TCHAD : Comité de soutien à la journaliste de France3 "scandalisé" par les propos de RSF

Le comité de soutien à la journaliste de France 3 Marie-Agnès Peleran, retenue au Tchad avec des membres de l’association l’Arche de Zoé, se dit "scandalisé des allégations de Reporters sans frontières remettant en cause" son statut de journaliste, dans un communiqué publié lundi.

Le secrétaire général de RSF a indiqué au cours d’une conférence de presse que la situation était "un peu plus compliquée" pour Marie-Agnès Peleran, "qui a pris un congé pour partir, était membre de l’association et famille d’accueil, mais à qui son rédacteur en chef avait prêté une caméra pour faire des images". "Il faut la sortir de là, mais les conditions dans lesquelles ils ont été envoyés là-bas ne sont pas les mêmes", avait-il ajouté.

"Nous sommes scandalisés des allégations de l’association Reporters sans Frontières, qui remet en question le statut de journaliste de Marie-Agnès Peleran lors de son séjour au Tchad. C’est bien à ce titre que Marie-Agnès Peleran était présente. Pour preuve, les images tournées sur place avec une caméra de France 3 Méditerranée, images qui devaient par la suite servir au montage d’un documentaire", souligne le comité de soutien.

Dix-sept Européens, dont neuf Français, sont en garde à vue au Tchad dans le cadre de l’enquête sur la tentative controversée de transport en France de 103 enfants de la région.

Parmi eux figurent deux autres journalistes, le reporter de Capa Marc Garmirian et le photographe Jean-Daniel Guillou de l’agence Synchro X.

29.10.07 | 12h20