Liberté immédiate pour les six prisonniers bretons.

Prisons surchargées : liberté immédiate pour les six prisonniers
politiques bretons.

" Des prisons toujours surpeuplées ; des tensions, des incidents et
rébellions qui, périodiquement, explosent dans l’un ou l’autre des
établissements carcéraux ; une politique annoncée par le gouvernement
encore plus répressive "(…)La réponse du gouvernement Raffarin à ce
problème de surpopulation en prison, qui ne date pas de cet été, a donc
été de créer un secrétariat d’État aux " Programmes immobiliers de la
Justice " et d’annoncer la construction de nouvelles prisons. Cette
politique est menée depuis quinze ans par les gouvernements successifs,
sans régler le problème de la surpopulation carcérale, le nombre de
détenus augmentant avec celui des places disponibles. "(…) " le
gouvernement Raffarin affecterait 1,75 milliards d’euros aux nouvelles
prisons et centres fermés, jolie somme qui devrait donc passer
directement dans les poches des sociétés privées intéressées ".

Ces quelques lignes de Madame Viviane Dubois, parues dans
l’hebdomadaire " Lutte Ouvrière " du 23 août 2002, sont très
pertinentes.

Afin de contribuer à une diminution de la surpopulation carcérale, la
Coordination Anti-Répressive de Bretagne suggère la mise en liberté
immédiate des six prisonniers politiques bretons, tous en détention "
provisoire " :

Alain Solé, depuis trois ans, cinq mois et deux semaines ;
Kristian Georgeault, Paskal Laizé, Gaël Roblin et Stéphane
Philippe,
depuis deux ans, dix mois et deux semaines ;
Jérôme Bouthier, depuis un an, cinq mois et deux semaines.

Rappelons que la vie même d’Alain Solé est en danger : il souffre d’un
diabète de type 3 qui ne peut être soigné correctement en prison.

Pour la Coordination Anti-Répressive de Bretagne,
Le porte-parole,
Claude Le Duigou.