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Le mouvement social et politique pour une alternative à gauche face aux tractations du PS - PCF - LCR...

Publie le lundi 9 janvier 2006 par Open-Publishing
27 commentaires

par Christian DELARUE

Le "cercle du 29 mai " : le coeur du politique.

Le mouvement du 29 mai a été un succès d’envergure et a porté un immense espoir . Tout ceux qui y ont participé, les diverses associations, notamment ATTAC, les syndicats (plus ou moins selon les endroits) de la CGT, de la FSU, de SUD, les partis (LCR PCF) ou fraction de partis (du PS des Verts) et enfin les citoyens ont mesuré toute l’efficacité de l’unité . Il y a désormais un cercle d’airain du 29 mai . Nul ne peut en sortir sans se discréditer, sans diviser, sans vouloir l’échec.

Bien sur le contenu peut susciter la critique . De meme il ne faut pas mythifier ces collectifs . Mais le souffle semble tomber, ce qui se comprends, la dynamique est là, elle peut repartir.

Ce cercle a intégré largement mais avec les représentants de partis, ce quine se fait pas dans les Forum sociaux . Ces collectifs ont su faire place aux "citoyens", avec difficultés ici ou là mais la chose est acquise : c’est faisable.

Que trouve-t-on au centre du cercle ?

On y trouve le coeur de la critique contempraine du mouvement anti/altermondialiste à savoir l’antilibéralisme . Un antilibéralisme qui ne cache de moins en moins qu’il constitue la critique du néocapitalisme mondialisé. Les dégats de la finance, de la marchandisation et de l’appropriation sont désormais dans les actuelles compréhensions du monde pour résistermais aussi pour faire converger un autre monde possible.

Que trouve-t-on hors du cercle ?

Sur la droite le socialibéralisme, l’alternance, l’accompagnement social et environnemental du capitalisme. Le PS et sa synthèse. Sur la gauche du cercle se tiennent les "avant-gardes" au discours incantatoire et extérieur, celui du PT et de LO . Une fraction du PCF s’accroche aux sièges, une autre souhaite un travail en solitaire . Idem à la LCR . Une fraction de la LCR penche vers ce repli d’impuissance et ressort les "fondamentaux révolutionnaires"pour mieux ne pas jouer la carte de l’espoir.

Que font les appareils ?

Vont-ils éviter la disperssion fatale ? Vont-ils permettre que le passage du "baton de la délégation" au partis se fasse au dernier moment ? Nous espérons que ces deux organisations - PCF-LCR - vont arriver à faire ce qu’il faut aujourd’hui pour sortir de "la fin de l’Histoire" . Ensemble ils rassemblent . Des socialistes et des Verts approuvent .

Alors non ce n’est pas semer de l’illusion que de travailler coute que coute au projet d’une alternative à gauche. Ce n’est pas gagné certes mais qui ne s’y risque pas, ne se mouille pas dans l’aventure ne peut faire germer l’espoir. Pire il assure la défaite face à la droite. Si la politique c’est aussi travailler aux transitions alors tous associations, syndicats, partis et citoyens doivent participer à l’élaboration des stratégies de rupture avec le libéralisme : l’une d’elle consiste à présenter un(e) candidat unique . Peu importe le nom du candidat pour peu qu’il rassemble .

Ou en sommes-nous ?

Un article ci-dessous fait le point : http://www.lcr-rouge.org/article.ph...

