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Agissons pour la paix

par Aspaar

Publie le jeudi 4 décembre 2014 par Aspaar - Open-Publishing
2 commentaires

Le ton est monté encore d’un cran entre la Russie et l’occident .
En réponse aux articles militaristes des medias occidentales le site Ria Novosti publie un article sur le même ton . Le danger s’approche !

Extrait de l’article de Ria Novosti :

"Les forces américaines en Europe et les mythes néocolonialistes "

Plus de 20 ans ont passé depuis la dissolution du Pacte de Varsovie mais les forces d’occupation américaines sont toujours présentes en Europe. ".

Bien sûr, la protection épique des frontières démocratiques et géographiques de l’Europe a été déléguée aux États-Unis "par les cieux et depuis la création du monde".

A la frontière russe

Si l’Europe occidentale a accepté depuis longtemps d’être la "propriété politique des USA", tout n’est pas aussi uniforme au sein de l’espace géopolitique à l’est de l’Allemagne. Les nouveaux membres de l’UE et de l’Otan, comme des enfants irresponsables, ont besoin d’une tutelle particulière. C’est pourquoi en avril 2014, sur fond de crise ukrainienne, 600 commandos américains ont été temporairement déployés dans les pays baltes et en Pologne.

En juillet, dans une conférence de presse pour les journalistes étrangers au département d’État américain, le général Frederick Hodges a déclaré : "La Russie, c’est parfaitement évident, se présente comme un ennemi… Beaucoup de ceux qui observent ce pays ont compris que la Russie était restée la même, et ceux qui pensent qu’elle pourrait devenir pour nous un parfait partenaire comme tout autre pays européen se trompe manifestement… Quel que soit le gouvernement en Russie – impérial, communiste, postsoviétique ou poutinien – on retrouve l’usage de la force, leur propre interprétation de certaines règles des relations internationales, leur utilisation, les moyens pour parvenir à ses fins…".

Bref, la Russie ne convient pas parce qu’elle est la Russie, et les USA sont la dernière instance à détenir la vérité.

En septembre, les Américains ont projeté dans les pays baltes des armements lourds et des blindés. Puis le 23 novembre, le général Hodges, commandant suprême des forces alliées en Europe, a annoncé que les troupes américaines resteraient en Lituanie, en Estonie, en Lettonie et en Pologne "tant qu’il sera nécessaire de retenir l’agression russe".

Voilà avec quelle facilité les plans temporaires de Washington deviennent permanents, et les déclarations politiques s’avèrent être de simples décorations. D’ailleurs, en novembre, le général Hodges défendait également les valeurs européennes dans les montagnes du Caucase du Sud - il s’est rendu en Géorgie où sera bientôt installée une base d’entraînement de l’Otan.

De toute évidence, la leçon de l’imposition de la paix en août 2008 n’a pas été retenue.

Combattre le mal par le mal

La Russie réagira très probablement à la construction de nouvelles bases de l’Otan à proximité de ses frontières en sortant du traité sur l’interdiction des missiles à moyenne portée. Le temps d’arrivée des missiles jusqu’aux cibles d’Europe occidentale se réduirait alors jusqu’au dixième de seconde et le bouclier antimissile américain (ABM) serait inutile.

Les spécialistes pensent qu’une seule brigade de missiles Iskander en Crimée pourrait éliminer toute présence navale des USA en mer Noire. Le radar de prévention avancée d’attaques de missile à base de nouveaux modules Voronej-DM est déjà en service.

Le général espagnol Jesus Argumosa Pila, directeur du centre de recherches militaires et stratégiques Athena Group, compare avec inquiétude le potentiel militaire des USA et de la Russie : "Les forces américaines comptent 1,492 million d’hommes, la Russie 845 000. Les avions stratégiques capables d’embarquer l’armement nucléaire : USA – 154, Russie – 141. Les sous-marins nucléaires : USA – 140, Russie – 110. Les missiles dotés d’ogives nucléaires : USA – 450, Russie – 356. Les armes d’artillerie : USA – 7 429, Russie – 5 837". Mais le général souligne qu’il existe une parité nucléaire complexe entre les USA et la Russie, et qu’un conflit militaire entre les deux États est pratiquement impossible.

Si le conflit est impossible, les forces américaines en Europe sont un élément de mythologie, une décoration théâtrale, un otage de la situation, et tout sauf une force de réaction rapide aux menaces réelles.

Source :

http://fr.ria.ru/discussion/20141126/203080220.html

Messages

  • Selon le blog wsws.org un secteur de l’économie américaine souhaite résoudre la crise par une guerre et OBAMA a demandé à l’état major de l’armée de préparer un plan de guerre contre 6 adversaires simultanément, dont 1 ennemi doté de l’arme nucléaire...
    La FRANCE, mais aussi l’ITALIE + l’ESPAGNE + la GRECE n’ont pas la puissance nécéssaire pour s’opposer à cette connerie-saloperie... PAR CONTRE ces pays peuvent parfaitement refuser de participer à la guerre qui se prépare, rester neutres !
    DONC : il faut que la FRANCE sorte de l’OTAN et de l’EUROPE, c’est URGENT !!!
    CEPENDANT un pays comme la FRANCE pourrait se spécialiser dans l’accueil d’une partie des millions de réfugiés que la guerre provoquera... La GUYANNE française c’est plus grand que la SUISSE, c’est 65% du PORTUGAL, et il n’y a que 300 000 habitants (comme en ARDECHE !).

  • Le capitalisme a toujours résolu ses crises économiques, ses contradictions fondamentales par des guerres continues . En même temps le capital et ses marchands de canons , souhaitent éviter une guerre contre une puissance atomique telle que la Russie , avec des risques de destruction de planète !

    Discours de Poutine : « L’Occident semble ne pas vouloir le comprendre. Le système global de défense antimissile, créé par les Etats-Unis, menace la Russie, mais aussi le reste du monde, en rompant l’équilibre stratégique des forces. »

    A cela il faut ajouter le discours annuel de Poutine devant le parlement Russe qui reflète une position néoconservatrice , alliant valeurs traditionnelles, intérêts nationaux et du libéralisme économique.
    Un discours typique d’un oligarque néolibéral .