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Prolétaires armés du communisme
Battisti a été à la fin des années 70 l’un des fondateurs de ce groupe armé d’extrême gauche. A la différence des Brigades rouges, ces groupes, issus des franges les plus radicales des « autonomes », prônaient une lutte armée « diffuse » avec des structures plus souples.
Repentis
En 1980, l’Italie a voté une loi prévoyant de grosses remises de peine pour les terroristes acceptant de collaborer. Les dépositions des premiers repentis permirent de porter des coups durs aux groupes armés qui furent presque totalement démantelés entre 1981 et 1985.
François Mitterrand,
le 20 avril 1985
"Plus d’une centaine [de ces Italiens] sont venus en France, ont rompu avec la machine infernale, le proclament et ont abordé une deuxième phase de leur vie. (...) J’ai dit au gouvernement italien qu’ils étaient à l’abri de toute sanction par voie d’extradition."
« Non bis in idem »
Nul ne peut être jugé deux fois pour les mêmes faits. C’est un principe intangible de notre droit, qui figure à l’article 368 du code de procédure pénale : « Aucune personne acquittée légalement ne peut plus être reprise ou accusée à raison des mêmes faits, même sous une qualification différente. »
En 1998 la chambre d’accusation de Bordeaux libère Sergio Tornaghi en vertu de la règle Non bis in idem. Cet ancien des Brigades rouges, condamné en 1984 à la prison à vie, avait fait l’objet d’un « avis défavorable » de la chambre d’accusation de Paris en 1986. Il avait été à nouveau arrêté en raison d’une « nouvelle » demande italienne.