Messages

  • Effectivement, cette affaire PCF et LCR, face au PS rassemble sur la GAUCHE du PS, comme si ce rapprochement "historique" engagé sur le NON de gauche au référendum, marquait publiquement une nouvelle radicalité pour le PCF, après 20 ans de chaines qui nous liaient à la social-démocratie au POUVOIR, et l’illusion que nous payons durement jusqu’à aujourd’hui de vouloir peser sur sa dérive social-libérale, sans reconstruction d’un rapport de forces. Le PS n’a aucunement l’intention de changer de ligne politique, et je pense pour ma part que PCF n’a pas le droit de décevoir, ce que je sens venir dans l’esprit de camarades de mon parti qui ne veulent plus de tête-à-tête exclusifs, de compromis boîteux ni d’accords électoraux que je qualifierai d’"alimentaires" avec des caciques locaux ou nationaux du PS, pas plus que de simples électeurs de gauche qui nous sont proches. D’autre part, les salariés ont largement compris que les reculs sociaux que nous subissons depuis 1983 sont dûs à la construction européenne (économique et politique) avec la perte grandissante de la souveraineté nationale et populaire décidée par nos dirigeants, DROITE et PS confondus, le téléfilm de ROTHMAN sur MITTERRAND aura rafraîchi la mémoire de ceux qui avaient oublié ou qui ne savaient pas que ce dernier avair accepté le coût social énorme de notre intégration à marche forcée dans cette EUROPE .Amère victoire morale quand j’ai entendu vendredi sur France inter dans l’émission "LÀ BAS SI J’Y SUIS" que "SEUL, LE PCF AVAIT RAISON" à propos de l’ "énhaurme" émission télévisée du 22 février 1986, je crois, présentée par YVES MONTANT, célèbre comédien et chanteur (qui ne fut pas le seul à retourner sa veste.) Le PCF avait en effet raison, la GAUCHE dite non-communiste avait succombé au chant des sirènes libérales et le PS s’est vautré dans l’idéologie du CAC 40 .Il n’y a aucune raison aujourd’hui pour que cela change. Et nous avons toutes les raisons pour rechercher un nouveau rapport de forces, même si cela ne paie pas dans l’immédiat.Vous imaginez, vous que l’effet de l’entraînement de l’élection présidentielle de 2007 va donner automatiquement la victoire législative au parti du président élu ? J’en doute. Il y a eu le NON, Les politiques majorité-opposition se ressemblent trop et si "le centre " a pesé dans les périodes "fastes" du genre de ce qu’ils appellent les "30 glorieuses" ( il y avait du travail et beaucoup de salariés pouvaient se croire à l’abri des crises et s’embourgeoisaient) , les idées ultra-libérales et xenophobes du FN sont récupérées et recyclées plus ou moins discrètement, par ses alliés naturels c’est à dire la DROITE ( c’est un peu le cas dans toute l’Europe.) Il reste la "GAUCHE de la GAUCHE", et vu la prise de conscience progressive et trop longue pour mon goût du Peuple de Gauche et heureusement de plus en plus rapide de la jeunesse qui souffre à des niveaux différents, dans toutes ses composantes sociologiques (sauf évidemment les fils et filles de riches), nous pouvons peser lourdement. Et nous ne pourrons le faire qu’en rompant avec la politique qui nous a amené dans cet impasse, et tout d’abord avec cette "gauche plurielle d’états majors à 3 : PS-PC-ÉCOLOS, où le PS choisit ses interlocuteurs.
    Regardez, pour ceux du SUD-OUEST, comment ANDRÉ LABARRÈRE, maire de PAU veut composer caricaturalement sa liste des prochaines municipales : l’opposition écolo ne lui convient pas, on assiste à l’élection à la tête des verts locaux, d’un de ses amis qui désavoue ses conseillers municipaux, quant aux communistes, il va chercher des anciens militants démissionnaires pour des raisons qui ne tiennent pas à la politique. C’est aussi lamentable que FRÈCHE qui entonne le Chant des Africains au Conseil Régional du LANGUEDOC-ROUSSILLON.Comme force pour faire du neuf nous avons le NON avec toutes les composantes et nous devons la faire grandir avec les forums, avec d’autres initiatives politiques : manifestations unitaires, comme de grands rassemblement estival (régionaux ou national), par exemple représentatifs des luttes antilibérales et toujours soutenis les luttes où elles ont lieu.

  • À noter aussi, l’initiative du Comité pour la reconquête de la démocratie (ex Comité pour la Victoire du Non), le mercredi 18 janvier à 20h dans la grande salle de la Mutualité, 24 rue Saint Victor Paris V.
    Toutes les infos, & l’appel ici : http://www.republiqueuneetindivisible.com/

