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DE GUY SE MOQUET-ON ?

Publie le vendredi 22 février 2008 par Open-Publishing
8 commentaires

Eglise de scientologie, Carla Bruni, Coups de main et de pieds dans les banlieues… tout pour faire diversion et nous éloigner des vrais problèmes de la vie quotidienne. Le pouvoir d’achat du Français qui, de moyen, a glissé à un niveau inférieur devait être la priorité du Président. N’avait-il pas dit qu’il « ferait tout pour le pouvoir… d’achat » ? Voilà qu’il jette le sujet aux oubliettes et le remplace par la priorité des priorités que serait le devoir de mémoire. Je n’occulterai pas le premier thème pour avoir l’occasion d’en parler plus tard, je m’attellerai au second l’estimant important puisqu’il indique qu’est en train de se mettre en place un système pernicieux, une idéologie que nous connaissons déjà mais qui ne dit pas son nom.

Sarkozy, Président de la République par la volonté des Français, a décidé qu’à la rentrée prochaine chaque écolier de l’hexagone devra connaître la vie d’un enfant juif déporté.

Par cette décision, frôlant le Tsarkozy-ukase, le Magistrat suprême tente de mettre en route, sinon de supplanter, le précédent devoir de mémoire semé par son prédécesseur notamment la reconnaissance de la responsabilité de la France de Vichy dans la déportation… disons des Juifs exclusivement, car ceux qui font l’histoire d’aujourd’hui n’en reconnaissent aucune autre.

La chose ne serait pas mauvaise en elle-même si elle ne cachait des intentions peu saines car, en réalité, ce n’est pas le devoir de mémoire qui intéresse celui qui a toujours favorisé, lui, la déportation… des étrangers.

Non !

L’homme veut faire en sorte que les enfants français d’aujourd’hui paient, inconsciemment, la faute de quelques ignobles individus qui contribuèrent par le passé à aider les Nazis dans l’exécution de leur sale besogne. Il désire faire croire que toute la France, petits et grands, hommes et femmes, jeunes et vieillards, a collaboré, qu’il n’y a jamais eu de résistants, que nous étions tous des antisémites et des « pédocides »*.

Cette pratique n’est pas pavée de bonnes intentions car elle s’inscrit dans une tactique plus globale permettant de mettre en place un système de « culpabilisation collective », d’opprobre que doit ressentir chaque Français ad vitam aeternam, de « faute » commise par tous à l’encontre de quelques uns afin d’ouvrir la voie à une idéologie que le Président ne dévoile pas mais à laquelle il est affidé et à lui laisser libre cours.

En dehors du traumatisme évident que cela provoquera dans l’esprit d’un enfant immature pour comprendre l’ignominie et le crime d’une idéologie nauséabonde, en dehors de la culpabilité subliminale qu’on veut lui inculquer, de la haine évidente qu’il portera à ses aïeux les jugeant criminels, de la honte infamante avec laquelle il vivra tout au long de son parcours, la décision, qui sous peu se transformera en ordre, ne fleure pas bon car à l’évidence elle ouvrira le champ aux interrogations légitimes dans une République multiconfessionnelle et colorée.

En effet, si la France, par Vichy interposée, a déporté des individus elle n’a fait, en réalité, que « collaborer » sans être l’ordonnateur.

A l’évidence, cela n’enlève rien à sa faute.

Mais que dire, alors, du massacre des enfants algériens ?

Dans ce dernier crime, la France coloniale en a été l’acteur principal, le donneur d’ordre.

Elle n’a pas déporté des enfants… elle les a froidement assassinés !

Il n’y en eut pas 11 000… depuis le Duc d’Aumale jusqu’à Charles De Gaulle soit pendant 132 années de colonisation… mais des centaines de mille !

Pourquoi n’y aurait-il pas devoir de mémoire pour ces enfants là ?

N’est-ce pas M. Sarkozy, maître du triple langage, qui affirmait en Algérie que la France d’aujourd’hui n’était pas coupable des crimes de celle d’hier et que de ce fait il ne pouvait y avoir repentance ?

Pas de repentance, donc, pour des crimes contre des enfants Algériens mais un devoir de mémoire pour des déportations d’enfants juifs ?

Deux poids, trois mesures !

