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Désobéir

Publie le vendredi 11 avril 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

Désobéir

25.3.08

Denis Robert

Un jour de juillet 1846, à Concord (Massachusetts, Etats-Unis) où il était né en 1817, Henry David Thoreau qui habitait une cabane au milieu de la forêt, croise un gendarme venant lui réclamer le montant de ses impôts. Thoreau qui allait chercher ses chaussures chez le cordonnier explique au gendarme qu’il refuse de payer cet impôt car il ne veut pas contribuer à financer la guerre. Le gendarme essaie d’arrondir les angles mais Thoreau ne veut rien savoir. Il est incarcéré et profite de ces mois de prison pour écrire

La relation de l’individu à l’Etat, qui deviendra après sa mort La Désobéissance civile. Le changement de titre et l’appui de Tolstoï, Gandhi puis, plus tard Hannah Arendt en feront un best seller planétaire. L’idée simple de Thoreau est qu’un citoyen peut se dresser contre l’Autorité de l’Etat pour être en accord avec l’idée qu’il se fait du bien, et donc du mal. Thoreau, après avoir hésité, a décidé de se battre pour la collectivité des hommes. Ce n’est pas un acte strictement altruiste. Il ne peut pas vivre autrement. C’est le seul moyen qu’il a trouvé pour résoudre un conflit interne.

Un honnête homme ne peut, selon lui, se contenter de pétitionner, de se lamenter ou d’attendre que les autres fassent le boulot à sa place. Il ne supporte pas qu’une nation dite libre entre en guerre et puisse avoir un sixième de sa population réduit à l’esclavage. Il est grand temps pour les honnêtes gens de se rebeller, écrit-il. Quitte à prendre le risque de la prison. Son livre deviendra la bible du mouvement civique américain des années 60.

Certains hippies le brandiront plus tard. Le gouvernement américain n’a ni la vitalité, ni l’énergie d’un seul homme en vie, car un seul homme peut le plier de sa volonté, note Thoreau qui ajoute : Il y a 999 défenseurs de la vertu pour un seul homme vertueux.

http://ladominationdumonde.blogspot.com/2008/03/dsobir.html

Messages

  • Merci.

    Cesser aussi de céder à la pression, à tous niveaux. Voir que la "puissance" de la ’globalisation financière’ qui se prétend fondée à réduire le monde à l’esclavage et à la famine n’est qu’un fabricant de papier sans aucune valeur. La valeur de son papier s’effondrera dès que les citoyens s’apercevront de cette supercherie mondiale. Elle le sait, c’est pour ça qu’elle redouble d’arrogance.
    Elle a lancé une course contre la montre pour nous lier pieds et poings, avant.

    Pour qu’une telle imposture s’effondre il suffit que cesse la CROYANCE qui lui a laissé les rênes.
    Pour couper les vivres à une dictature, il suffit de cesser d’en avoir PEUR.
    Et cesser d’en rire aussi, comme si elle ne savait pas ce qu’elle faisait. Rire, c’est une autre manière d’obéir.

    Cesser tout de suite de se laisser MANIPULER les uns contre les autres. Au contraire : soutenir les grèves et actions de ce qu’il nous reste de service public, nous opposer aux privatisations, discriminations, soutenir les actions de ce qu’il nous reste d’agriculture libre, de magistrature libre, d’économistes libres... Solidaires. C’est notre société tout entière qui est en jeu.

    Cesser de se laisser manipuler par les campagnes de dérision contre LES JUSTES, qu’ils soient DE GAUCHE OU DE DROITE. Ou d’une gauche différente ou d’une droite différente... La Résistance a seulement trié entre ceux qui aimaient la France et les collabos. Sinon elle n’aurait pas gagné nos droits sociaux.

    La dictature, elle, ne se trompe pas d’ennemi. Et ne perd aucun temps en débats idéologiques.

    Refuser aussi de se laisser envoyer manifester dans toutes les directions contre des pays qui font tout pour se libérer du terrorisme de cette finance dictatoriale... http://www.legrandsoir.info/spip.php?article6383

    A qui profite le rideau de fumée de la manipulation hautement médiatisée, qui nous détourne sans cesse de plusieurs questions, dont : sans le CONTRE POUVOIR exercé justement par ces pays là, qu’en serait-il actuellement de ce qu’il nous reste encore de sécurité ?
    On nous martèlera ensuite que la demande de certains de ces pays menace notre sécurité alimentaire en faisant monter les prix. La machine à fabriquer l’’insécurité’ et l’obéissance tourne à plein régime. Mais qui nous empêchera de regarder si (entre autres) le choix des biocarburants ou des OGM avait pour finalité notre sécurité alimentaire ?