    • La renaissance du mouvement ouvrier ne viendra pas seulement d’une recomposition à gauche de la gauche ou de la patiente accumulation primitive d’un capital révolutionnaire mais elle suppose un effort collectif, militant de réactualisation de la théorie et de la pratique communistes qui conditionne les possibilités et l’efficacité du travail révolutionnaire.
      « Ce travail commun sera fondé sur la volonté de contribuer – à notre échelle – à la redéfinition d’une perspective de transformation de la société qui sorte du cadre de l’anti-libéralisme, dont nous apprécions les apports récents mais dont nous mesurons les grandes limites, avec les conséquences négatives qui pourraient en découler. » Cette redéfinition d’une perspective de transformation de la société s’appuie sur la portée révolutionnaire des transformations en cours dans le cadre même du capitalisme. Ainsi, sortir du cadre de l’antilibéralisme, c’est reprendre le débat réforme ou révolution pour faire la critique d’un nouveau réformisme, qui voit dans les maux et les drames dont souffrent l’humanité non la conséquence du système lui-même mais celle de la politique libérale.
      Cette double tâche est au cœur du moment que nous vivons où chacun éprouve le besoin de réévaluer le passé pour avoir la force de faire face à l’avenir, c’est à dire dégager du passé du mouvement ouvrier les acquis théoriques, politiques, pratiques nécessaires à la préparation des combats à venir.

  • OK....mais la Ligue ne fait pas mieux que les autres partis...Elle a déjà le candidat du PARTI dans le tuyau...

  • C’est par une pression populaire, solidaire et salutaire que l’on pourra sortir de la logique des partis et promouvoir la logique des idées. Disons haut et fort que s’il n’y a pas de candidature unique qui incarne le mouvement initié dans les collectifs, alors nous voterons PS dès le premier tour, ET SANS ETAT D’AME. Disons haut et fort que s’ils partent au combat désunis, chacun des partis concernés ne récoltera que des miettes de scrutin, et ce sera bien fait pour eux. Emparons-nous de la démocratie et plaçons les personalités politiques devant leurs responsabilités. Mettons le pression. Appelons à un vote utile dès le premier tour pour ne pas répéter le scénario de 2002.

    • Personnellement ,s’il n’y a pas de candidat représentant la mouvance antilibérale et qui ne soit pas le candidat d’un parti , au premier tour , je ne voterai pas utile pour un PS ouiste , j’irai à lapêche.

    • ... Je suis pour une candidature "jules et jim" : une sorte de ménage à trois, Marie-Georges et Jules (Bové) et Jim (Besancenot)...
      Je ne plaisante qu’à moitié, si on se remue pas pour une candidature unitaire de la gauche anti-libérale, on va se faire couillonner royale-ment !

    • Vous aurez remarqué que j’ècris de la région de PAU, et que le temps est fini pour moi de la discipline républicaine par rapport au PS. IL n’est pas question pour moi de voter pour un OUISTE de la bande à HOLLANDE et encore moins au second tour des présidentielles pour un socialiste-libéral. L"expérience nous montre qu’en ayant voulu éviter LE PEN, on a eu LE PETIT NICOLAS et l’ultra-libéralisme en action, on aurait pas eu mieux avec JOSPIN que du BLAIRISME, c’est encore plus désespérant et les effets sont les mêmes. Il est de mauvais goût que de prétendre que le seul candidat crédible de Gauche au premier tour sera socialiste. Et encore plus de voter pour lui si d’aventure il passe au second. Les socialistes ont-ils tiré les leçons de 2002 ? Oui, mais en virant encore plus à droite, on l’a vu avec le référendum, dont le OUI aurait été l’aboutissement de leur politique européenne, la même que l’UMP et l’UDF, on le voit avec leur congrès boiteux en apparence, parce qu’il sert à ratisser large pour continuer à Droite toute. Je suis devenu anti-socialiste, mais ce n’est pas grave parce que c’est un parti de droite, pardon gauche modére, ou centre gauche, opposé à mes aspirations car je suis communiste et je porte dans mon coeur un fort désir de Révolution. Si je perds encore, nous perdons tous y compris les socialistes de la base ceux de gauche s’entend, qui n’auront pas su prendre leurs responsabilités sur ce rafiot PS qui dérive comme le Radeau de la Méduse. Camarades socialistes, Mitterrand a cru nous faire disparaître : il a presque réussi, mais c’est à votre tour et nous n’y sommes pour rien si vous vous êtes vendus tout seuls. JOÊL des Pyrénées A.

    • .../... Je suis pour une candidature "jules et jim" : une sorte de ménage à trois, Marie-Georges et Jules (Bové) et Jim (Besancenot)...
      Je ne plaisante qu’à moitié, si on se remue pas pour une candidature unitaire de la gauche anti-libérale, on va se faire couillonner royale-ment !.../...

      Je suis d’accord.....100% ....(sans compter que je serai curieux de voir la position des verts dans cette affaire...).