Mais, on rétorquera le couplet habituel du : « ce n’est pas la même chose ! ».

Non, en effet, ce n’est pas la même chose car la France n’a pas tué des enfants juifs… elle les a déportés… mais elle a décimé des enfants, des familles, des villages algériens.

Doit-on faire porter le chapeau et le fardeau à nos enfants pourtant innocents de ces crimes ?

Certes, non !

Alors à quoi rime ce soudain devoir de mémoire ?

Comme je l’avais écrit par le passé, Sarkozy est un sioniste convaincu.

Il l’avait dit, l’avait clamé haut et fort et ne s’en cachait pas.

Pour preuve : faisant semblant de jouer « l’ouverture » il exécute sa politique teintée de Sionisme en recherchant les pseudo gauchistes comme :
 Dominique Strauss Kahn, dont l’aliénation à l’Etat d’Israel est incontestable,
 Bernard Kouchner, l’humaniste qui n’a jamais condamné l’Etat sioniste pour son génocide contre les Palestiniens et qui était pour l’intervention en Irak,
 Julien Dray, le frère du responsable du Betar Taggar,
 Jacques Attali, etc…

Quel serait le point commun entre tous ces individus sinon l’idéologie sioniste se superposant à l’appartenance de façade à un parti… français ?

Ce « devoir » que voudrait nous imposer le Président ne serait, encore une fois, qu’une vulgaire exploitation de la mémoire de ceux qui ont souffert, une future pièce de « l’industrie de l’holocauste » appelant dans un avenir très proche « réparations » au profit de l’Etat le plus démocratique du Moyen Orient.

Français, à vos bourses pour la future contribution à l’effort de guerre d’Israël !

Ainsi donc, après les démonstrations manifestes de la hiérarchisation des communautés le Tsar Kozy veut que nos enfants soient les serviteurs de l’idéologie sioniste.

Nous disons… NON !!!

*néologisme créé par l’auteur et signifiant "tueurs d’enfants"

Messages

  • antisémitisme larvé ?

    Quel serait le point commun entre tous ces individus sinon l’idéologie sioniste se superposant à l’appartenance de façade à un parti… français ?

    il y a certainement d’autres arguments à opposer

    Celui-ci est pour le moins plus que douteux

    • Pourquoi ? Ces gens ne sont pas "sionistes" ?

      Et être anti-sioniste c’est être antisémite ?

      Alors comme je suis anti-nazi, je dois être aussi anti-allemand.

      Et comme je deteste Hitler et les Nazis, je doit villipender Rosa Luxembourg ?...

      Et comme je hais Bush et les Néocons, je devrait haïr les Rosenberg, Michaël Moore, ou Sacco et Vanzetti ?

      Et si mes grand-parents ont été malmenés par Mussolini et les fascistes je doit haïr Gramsci et les Italiens ?

      C’est ça la rhétorique à atteindre ?

      Complètement con... Ou bien c’est toujours la même méthode d’intimidation qui continue ?

      G.L.

    • Antisémitisme larvé dites vous ?
      Le mal n’existe que dans l’oeil de celui qui voit dit un proverbe de mes amis arabes ! C’est vous qui pensez à l’antisémitisme... pas moi !

      Pour votre gouverne... ma mère est juive séfarade... Sémite donc (si l’on se rapporte au concept de "race" qu’il vous plait tant d’évoquer et qui n’existe pas !)

      Tout en restant dans votre mode de raisonnement éculé... une question s’iou plait : depuis quand Kouchner, Sarkozy, Strauss Kahn, Dray sont ils Sémites ?
      Bernard Henry Lévy, Attali...oui ! Pas les autres... à moins que vous ne sachiez même pas faire la différence dans votre propre conception des races déjà dramatiquement douteuse !

      Merci pour la contribution des autres.
      L’auteur

    • "Comme je l’avais écrit par le passé, Sarkozy est un sioniste convaincu. Il l’avait dit, l’avait clamé haut et fort et ne s’en cachait pas."

      En tant que tel, il ne fait que mettre en exécution une politique sioniste basée sur le devoir de la mémoire et de l’industrialisation de la shoah. La seule chose qui reste à éviter pour le moment est de faire que cette politique ne tende pas aussi à considérer la grande majorité des français (pour ne pas dire la quasi totalité) comme des palestiniens de et en 1948.

