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NON à l’amalgame honteux du régime israélien avec l’Antisémitisme !

par JO

Publie le samedi 15 juin 2019 par JO - Open-Publishing

Appel à action : Non à une résolution par l’assemblée nationale condamnant la critique de l’état d’Israël !

Le député Sylvain Maillard, président du groupe d’études sur l’antisémitisme, a proposé à d’autres députés de voter une résolution visant à assimiler la critique légitime du régime israélien à de l’antisémitisme.

Contactez vos députés pour leur demander de s’opposer à cet amalgame honteux !

ECRIVEZ A VOS DEPUTES dont l’adresse est ici :

http://www2.assemblee-nationale.fr/qui

Le texte de cette résolution est consultable ici : Proposition de résolution définition IHRA (mai 2019).

Il est possible de leur envoyer cette fiche d’information de l’Agence Média Palestine :

10 raisons pour lesquelles l’anti-sionisme n’est pas l’antisémitisme et pourquoi les députés français doivent rejeter la résolution sur ce sujet : 

Fiche de l’Agence Média Palestine – Juin 2019

1) L’anti-sionisme est une idéologie politique qui s’oppose au nationalisme, alors que l’antisémitisme est une haine raciste à l’égard des Juifs/ves. L’antisionisme est une idéologie politique née parmi les Juifs et qui s’oppose au sionisme, qui est un nationalisme qui prétend que les Juifs ne peuvent échapper à l’antisémitisme que s’ils vivent dans le pays d’Israël, dont ils seraient les dirigeants exclusifs. L’antisémitisme est le racisme dirigé contre les Juifs.

2) De nombreux juif/ves partout dans le monde se réclament de l’anti-sionisme, les accuserait-on d’être « antisémites » ?

3) Toute critique d’un Etat, d’un nationalisme, d’un projet raciste et/ou ségrégationniste devrait pouvoir exister en démocratie sans être soupçonné d’être raciste, ou alors ça n’aurait plus rien à voir avec la démocratie.

4) Les soutiens d’Israël ne luttent pas contre l’antisémitisme : Ils l’alimentent au contraire faisant croire qu’Israël représente les Juifs du monde entier, et ils sont étrangement silencieux au regard de l’alliance entre Netanyahou et des dirigeants d’extrême droite xénophobes, comme en Hongrie par exemple.

5) Les principales associations de solidarité avec la Palestine en France et à l’international ont affirmé à plusieurs reprises et de manière publique leur rejet de l’antisémitisme.

6) Cet amalgame ayant pour objectif de défendre le régime raciste israélien qui a voté la loi « Etat nation » qui institutionnalise officiellement l’apartheid dessert gravement la lutte nécessaire contre l’antisémitisme et toute autre forme de racisme.

7) Pour les relais d’Israël en France, ne pas reconnaître la légitimité d’un régime d’apartheid à occuper, coloniser un peuple signifie « vouloir la destruction de l’état d’Israël ».

8) Affirmer sa solidarité avec les peuples opprimés, et avec le peuple palestinien c’est soutenir les droits humains, c’est un engagement antiraciste.

9) Reconnaitre Israël en tant qu’Etat Juif comme le fait le projet de résolution consiste à établir une hiérarchie nationaliste et religieuse entre les peuples qui vivent en Israël/Palestine

10) Hiérarchiser la lutte contre le racisme, séparer l’antisémitisme des autres formes de racisme alimente le racisme : A qui doit-on encore expliquer cette triste réalité ? S’il est important de reconnaître la spécificité de chaque racisme (antisémitisme, islamophobie, negrophobie, romophobie..), faire croire que certains seraient plus graves que d’autres comme le font de nombreux acteurs politiques ne fait qu’accroitre cette terrible situation.

http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2019/06/14/appel-a-action-non-a-une-resolution-par-lassemblee-nationale-condamnant-la-critique-de-letat-disrael/