      La matérialisation d’une orientation anti-liberale, anti-capitaliste, alter-mondialiste, démocratique, sociale, écologiste passerait certainement par cette forme d’attelage, du moins exprimerait le plus sa force sous cette forme pour l’aspect électoral de la lutte (les sensiblités de gauche, d’extreme-gauche, écolos et altermondialistes y trouveraient leurs places, mais surtout la majorité sociale y trouverait son compte ...)...

      Pour celà , il nous faut aller au fond de l’affaire, avec clarté, avancer sur les propositions (non ambigues), le lien entre tous et toutes. N’ayons pas peur d’être radicaux dans les propositions c’est le seul moyen d’être forts actuellement.

      Copas

    • La position anti-capitaliste de Besançenot ou Buffet ou quiconque se revendiquerait de ce parti, sera-t-elle en rupture avec l’union européenne et ses directives anti-sociales ?
      Je pense que c’est la seule question à se poser : cette gauche rompera-t-elle oui ou non avec Maastricht et les directives européennes de la commission, ou se situera-t-elle dans une "renégociation" d’un traité sans remettre en cause le carcan de Maastricht ?

      Bart.

    • Si l’on veut qu’il y ait une candidature unitaire à gauche, il faut faire peser la menace d’un vote utile PS dès le premier tour. Evidemment, le meilleur vote utile serait pour cette candidature unique. C’est pour cela qu’il faut leur mettre la pression dès maintenant, en menaçant de voter PS s’ils ne se bougent pas. C’est le sens de la démarche.

    • Trés interessantes la question soulevé par bart....remettre en cause maastricht le traité de nice et compagnie ???Aujourd’hui la gauche doit se reunir pour construire un programme et rien d’autre.......que ce soit besancenot buffet ou josé et meme je en c ki le plus important c d’avoir une politique alternatif qui puissent redonner de l’ampleur au mouvement de contestation mondiale du liberalisme...car imaginer si la france "tombe" sous la voie anti-capitaliste et alter-mondialiste...combien de pays pourront ainisi esperer à mieux ??combien de mouvement sociaux vont se renforcer...plus que la visison nationale la victoire du peuple de gauche a dans le contexte de mondialisation actuelle, a une visée internationale....et vu les querelles entre besancenot buffet josé la lcr le pcf les verts etc....je me dis que c dommage pour nous et pour les autres

    • Les uns et les autres se sont battus contre Maastricht, contre le TCE, une alliance entre eux ne ferait que renforcer la fermeté de cette orientation, en même temps qu’elle déplacerait des forces bien supérieures à la somme des deux (ou 3 ou 4) partis concernés.

      Je n’ai pas donc raison de douter de la fermeté d’une telle alliance, mais en cas de division j’ai effectivement des doutes sur les capacités des uns et des autres une fois isolés, de resister aux dérives et sirenes, sur le terrain de la gestion concrete des lendemains de discours isolationistes...

      L’objectif par rapport à l’UE est de développer, non pas une position qui soit pour ou contre l’Europe, mais des positions qui aident à dépasser les frontières, qui alignent les sorts des travailleurs, des chômeurs, des couches populaires sur ce qui se fait de mieux.
      Des positions qui développent les libertés et la démocratie.

      Le naufrage actuel de l’UE est le naufrage des forces de droite et de gauche pro-ultra-liberales, des forces qui ont frappé les populations pour les soumettre sans protections veritables aux groupes financiers, ......
      Pas le naufrage des peuples...

      Contrairement à ce qui pourrait être sous-entendu ici ou là, la bataille d’une gauche nouvelle, honnête, ne serait pas une bataille incomprise, ou isolée des autres peuples européens.

      Bien au contraire.

      Mais ne pas la mener (cette bataille) rendrait inaudibles les uns et les autres, non seulement en France mais également pour les autres peuples.

      Copas

    • Je me pose la question :
      A quoi servirait une candidature unique à gauche, si c’est pour négocier sur la base de compromis avec le PS, avec l’UE, et dans le cadre de l’UE, c’est à dire dans le cadre des privatisations.
      Est-ce qu’un préalable ne serait pas : stop les privatisations, et renationalisations ? Afin d’avancer vers un projet socialiste plutôt que de reculer de perte de droits en perte de progrès sociaux ?
      Car à quoi sert de voter à gauche si la gauche fait ce qu’à fait la gauche plurielle, ou ce que fait Lula au Brésil, tout en accord avec le FMI qui dicte ces politiques libérales sous pression de la dette ?
      Il faut rompre avec ce système, si on veut redresser la tête. Voter pr un candidat ne sert que si le projet qu’il porte apporte du progrès, si c’est juste pour avoir un candidat de gauche et qu’il suive plus ou moins la politique libérale (fut-elle sociale démocrate (rires)) ça ne sert à rien.