      D’ailleurs « GL 86.***.107.** » parle déjà d’antisémitisme larvé.

      hm

  • " la faute de quelques ignobles individus qui contribuèrent par le passé à aider les Nazis dans l’exécution de leur sale besogne." "En effet, si la France, par Vichy interposée, a déporté des individus elle n’a fait, en réalité, que « collaborer » sans être l’ordonnateur." ???

    Faut-il rappeler le rôle spécifique de Vichy et de sa police qui - sans attendre les ordres de l’occupant nazi - a fait le premier statut des juifs. Et surtout, alors que les nazis ne le demandaient pas (ils le feront plus tard), c’est Vichy et sa police qui ont été les précurseurs en étendant aux enfants les rafles. D’ailleurs, au même argument "humanitaire" que celui utilisé par le gouvernement vis à vis des sans papiers, "on ne sépare pas les familles". Faut-il rappeler (ce que Sarkozy "oublie" volontairement) que parmi les 11 000 enfants juifs déportés tous n’étaient pas français, loin de là, et comme toujours ce sont d’abord les étrangers qui ont commencé à trinquer. Faut-il rappeler qu’il ne s’agissait pas que d’enfants français, mais bien d’enfants de France, juifs et Tziganes.

    Prenons garde d’opposer les mémoires d’opprimés : la continuité est évidente entre les antisémites et les xénophobes, entre le Papon qui rafle les juifs pour les envoyer dans les camps de la mort et celui qui rafle les algériens et les fait jeter dans la Seine.

    • Ceux qui furent antisémites sous Vichy auraient pu être islamophobes & anti-arabes de nos jours.

      Tous les racismes sont liés, tous les racistes fonctionnent selon le même schéma. Tous méritent l’expression directe de notre colère.*

      (k)G.B., antiraciste.

  • Makhlouq, étant très attentif aux différents usages et mésusages du terme sionisme, et aux différentes formes de l’anti-sionisme, je souhaiterais que vous développiez davantage par l’exemple votre supputation concernant le "sionisme" de Sarkozy et de ses comparses.

    En quoi Sarkozy se révèle-t-il sioniste selon vous ?

    (k)G.B.

    PZ : Ceci est une vraie question, pas une interrogation ironique. :)

    • cher M. KGB,

      il ne sera pas nécessaire de s’étendre sur la définition de l’idéologie de Herzl... nous la connaissons tous et il faut être de mauvaise foi pour ne pas comprendre la négation d’un peuple.
      je la résumerai à cette phrase "un peuple sans terre pour une terre sans peuple".

      CELA SIGNIFIE PARFAITEMENT BIEN L’ABSENCE DE RECONNAISSANCE PAR LES PARTISANS DE CETTE IDEOLOGIE D’UN PEUPLE (PALESTINIEN EN L’OCCURRENCE) SUR SA PROPRE TERRE.

      cela signifie implicitement qu’il n’existe pas et que l’on a donc le droit de l’exterminer.

      Le sionisme c’est cela avant tout.

      Mais le Sionisme n’en est pas resté à l’idéologie de Herzl car il a évolué.

      C’est aujourd’hui :
       l’expansionisme
       l’apartheid
       l’exploitation de la mémoire des morts qu’Israel n’a jamais connus
       la négation des résolutions internationales
       la négation du retour des Palestiniens sur leur propre terre
       l’utilisation de la religion et sa prise en otage
       l’exploitation de la mémoire des morts appartenant à l’humanité
       le soutien indéfectible à la politique d’un Etat belliqueux et de ses dirigeants.

      Je me suis battu contre l’Apartheid... étais-je pour autant anti-blanc... ou anti chrétien ?

      Comprenez bien cher M. KGB que le Sionisme n’a rien à voir avec les Juifs... absolument rien.

      Pour votre information apprenez que les Sionistes avaient désigné aux Nazis tous les Juifs qui ne voulaient pas se rendre en Palestine. Les Sionistes avaient en outre d’excellents rapports avec Goebbels, Heydrich et Eichmann invité par eux en Palestine.

      Alors s’il vous plait ne jouez pas au jeu de l’"antisémitisme" avec moi... et ne tentez pas de me pièger... cela devient grotesque à la fin !

      merci