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M. Chérèque défend l’accord sur le régime d’assurance-chômag

Publie le vendredi 11 juillet 2003 par Open-Publishing

in : http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3208--327410-,00.html


M. Chérèque défend l’accord sur le régime d’assurance-chômage des
intermittents du spectacle

LEMONDE.FR | 11.07.03 | 11h19 • MIS A JOUR LE 11.07.03 | 12h07

Le secrétaire général de la CFDT estime que l’accord signé avec les
intermittents "n’est pas un accord scélérat".

Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a défendu,
vendredi 11 juillet, l’accord sur le régime d’assurance-chômage des
intermittents du spectacle que sa confédération a signé avec
l’Unedic, en déclarant que "ce sont les salariés du privé qui
financent" ce système.

"Ce n’est pas un accord scélérat", a affirmé M. Chérèque au micro
d’Europe 1, en se disant "plutôt triste" et "en colère, parce qu’on a
défendu le régime des intermittents du spectacle".

"On leur permet de travailler 510 heures, soit trois mois sur une
moyenne de 35 heures (par semaine) pour être indemnisés 8 mois. Aux
salariés du privé, on demande de travailler deux fois plus pour avoir
deux fois moins de chômage. Ce régime spécifique est payé par la
solidarité de tous les autres", a-t-il commenté. "Quand un
intermittent paie un euro, il touche dix euros et les neuf autres ce
sont les salariés du privé qui financent", a ajouté M. Chérèque, en
mettant vivement en cause la CGT du spectacle.

"On a voulu maintenir ce système qui est l’un des meilleurs au monde.
Le Medef voulait le supprimer", a encore plaidé M. Chérèque. Il a
indiqué que "les négociations ont commencé hier" (jeudi) pour étaler
l’application de l’accord jusqu’en 2005, pour "dire quelles sont les
professions qui ont accès au système et pour que le gouvernement
mette en place un contrôle pour les entreprises audiovisuelles qui
commettent des excès".

A propos de la CGT spectacles, il a souligné qu’il "distingue une
branche professionnelle de sa confédération" : " Je ne mets pas en
cause la confédération. Je suis très bien placé pour savoir que quand
une branche professionnelle est en désaccord avec sa confédération,
elle fait ce qu’elle veut."

Concernant les problèmes internes au sein de la CFDT, M. Chérèque a
noté qu’"à ce jour, 4 syndicalistes sur 1 500 ont décidé de quitter
la CFDT. C’est à la marge. Il y a une clarification politique et
c’est normal".