    • De Claude d’Auvergne.
      Gaffe à la pression, si il y en a de trop, elle fait peter une durite, et la macine s’arrete.
      Claude

  • j’ai une question qui me turlupine : je la pose à votre critique :

    2007 : M. SARKOSY a réussi à convaincre une majorité de français : il est élu Président

    Les élections des Députés ont lieu, La majorité des départements est remportée par LA GAUCHE DE LA GAUCHE enfin unie.

    Que se passera-t-il ? Qui sera le ou la Premier ministre ?

    Vous me répondrez que ce scénario est impossible, peut etre pas en regardant les résultats de l’ensemble des élections des dernières années.

    Nicole

    • Nicole,

      Il me semble improbable que la population élisant Sarko, élise dans la foulée une majorité "rouge horizon", absolument incroyable...

      D’autant plus qu’une majorité de ce type là serait forcement au clash rapide avec les pouvoirs d’exeption du président .

      Il est à remarquer d’ailleurs quelque chose de particulier dans la période, malgrès le tapage médiatique qui ne parle que de Sarko et de Royale, c’est qu’aucun courant, ou unité de courants, n’est certain d’être déjà au second tour d’une présidentielle.
      Les fachos peuvent très bien être sortis au premier tour (De villiers, Naboleon, Izongoud leur bouffant la laine sur le dos), l’UMP aussi si elle est confrontée aux candidatures de Sarko, Villepin, Bayrou, Bouttin, + quelques uns (et oui, on en est là....), le PS tronçonné sur sa gauche, laminé sur sa droite, peut très bien passé par la fenêtre avant, la gauche moderne (Alters, Anti-liberaux, PC, LCR, LO, verts de gauche, etc) peut aussi bien s’atomiser.....

      Etre présents au second tour de la présidentielle serait le premier étage de la fusée de ton improbable hypothèse.
      Un duel de second tour Iznogoud contre une Gauche "de gauche"....Avec un score limite, et également de sales evenements très discreditants pour le teigneux de Neuilly entre présidentielle et législatives, de telle façon que les électeurs ne soient pas légitimistes (ce qu’ils sont d’habitude dans ce type de cas de figure) seraient les ingredient indispensables...

      Tu as noté qu’au premier tour de la présidentielle precedente la gauche (là entière, PS compris) était devant la doite (fais le compte, tu verras) et aurait dû, si on pouvait penser que ceci se répercute, remporter les législatives qui suivaient, sans probleme.... Et pourtant ce fut une chambre de droite comme jamais nous ne l’avions vu....C’est que la suite fut légitimiste.

      Il vaut mieux remporter la présidentielle ou se débrouiller pour placer PS et gauche de la gauche au second tour.

      Voilà pour la cuisine....

      Un Indien du causse peut-être ?

      Copas

  • 1- Ensemble nous devons avoir une réflexion sur les mesures immédiates à prendre par le, la, candidat-e porteur-se du projet que nous devons construire ensemble.
    2- ces mesures sont sociales et sont en rupture avec la gestion libérale, elles sont de deux ordres :
    Sociales : SMIG, pensions, blocage voire diminution des loyers, ...... Zéro licenciement, Elles entrainent des recettes.
    financières : création de grand pole public financier totalement indépendant du marché financier, ISF, révision des critères pour le calcul de l’impôt sur le revenu, ...... Mesures contre la spéculation financière et immobilière. Elles entrainent un contrôle citoyen.
    Démocratie : Octroie immédiat de nouveaux droits d’intervention et de contrôle, et pouvoirs de décisions, aux salariés et leurs organisations, aux citoyens et à leurs élu-e-s.
    l’ensemble de ces mesures et dispositions sont intégrées dans la conception de Service Public.
    3- Nous nous y mettons toutes et tous ensemble comme pour le 29 Mai.
    C’est un peu court et pragmatique, mais en tant que communiste je suis sûr que la population attend quelque chose de fort et ambitieux.
    jean claude (cadre à la poste)

  • La gauche est un mythe qui pourrit nos luttes et empêche l’auto-organisation des opprimé-e-s. On le sait depuis bien longtemps mais on ne fait pas grand chose pour en tirer les conséquences pratiques (trop d’entre nous ont trop de pseudo-privilèges à perdre ?).

