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Encore plus de rmistes

Publie le mercredi 14 septembre 2005 par Open-Publishing
2 commentaires

J’ai entendu hier sur France Inter, vite fait bien fait, que le nombre de rmiste a encore augmenté. Pour nous présenter cette info, la journaliste a pris un ton de circonstance comme pour un décès ou un truc auquel on ne peut rien.

Pourtant, s’il y a plus de rmiste c’est bien parcequ’il y a moins de chômeurs officiels. Les nombreuses radiations effectuées cet été on provoqué cette hausse et cela ne fait que commencer puisque les salariés de l’ANPE ont reçu des consignes claires et fermes dans ce sens.

En lisant certaines participations à ce site je me pose les questions suivantes :

 Sommes nous du même côté des barricades, oui où non ? Si oui, arrêtons de nous bouffer le nez et arrivons à l’essentiel.

 Qu’attendons nous pour faire de la lutte contre la pauvreté notre priorité ? notre cheval de bataille ?

t ne venez pas me qualifier de misérabiliste ou je vous arrache les yeux !

Comment des militants peuvent-ils s’accommoder de la pauvreté qui nous entoure ?

On ne peut pas.

Suite aux dernières élections présidentielles, les politiques ont beaucoup parlé de la monté fulgurante et inquiétante de l’abstention et puis plus rien.

A présent, seul le chômage est d’actualité. Pourtant la pauvreté fait bien plus peur que le chômage. Un boulot ne protège pas forcement de la pauvreté.

Il me semble que plus on est dans la merde et moins on va voter aux élections présidentielles.

Alors pour lutter contre l’abstention, il faut lutter contre la pauvreté et pas avec les restau du coeur.

La question que je vous pose chers camarades c’est, comment ?

Francesca

Messages

  • Rappelez-vous : Nous vivons dans un pays où les hommes peuvent dire :

    Juillet 2004-Patrick Lelay PDG de TF1 : "Soyons réalistes : à la base, le métier de tf1, c’est d’aider Coca Cola, par exemple à vendre son produit (...). Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est à dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (...)."

    2005-04-20 09:30:58 : Stéphane Denis, chroniqueur au Figaro A propos de la constitution européenne : "... envisageons simplement les dangers que la démocratie fait courir à une grande ambition. Ils sont considérables et, de plus en plus, les dirigeants des pays modernes, s’ils veulent gouverner de façon efficace, devront trouver les moyens de contourner la démocratie."

    Orléans-19-06-1991 : Jacques CHIRAC : C’est peut-être vrai qu’il n’y a pas plus d’étrangers qu’avant la guerre, mais ce n’est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d’avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d’avoir des musulmans et des Noirs. Comment voulez-vous que le travailleur français qui travaille avec sa femme et qui ensemble gagnent environ 15 000 francs et qui voit sur le palier à côté de son HLM entassée une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses et une vingtaine de gosses et qui gagne 50 000 francs de prestation sociale sans naturellement travailler... Si vous ajoutez à cela le bruit et les odeurs, hé bien le travailleur français sur le palier, il devient fou. Et ce n’est pas être raciste que de dire cela.

    20-01-2004. Nicolas SARKOZY : "Les voyous vont disparaître, je mettrai les effectifs qu’il faut mais on nettoiera la Cité des 4 000." "on va nettoyer le quartier au Karcher" .

    Et que dire du MEDEF qui se moque ouvertement et publiquement du peuple français, peuple qui accessoirement le fait vivre en déclarant : Nous prescrivons une bonne cure de bonheur à la société française...

    ....Je ne vais pas toutes les inscrire ici, on en aurait pour la semaine....

     Pour résumé, deux faits sont avérés :
    D’une part, nous avons un système médiatique qui a perdu la quasi totalité de sa liberté d’expression . Mêlée à des intérêts politico-financier, la presse ne se mouille plus... Elle paraissait déjà TRES sensibles à la cause de l’INSECURITE durant la campagne présidentielle...Et si nous avions encore une once de doute, celle-ci s’est envolée pendant, et à la suite de, la campagne du Référendum. Aujourd’hui c’est au tour de la fête de l’huma qui est décrite comme un pauvre rassemblement d’illuminés où le GRAND FABIUS a été humilié...Ne voyez-vous pas que ça leur fait PEUR ?!!

    D’autre part, nous avons des hommes et/ou des entités publiques qui, en toute légitimité puisque NOUS les avons mis là où ils trônent, se permettent une liberté d’expression à faire pâlir de honte le moins engagé des citoyens....

    Alors ...du moins je crois...le fait est que ni les médias, ni la plupart des hommes politiques connus ne sont voués à notre cause. Autrefois investis par les journalistes, les intellectuels, les hommes de réflexions et de débats, les médias sont aujourd’hui envahis par des incultes cocaïnés et jet-setisés issus d’une bourgeoisie franco-parisienne qui...tout simplement...ne nous ressemble pas ! ne nous intéresse pas, je dirais même ne nous concerne plus...Je fais l’impasse sur les énarques de droite comme de gauche qui n’ont STRICTEMENT RIEN à voir avec le peuple français (celui d’en bas...).

