Accueil > pour Rouillan !
Nous devons être capables de faire du 27 novembre 2008 une journée puissante de mobilisation pour la libération de Jean-Marc ROUILLAN, ou cette journée résonnera dans nos mémoires comme le sifflement des balles sur un poteau d’exécution.
Car, c’est bien de l’exécution de Jean-Marc qu’il s’agit, certes l’exécution du droit à la parole mais aussi l’exécution politique, par la révision de l’histoire, de la résistance des masses face à l’oppresseur impérial-fasciste… un assassinat politique transformé en mort blanche ou celle d’un soldat de Craonne : pour l’exemple .
Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron, Georges Cipriani, Régis Schleicher, des noms qui résonnent encore dans les têtes du patronat et de leurs laquais politiques, pour avoir pris en toute connaissance des risques, la courageuse décision de résister et d’entrer dans la clandestinité pour combattre l’ennemi de classe, quand une grande partie subissait ou collaborait…il faut s’en rappeler !
AD, deux lettres qui résonnent dans les têtes du patronat et de leurs laquais pour avoir résisté par les armes, comme l’avaient les Frères d’armes du groupe Manouchian, avec comme symbole de cette ultime action contre la réaction, la mémoire de Pierre Overney, assassiné par un milicien « cagoulard ».
La réincarcération de Jean-Marc Rouillan démontre que la vengeance des puissants est insatiable quand il s’agit de militants progressistes, de communistes, qui, par les armes, ont décidés de s’opposer à la barbarie du capitalisme et de son stade suprême, l’impérialisme.
Car qui se souvient aujourd’hui de ces centaines de milliers de travailleurs jetés des usines sidérurgiques et métallurgiques, sacrifiés fin 70 sur l’autel des plans machiavéliques du plan Davignon fomenté par les Maitres des Forges européens.
Combien de ces travailleurs mis en pâture à la misère, ont disparu ?
Car qui se souvient de ces centaines de milliers de morts sur le chant de bataille du Moyen Orient dans la guerre qui opposait l’Irak et l’Iran.
Combien de bons pères de famille ont été sacrifiés ?
Histoires de 30 ans pas plus, mais déjà révisées et déjà oubliées, déjà effacées de la mémoire collective d’un peuple.
Effacées de la mémoire collective pour éviter qu’on se souvienne et que réapparaissent les noms des licencieurs et des marchands d’armes, les noms de ceux qui en créant la misère ont créés la colère.
Le mouvement de l’histoire fait qu’elle ne se répète pas deux fois à l’identique, mais les licenciements actuels et à venir, les guerres actuelles et à venir, sont bels et biens les conséquences du système capitaliste, colonialiste et impérialiste.
Alors qui sera jugé le 27 novembre 2008, le combattant pour sa classe ou celui qui en aurait trop dit selon les média… ?
Quel sera le motif qui exécutera Jean-Marc : « n’a jamais renié ses engagements de classe en faveur du peuple asservi par des patrons corrompus » ?
Le 27 novembre à PARIS, montrons notre volonté à ne pas laisser faire cette justice aux ordres des dogmes des puissants et des lobbies des multinationales.
En espérant que le parti de Jean-Marc, le NPA, ne se montre pas frileux, pour au contraire passer à l’offensive : car la vie d’un militant incarcéré et réduit au silence par la justice bourgeoise vaut au moins la vie d’un militant libre des ses mouvements et de ses paroles dans un état bourgeois.
Le Comité " Libérez-les !"
Deux pétitions sont mises en lignes, à signer et à diffuser sans modération