    A lire, comme amorce de réflexion et de prise de position :
    http://infokiosques.net/article.php....

    Voir aussi http://infokiosques.net/theme.php3?......

    • .../...On le sait depuis bien longtemps mais on ne fait pas grand chose pour en tirer les conséquences pratiques (trop d’entre nous ont trop de pseudo-privilèges à perdre ?).../...

      Je ne sais pas si tu parles de privileges que tu aurais ? oui non ? Ambigu...

      Bon t’es pour quoi ?

      Bon to site, là comme tu dis

      http://infokiosques.net/IMG/pdf/Nous_voulons_d_truire_la_gauche.pdf

      extrait :
      Ainsi pour détruire la gauche commençons déjà par ne plus être
      la gauche. Cessons de reproduire les schémas que nous
      critiquons.
      Cessons de revendiquer et de s’activer. Cessons de nous
      chercher des noms, de penser à notre image.
      Seule l’action compte. Maintenant il faut agir.

      Donc on ne revendique pas ni ne s’active, mais on agit... glups !

      Extrait :
      Systématiquement, la gauche doit devenir inexistante dans un
      mouvement qu’elle n’a pas insufflée. Commençons par détruire
      tout symbole de la gauche qui pourrait s’immiscer dans une
      lutte et qui participe à un phénomène de récupération, parfois
      certes inconscient mais toujours inexorable.


      Laver les esprits ? Détruire la gauche ?
      Précises un peu ...

      Extraits :

      Quand la contagion de la gauche sera maîtrisée, il n’y aura plus
      qu’à la détruire, cesser l’aliénation.
      Pour que l’individu-e qui lutte existe en tant que tel, pour qu’une
      lutte ne soit plus associée qu’à sa cause et non à ceux qui la
      maintiennent. Pour que les gens ne se complaisent plus dans
      une activité militante inefficace…

      L’alienation principale est celle que fait peser le capitalisme dans la tête des salariés, parler de la gauche en responsable de celle-ci est nul.

      Extraits :
      Nous savons que les rassemblements militants de la gauche,
      d’Evian au FSE, en passant par le Larzac ne mènent à rien.
      Nous savons tous que les manifestations ponctuelles, les
      grèves d’un jour n’apportent rien.

      Mélanges de reproches basés sur des problèmes réels de la gauche mais avec toujours un immense analphabetisme sur les raisons qui font que des courants de pensée differents existent dans ceux qui souhaitent une société meilleure ou lutter contre des aspects déplaisants de celle-ci ou construire des experiences plus humaines que le modele capitaliste...

      Les expériences de vie des gens sont differentes, les pratiques aussi, les experiences collectives et individuelles conduisent à des regards differents, legerement differents, enormement differents les uns des autres sur les remedes qu’il convient d’apporter.
      Ces differences se materialisent par des courants politiques, des partis, et ce sont des formes de rassemblements, d’expression de la diversité des points de vue. S’y attaquer , les considerer comme allogenes au bon peuple "sain" c’est l’ami Polpot ou le facho qui pointent le bout de leur nez...
      Cette conception des choses, qui parait ploum ploum et sympatique, à part sa haine des courants politiques, est une vieille histoire...mais un puissant danger contre les libertés des gens.
      Elle a servi notemment à essayer de cogner sur ceux qui ne partagent pas les points de vue de ceux qui estiment être la juste ligne.

      Au contraire, la reconnaissance que les partis, courants, groupements sont inherents aux mouvements de la société et sont une expression précieuse des sensibilités differentes doit conduire à l’invers de ce que propose notre ami, qui est une solution très douteuse.

      Contre toutes censures, contre toutes interdictions d’expression des courants politiques.
      La reconnaissance de la multiplicité de points de vue et de leurs expressions sous formes de partis mouvements organisations est justement ce qui permet de parler aux autres pour avancer.

      Même ton enemi necessite que tu le reconnaisses comme enemi pour pouvoir faire la paix avec lui.

