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Noël : attention aux fausses promotions ! L’Institut national de la consommation et l’UFC-QUE CHOISIR

Publie le dimanche 2 décembre 2007 par Open-Publishing
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Noël : attention aux fausses promotions
LEXPRESS.fr

 L’Institut national de la consommation et l’UFC-Que Choisir mettent en garde contre les pratiques des fabricants de jouets. Ces derniers sont soupçonnés de s’entendre sur les prix.

L’Institut national de la consommation et l’UFC-Que Choisir ont mis en garde mercredi contre les fausses promotions à Noël, épinglant en particulier un alignement des prix des jouets, au moment où le Conseil de la concurrence enquête sur une possible entente dans le secteur.

 "Les promotions sur les jouets n’existent pas à Noël ! Je n’ai trouvé aucune bonne affaire", affirme Elisabeth Chesnais de UFC-Que Choisir, auteur d’ une étude sur les prix d’une vingtaine de jeux, jouets classiques et nouveautés dans 11 enseignes spécialisées et de grande distribution.

L’étude, réalisée pour la deuxième année consécutive, montre que les prix restent très proches voire identiques dans toutes les enseignes, comme en 2006, lorsque l’UFC-Que Choisir avait comparé le prix de 60 jouets dans 13 enseignes.

Ainsi le jeu de construction "Camion Ferrari F1" de Lego est partout vendu au même prix de 49,99 euros, tout comme le jouet à bascule "Zèbre Tourni-rebond" de Fisher Price, à 59,99 euros.

"Il y a un vrai problème de non concurrence dans le secteur du jouet", estime Mme Chesnais, pour qui ces pratiques "s’apparentent à de l’entente sur les prix".

Le Conseil de la concurrence a lancé en septembre une enquête sur une entente éventuelle entre distributeurs et fabricants de jouets, dont l’audience contradictoire est prévue vendredi et samedi.

Selon la presse, Lego serait le constructeur le plus sanctionné, car il aurait mis en place une politique de prix "conseillés" et aurait en outre assuré son suivi, ce qu’a nié Lego.

En décembre 2005, le Conseil de la concurrence avait déjà sanctionné Carrefour, Casino, la société Buena Vista Home Entertainment et le grossiste SDO pour s’être entendus sur les prix des cassettes vidéo Disney pour enfants.

L’UFC-Que Choisir indique que dans un contexte d’alignement des prix, les promotions proposées dans les catalogues sont "de la poudre aux yeux".

L’association épingle en particulier les "promotions" de King Jouet et Toys "R" Us qui "sont identiques à l’euro près - et souvent au centime d’euro", voire plus élevées que les prix de la concurrence, qui elle ne fait pas état de promotion.

De son côté, le mensuel 60 millions de consommateurs (appartenant à l’INC) indique dans son numéro de décembre publié jeudi que les "promotions sont des attrape-nigauds", puisque les produits à prix cassés proposés dans les brochures sont souvent introuvables dans les magasins.

"Bien sûr, ces publicités attrape-nigauds surviennent surtout à l’occasion d’évènements commerciaux, comme à Noël, lors de la rentrée scolaire ou à l’ouverture de points de vente", indique Lionel Maugain, responsable de l’enquête chez 60 millions de consommateurs.

Cette enquête montre que les fausses promotions touchent tous les articles, en particulier la haute technologie. "Nous recevons une grande quantité de lettres de la part de consommateurs agacés par ces pratiques", indique M. Maugain. "Mais les consommateurs doivent savoir que la loi est de leur côté. Même si les magasins sont en rupture de stocks, les enseignes sont obligées de se réapprovisionner, aux mêmes conditions de prix, même si la période de promotion est passée", prévient M. Maugain.

Pour UFC-Que Choisir, le seul moyen de trouver des jouets à prix réduits serait d’utiliser des cartes de fidélité. Ainsi Carrefour et Auchan proposent aux détenteurs de leurs cartes une réduction de 25% et Casino 20% sur une "sélection hélas limitée" de produits.

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Messages

  • La grève de Noël est déjà commencée.
    8 commentaires
    La grève de la consommation La grève de Noël est déjà commencée.

    Cet appel s’adresse à ceux qui ont encore assez de revenu pour pouvoir décider de ...... ne pas dépenser.

    La grève de Noël, c’est celle de la consommation.

    Nous pesons beaucoup plus lourd dans l’économie en tant que CONSOMMATEURS qu’en tant que TRAVAILLEURS.

    Le pouvoir est au bout du rouleau parce que le mécontentement de ceux qui n’ont presque plus rien, et surtout des jeunes qui ne voient plus aucun avenir vivable dans cette société, va le submerger.

    Le pouvoir compte sur l’amélioration de ce qu’il appelle la "croissance" pour se maintenir encore quelques temps, juste le temps d’enrichir les riches encore un peu plus à nos dépens.

    Le pouvoir piétine nos droits de travailleurs, mais la seule grève du travail ne sera pas assez efficace pour le faire céder.

