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Malaise dans la police ?

par JO

Publie le vendredi 10 mai 2019 par JO - Open-Publishing
4 commentaires

NDLR : Malaise ? Je ne pense pas jusqu’à devenir eux-mêmes Gilets Jaunes pour ensemble aller chercher Macron ?

On a atteint le point de rupture » : un CRS esquisse un scénario sombre pour les forces de l’ordre

Dans une interview accordée à France 3 Occitanie, un CRS basé à Toulouse s’est confié sur son état d’esprit et celui de ses collègues sur fond de crise des Gilets jaunes. Selon lui, il faut mettre fin à la situation actuelle sinon les conséquences pourraient être graves.

S’exprimant à France 3 Occitanie sous couvert d’anonymat, un CRS basé à Toulouse a fait part d’une « fatigue physique et psychologique » des membres des forces de l’ordre qui font face depuis six mois à l’augmentation des violences lors des manifestations des Gilets jaunes. Selon lui, si cette situation ne « s’arrête » pas, il peut y avoir des conséquences graves.

« Là, chez nous, on a atteint le point de rupture, il faut vraiment que cela s’arrête parce qu’on va tomber malade, il va y avoir des burn out, des situations familiales ingérables qui peuvent entraîner des suicides », a-t-il averti.

En se disant « sur-employé », il a notamment dénoncé le fait que sa hiérarchie ne prenait « pas en compte » le stress et l’impact psychologique auxquels font face les forces de l’ordre. Il a également déclaré se sentir en danger lors des manifestations.

« En fait, on se sent dépassé par la haine dirigée contre nous, on ne se sent pas en sécurité. On est en sous-effectifs la plupart du temps », a-t-il ajouté.

Cet agent des forces de l’ordre s’est aussi prononcé sur les accusations de « bavures policières ». Selon lui, la police « est là pour encadrer les manifestations par pour agresser les manifestants ». Il a rappelé que les CRS « n’interviennent que sur ordre de leur hiérarchie » et qu’« il ne peut y avoir aucune initiative personnelle ».

Il s’est dit « particulièrement » touché par les appels et les menaces adressés aux policiers pour les pousser à se donner la mort ou par les slogans tels que « CRS…SS ».

Pour rappel, depuis le 1er janvier, plus de trente membres des forces de l’ordre ont mis fin à leurs jours. Pour 2018, ce nombre s’élevait à 35 policiers et 33 gendarmes. Le taux de morts volontaires dans la profession est supérieur de 36% à celui de la population générale, selon une étude de l’Inserm.

https://fr.sputniknews.com/france/201905101041056369-on-a-atteint-le-point-de-rupture-un-crs-esquisse-un-scenario-sombre-pour-les-forces-de-lordre/

Messages

  • Pour les suicidés, l’ex-PDG de France Télécom est au tribunal. Quand le chef de la police, le dénommé Castaner va-t-il aller au tribunal pour le suicide de son personnel ?

    • Et Thierry Breton, son prédécesseur, qui avait plus que doublé sa rémunération, après sa nomination par le gouvernement, PDG de france télécom, celui qui a participé à la privatisation de cette entreprise .

      Celui qu’on appelait, le "redresseur d’entreprise", aujourd’hui PDG d’ ATOS entreprise du numérique, qui travaille avec le CNT de Rennes, pour la gestion des infractions routière (radar) .

      Pourquoi celui qui a inventé le "bouclier fiscal"(niches fiscales) lorsqu’il était sinistre de l’économie, n’est pas dans le box des accusés

  • En réalité, les policiers attrapent des tendinites à force de frapper des gens qui ne bougent pas. C’est une maladie professionnelle de travail à la chaine. En plus le stress psychologique de taper sur quelqu’un qui ne vous a rien fait et qu’on ne connait pas. Buzin devrait se pencher sur ces cas répétitifs

  • Désolé mais ils n’ont aucune excuse pour frapper des personnes âgées ( j’en suis une), des lycéens, des ouvriers, des GJ, etc.
    Chaque dictateur se sert de ces "orques" toujours en attente de violence . Dire "plus jamais ça" , c’est de la foutaise !! Ils sont toujours là ces fumiers !!