recours intensif à la sous-traitance ds aéronautique toulouse

Des représentants syndicaux CGT du secteur de la métallurgie, notamment aéronautique, ont dénoncé hier un recours intensif à la sous-traitance de leurs sociétés. « Sur le site d’Airbus France nous sommes 12 000 salariés pour 8 000 à 9 000 employés sous-traitants. Il y a une différence entre leur statut et le nôtre, ils n’ont pas les mêmes privilèges et, en cas de catastrophe économique, ce sont eux qui font tampon », dénonce Hubert Prévaud, délégué du personnel CGT chez Airbus. Tous espèrent que la décision du tribunal de grande instance de Toulouse en date du 4 juillet fera évoluer les choses. Après huit ans de procédures, le tribunal a condamné l’ancien directeur des ressources humaines d’Alcatel Space à des amendes pour avoir eu recours massivement à de la main-d’oeuvre extérieure, placée sous les ordres directs de cadres de la société. « Nous voulons montrer que ces abus existent et contraindre les directions à changer leurs pratiques », souligne Philippe Queulin, secrétaire général de l’union des syndicats des travailleurs de la métallurgie CGT 31, qui réclame la participation de ces employés aux élections professionnelles.