    Aujourdhui nous avons un combat à mener, avec ou sans eux. Dites-vous bien qu’ils sont minoritaires. Bien que possédant un moyen inégalable de communication massive, ils n’ont pas nos convictions, notre rage, notre utopie. Leur médiocrité récidiviste n’est que la preuve du déclin de l’empire capitaliste. Rappelez-vous de nos précédents combats, et rappelez-vous des "précieuses ridicules" que nous avons délogées de leur pied-d’estal. L’histoire, si nous nous en donnons les moyens, montrera cette période comme une phase de transition entre un modèle ultralibéral où les enjeux de pouvoirs sont avant tout financiers et individualistes et un modèle que nous voudrons bien inventer par la force sinon des actes, au moins des mots et du travail. Ils n’ont surtout pas NOTRE POUVOIR : Internet ! :-) Alors Peuple de France, ne te décourage pas, pense à tes aïeux qui se sont battus pour tes droits, observe autour de toi les peuples du Monde qui se réveillent et soulève-toi ! Nous avons le pouvoir de boycotter, de voter, de nous engager, de refuser, de destituer, et de travailler, ensemble, pour un projet politique qui nous ressemblera, nous protègera et nous assurera l’avenir que mérite la race humaine.

    Chaque jour, lorsque nous lisons ou regardons les médias, nous sommes tentés d’abandonner, de baisser les bras, qui ne le serait pas ? Mais si nous résistons c’est que nous sommes acculés peut-être par manque d’attention..personnellement je pense : par fénéantise... Nous nous sommes endormis...

     Alors la question est COMMENT réparer ?

    L’engagement sous-entend une prise de conscience de son entourage, de son environnement, des mécanismes de fonctionnement du système, des règles, des institutions, des autres et de soi. Ca à l’air à priori évident mais ça ne l’est pas.

    Il faut connaître pour comprendre, et comprendre pour critiquer, défaire et reconstruire, en mieux.

    L’engagement suit naturellement cette prise de conscience. L’engagement ou à l’inverse : le désengagement et la décision de profiter et de s’aveugler.

    Dans l’engagement il y a une forme de pouvoir = le « pouvoir agir » en fait.

    Etre engagé c’est assumer ses convictions et se les appliquer. C’est décider que tu as le contrôle de ton existence et de tes choix.

    Et ces choix là te sont proposés quotidiennement, ne serait-ce que dans ta consommation.

    Des tas d’engagements et de contributions sont possibles. Notre principale force est de :

    1) communiquer nos idées au maximum, faire passer le mot pour faire prendre conscience aux gens qu’il est temps d’intervenir.

    2) aller voter et entraîner un maximum de gens avec soi. Plutôt que de se raconter ce qu’il s’est passé dans la dernière série en vogue, la veille à la télé, parlons un peu plus de politique, au sens noble du terme.

    3) boycotter tout ce qui ne va pas dans notre sens : TF1, consommation de masse diverse et variée, publicités, hypermarchés hors de prix, OGM, etc..

    4) Lire un maximum, regarder les émissions qui gardent encore un minimum de neutralité (C dans l’air, a 17.50 sur France5 = c’est de la balle !!!)

    5) Connaître parfaitement notre ennemi.

     D’un côté : Par la connaissance, la curiosité, la tolérance, l’action, la prise de position, le courage donc, par la remise en question, et une grande grande dose de philanthropie !
     De l’autre : Par le vote et la réflexion autour d’un projet politique.

    C’est là notre seul pouvoir, et mis bout à bout il est immense. Encore faut-il avoir fait un travail, en amont, de prise de conscience.
    D’où l’intérêt de réfléchir, de s’enrichir intellectuellement et de transmettre.

    La bêtise et l’ignorance sont trop souvent à l’origine de catastrophes humaines à l’échelle de la planète et à l’échelle individuelle.

    Si tu pars du principe qu’au plus petit niveau de la matière tout fonctionne comme un tout où chacun a son importance alors tu réalises que l’engagement citoyen n’est pas vain.

    Vers où ? Vers un futur meilleur. Nous sommes les gardiens de la terre de nos enfants dit un proverbe africain. Alors vers où ? Vers la construction universelle et intemporelle de l’humanité. Vers le mieux .Vers l’évolutivité. Le but est de progresser de génération en génération.

    Offrir à nos enfants mieux que ce que l’on nous a offert.

    Pour qui ? Pour eux, pour nous. Pour qui, si ce n’est pour la suite de notre Histoire ? Et si nous étions également les gardiens de notre planète, parce que seuls êtres de conscience, si nous avions un rôle de protecteur à jouer dans tout ça. Cela nous donne un but : celui de nous amener (nous= l’humanité) à comprendre notre propre place, notre propre rôle, dans la grande chaîne. C’est le but philosophique, ontologique même, de la science et de la connaissance.

    Pour une foi citoyenne, Isabelle.

  • PAS D’OPPOSITION ARTIFICIELLE !

    La lutte contre la pauvreté et la lutte contre le chômage ne s’opposent pas... il faut arrêter de poser des pièges partout au lieu de se rassembler pour avancer tous ensemble.
    Bien sûr que la pauvreté est notre ennemie et non pas les pauvres !
    Alors çà pose la question de la répartition des richesses créées... au travail en particulier.
    Poser cette question et celle des moyens de lutter, ce n’est pas déboucher "contre" les restos du coeur". Car la question est celle de convaincre. Et convaincre c’est débattre, échanger et confronter, adopter des axes en commun, lutter ensemble. Cela nécessite de s’écouter, de s’entendre. Mais quand on a le ventre creux, on n’entend rien disait déjà Brecht.

    Alors, ce qui compte c’est rétablir les solidarités et surtout avec çà de faire progresser les mobilisations. Le 04/10 c’est aussi contre la pauvreté !!!

    Relevons les manches !

    NOSE