    Nous allons donc renforcer les grèves des travailleurs en faisant une grève générale de la consommation, qui fera d’autant plus mal au pouvoir qu’elle a lieu un mois avant Noël, et qu’elle ne cessera que quand nous aurons obtenu ce que nous voulons.

    Nous allons mettre en grève les consommateurs que nous sommes tous, en achetant le moins possible de choses et surtout aucune chose inutile, dans cette période de l’année où tout nous pousse, pour le plus grand bien de la consommation, à faire le contraire...

    Cette grève des achats s’appuiera sur les autres grèves, et les deux se conforteront dans un même mouvement inextinguible : en effet, pour que la grève (du travail) puisse durer, il faut des économies.

    Ces économies seront réalisées grâce à la grève de la consommation, la "grève de Noël".

    De : papasarko

  • Adresse d’INDECOSA-CGT au Président de la République

    Pouvoir d’achat :
    Le flatteur vit au dépend du
    consommateur salarié qui l’écoute !

    Maître salarié consommateur
    Sur un caddie perché
    Tenait en main un portefeuille bien rempli

    Maître Sarko
    Par l’odeur alléchée
    Lui tint à peu près ce langage

    « Hé bonjour, Monsieur le consommateur salarié,
    Que vous êtes joli, que vous semblez beau avec votre protection sociale, vos 35 heures, votre épargne… »

    Sans mentir, vous êtes nantis
    Si cela se rapporte à votre pouvoir d’achat
    Vous êtes le roi des ôtes de ce pays

    A ces mots, le salarié consommateur loin de se sentir de joie,
    A montrer sa belle voix, sans pour cela lâcher sa bourse,
    Il interpella Maître Sarko

    « Dis donc Maître Sarko, tu veux nous supprimer les 35 heures en exonérant les entreprises de toutes charges sociales, en imposant aux salariés consommateurs la franchise médicale pour cause de déficit de financement de la protection sociale. Non, maître Sarko, nous ne lâcherons pas, ni notre temps de travail, ni notre bourse !

    Maître Sarko, tu nous dis « vous pouvez vous faire payer les RTT non prises en les exonérant encore une fois de charges pour les entreprises », là encore qui va payer les pseudos déficits sociaux ?

    Maître Sarko, tu nous invites à passer nos dimanches au boulot alors que les événements récents en banlieue démontrent que plus le temps de travail des parents ne correspond pas à celui des enfants, cela contribue à casser les liens parents-enfants et à tout contrôle de ces derniers.

    Maître Sarko, tu as la volonté de financer la réforme universitaire afin de mieux la mettre sous la tutelle du patronat par la casse et la privatisation d’EDF encore une fois, ce sont les consommateurs salariés qui paieront la note par l’augmentation de l’électricité et du gaz. La seule annonce qui peut sembler positive c’est l’indexation de l’augmentation des loyers sur les prix (cela ne cache t-il pas que nous serions retourné dans un système inflationniste) auquel cas alors pourquoi si cela conduit à une baisse de la progression des loyers, pourquoi as-tu indexé l’évolution des retraites sur les prix et non sur les salaires ? N’est-ce pas pour réduire le niveau des pensions des milliers de retraités de ce pays ?

    En un mot, Maître Sarkozy revoyez votre copie.

    Pour notre part, nous exigeons le blocage des prix sur les tarifs EDF-GDF, les carburants et les produits de première nécessité !

    Nous pensons que la véritable réponse au pouvoir d’achat des Français passe par l’augmentation des salaires.

    Nous proposons :

     Un Smic à 1500 euros tout de suite.

     La transformation de la Loi Galland doit être accompagnée de la création d’un organisme d’évaluation des relations fournisseurs-producteurs qui devra être placé sous le contrôle et la responsabilité du Parlement. Il aurait pour mission le contrôle des prix, l’affichage et le suivi permanent. Il pourrait si nécessaire proposer temporairement le blocage du prix de tel ou tel produit. Il devra également examiner le rôle des centrales d’achats qui aujourd’hui constituent un monopole de fait et empêchent toute transparence.

    Nous demandons dans le domaine de l’énergie, une réversibilité des contrats et le maintien des tarifs régulés au-delà de 2010. Ces tarifs doivent être liés à la personne et non pas au site. Pour cela, il faut un service public de l’énergie.

    La loi sur le surendettement doit être révisée afin d’accélérer l’effacement total ou partiel des dettes sans passer par la procédure de rétablissement personnel. Il faut également améliorer la prise en charge des surendettés pour une réelle insertion vers l’emploi stable.

    Le droit au logement pour tous et sans discrimination nécessite en outre que les quittances (loyers et charges) n’excèdent pas 20% du revenu des ménages. Il faut accélérer la production de logements sociaux et faire respecter la Loi SRU (20% minimum) dans toutes les communes.

    Qu’on se le dise ! halte aux imposteurs.....