      Copas

    • Beaucoup pensent au PCF, que de ne pas présenter un ou une candidate aux présidentielles mettrait notre parti en danger de mort, tout cela pour l’unique raison à mon sens que nous pourrions peser sur le PS en cas de victoire escomptée de celui-ci au second tour pour la participation aux"responsabilités" et sur les marchandages pour les législatives. J’en ai assez de cette politique politicienne qui a trouvé ses limites en 2002, et qui a failli nous faire disparître pour de bon.
      Pour le PS, c’est au Peuple de Gauche et à ses électeurs à se repentir de 2002 et du NON. Vat-on continuer à dépendre au nom d’un "réalisme" intéressé des choix de ce parti qui n’a rien changé de ses orientations et prétentions socio-libérales et hégémoniques ? Pour changer la politique, il nous faut se mobiliser avec l’enthousiasme des seules forces de terrain que sont les militants vraiment engagés à gauche et en pzrticulier ceux du NON avec ceux du PCF et de la LCR, en rappelant à ces derniers au passage que leur précédente alliance exclusive avec LO ne leur avait rien apporté et qu’il faut se méfier des votes "sanction" dont on peut bénéficier et qui ne reflètent en rien une adhésion aux idées et à l’action politique.
      Au PCF, nous savons pourtant que l’élection présidentielle quand on est seuls, nous est toujours défavorable, pourquoi s’obstiner, si on peut faire mieux avec une vraie candidature commune crédible. Bien sûr en tant que communiste , je préfèrerais MG BUFFET qui me semble la plus crédible compte tenu de notre représentation parlementaire et institutionnelle, car nous existons et nous agissons partout où nous avons des élus. Mais si cela ne suffit pas, je suis prêt à accepter une autre candidature, mais surtout pas d’opprtunistes qui ont souvent été mis en place et en valeur par le PS, la Droite et qui ont contribué à l’affablissement d’une force anti-capitaliste comme la nôtre, et je pourrais vous citer Bouchardeau du PSU dès 1981 et d’autres encore, alliés à un sectarisme du PCF qui ne doit plus avoir cours.

      JOÊL , des P.

    • je ne savais pas

      je ne savais pas qu’au sein du pc par exemple ,s’etaient regroupés tous les privilegiés , pour empecher l’auto organisation des opprimés et pourrir leurs luttes !
      ne le sachant pas j’ai adhéré au PCF , mais c’est à l’insu de mon plein gré , maintenant que tu m’a ouvert les yeux , je serais coupable de perseverer , aussi je quitte le PC et je m’autoorganise dés ce matin 8 heures .
      je vais commencer par aller acheter le pain et le journal , et je me convoque en A.G pour les autres luttes de la journée . non mais !!!
      claude de toulouse .

    • peut-être, plus simplement, faut-il comprendre que le PC a participé à la gauche plurielle, qui a privatisé, exonéré, participé de cette politique libérale de l’UE...

    • Le PCF a été touché, faute de s’être opposé radicalement aux dérives des gouvernements PS, qu’est-ce que ça change pour notre idéal si cela a été reconnu et analysé ? Robert HUE a "payé" pour cette ligne politique qui nous a coûté cher, il ne faudrait pas que ça recommence.Je me rappelle à cet effet les projets fumeux de société d’économie mixte (entree de capitaux privés à France Télécoms...) qui accompagnèrent les privatisations de JOSPIN . J’ai fait partie de ceux qui ont combattu concrètement ces orientations et n’a pas quitté le PCF, quand nous perdions beaucoup de camarades pour ces raisons.
      J. des P.

    • De Claude d’auvergne a Joêl de Pyrénées
      Mon Camarade. dans la procédure de vote interne au Parti, mon choix ne serat pas le tien pour une candidature a l’election presidentielle. Mais je reserve son nom aux camarades du parti.
      Au foot "On ne change pas une équipe qui gagne" je ne me souvient plus de ce qu’on fait quand un équipe perd inconsidérement ?.
      Encore une fois : des Communistes capables de faire aussi bien que les présidents de la 5° il y en a une tapée. Le niveau politique des questions posées a la télé sont du niveau des 90 secrétaires fédéraux, et d’une tapée de secrétaires de section.
      C’est vrai qu’il y a aussi le metier médiatique, mais ça, quand on est sinçere ça passe, et ça s’aprend, tu vois ?
      Fraternellement Claude