    Des pays ont réussi à virer le FMI... ils partaient de plus loin que nous, pourtant. Mais l’essentiel : ils avaient identifié le danger.

  • OGM : la lettre accusatrice d’un sénateur contre l’UMP

    Lobbies | mercredi, 9 avril 2008 | par Vincent Nouzille

    Alors que l’Assemblée nationale vient d’adopter le projet de loi sur les OGM, « Bakchich » publie le contenu intégral d’une lettre au vitriol du sénateur UMP de la Manche, Jean-François Le Grand, à son président de groupe au Sénat. Il avait dénoncé le poids des lobbies des semenciers lors du débat sénatorial sur le projet de loi sur les OGM, ce qui lui a valu une mise au ban. Mais là, il se fâche tout rouge, et affirme ne pas vouloir accepter les « fatalités » et notamment celle « d’un monde selon Monsanto »

    Le sénateur Jean-François Le Grand est de plus en plus en colère contre les lobbies pro-OGM et certains élus de son camp. Dans un courrier adressé le 4 avril à Henri de Raincourt - président du groupe UMP au Sénat - le sénateur de la Manche s’en prend vigoureusement à certains de ses collègues et à certaines franges de l’UMP, qu’il accuse ouvertement de « désinformation » et de « caricature » à son encontre, notamment à la suite d’une émission de la chaine Public Sénat, diffusée le fin mars, portant sur le projet de loi sur les OGM. « On l’a exécuté, mais il bouge encore » commentait à l’antenne Jean Bizet, élu UMP rapporteur du projet de loi, en parlant de Jean-François Le Grand..........................

    http://www.bakchich.info/article3313.html

  • L’OLIGARCHIE ET LA DROITE ULTRA CONSERVATRICE AFFAMENT LES PAUVRES

    Le SCANDALE numéro un de l’année 2008 et qui risque de durer si on ne fait rien est traité dans un petit article en pages intérieures une journée pas plus, ou pire encore censuré dans la majorité des media. Le sujet fait peut être désordre pour les groupes de l’oligarchie propriétaires des media ou prescripteurs de la manne publicitaire. 1% des 1000 milliards de dollars de recettes pub permettrait de résoudre le problème.

    Le marché mondial de l’alimentation devrait être enseigné dans toutes les écoles du monde. Ce n’est pas la loi du marché équitable telle que nous le serine la propagande réactionnaire, mais la loi des plus riches. L’offre est sous la coupe des grands groupes spécialisés et financiers qui manipulent les cours. La demande priorise les riches (marchés du biocarburant, de la viande) et exclut le milliard de très pauvres. Le marché oligarchique tue. Retenons ces statistiques : 1000 MILLIARDS de $ payés par les banques centrales et contribuables pour les environ 100 groupes de l’oligarchie financiére privée à qui la droite en France et ailleurs a déjà donné le privilège exorbitant de la création monétaire. Mais on ne peut pas accorder soi disant 100 MILLIONS de $ pour les un milliard de très pauvres dont beaucoup sont en train de passer de la malnutrition à la disette puis à la famine : 10 MILLIARDS de$ par groupe d’un côté, 10 CENTS par très pauvre de l’autre.

    La droite qui a picoré quelques années à gauche (Kouchner et son quartet de social traitres) présente la chose comme une catastrophe "naturelle" alors qu’il s’agit bien sûr d’une catastrophe économique, sociale et surtout politique. On sait ce qu’il faut faire, le problème est à 99% politique, par exemple : 1- accroitre fortement l’aide alimentaire d’urgence 2-taxer les agrocarburants qui sont plus rentables que la nourriture pour les pauvres ; 3-informer et taxer le cas échéant la surconsommation de viande des riches à l’origine de multiples maladies et prioriser les protéines d’origine végétale qui consomment sept fois moins de céréales que par ex. la viande de boeuf ; 4- réorienter la politique agricole des pays pauvres prioritairement vers les produits alimentaires de base autoconsommés et non vers les exportations ; 5- Rétablir d’urgence le protectionnisme agricole pour les pays en développement qui sont soumis au dumping des céréales subventionnées du Nord. 6-Prioriser l’éducation de base de tous, particulièrement des filles et femmes les plus opprimées et analphabètes, ce qui permettra d’ajusterprogressivement la fécondité en fonction de la baisse de la mortalité dans les pays les plus pauvres et d’améliorer les techniques