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stop licenciements suite

Publie le mardi 14 avril 2009 par Open-Publishing

STOP LICENCIEMENT :

Depuis septembre la liste s’allonge par des plans de licenciements, des fermetures d’entreprises et d’usines comme par exemple Sony,
Les salariés de continental sont jetés à la rue (1200) après avoir accepté de travailler 40 heures,
PSA RENAULT ARCELOR SANOFI suppriment des emplois,
On peut noter des plans de licenciements à La Redoute et aux 3 Suisses, ce sont respectivement 672 et 674 suppressions d’emplois qui sont prévus, à L’usine picarde de Continental, le manufacturier allemand de pneumatiques est menacée de fermeture à L’imprimerie Moraut près de Rouen, Chez Valéo, la suppression de 1600 postes en France a été annoncée en décembre. Chez Caterpillar à Grenoble, c’est un plan de 733 suppressions d’emplois qui a été annoncé par la direction. A Gandrange en Moselle, c’est l’aciérie Arcelor Mittal qui va supprimer 575 postes à la fin mars. Etc.…..

Alors que les magasins Virgin Megastore ferment leurs portes aux Etats-Unis pour disparaître complètement d’ici à l’été prochain, que la chaîne Zavvi en Angleterre suit la même tendance en annonçant 22 fermetures, La Fnac Bastille est visée à son tour.

Parallèlement on constate la fin des CDD, DES INTERIMS,
La précarité progresse,

Face à cela des politiques comme par exemple Marie Georges Buffet et Mélenchon
Proposent des lois allant dans ce sens :
« Ne peut constituer un motif de licenciement celui provoqué si dans l’exercice comptable de l’année écoulée l’entreprise a distribué des dividendes aux actionnaires. »

Les séquestrations de patrons se multiplient et intéressent plus la population que les élections
Européennes qui ne pourront pas éluder ce dossier brulant.
La Demande est forte la colère et l’inquiétude gagnent tous les foyers.

Rappelons que selon la revue l’Expansion :

« Nicolas Sarkozy l’a claironné haut et fort le 5 février dernier : il faut que les entreprises partagent leurs bénéfices en trois tiers. Un tiers pour les actionnaires, un tiers pour les salariés sous forme d’intéressement et de participation aux bénéfices et un tiers qu’elles conservent pour financer leurs investissements et leur développement. _ Si on en croit les comptes de l’ensemble des entreprises françaises tels qu’ils ressortent de leurs comptes annuels...
Si on opère rigoureusement les reclassements nécessaires, il apparaît que pour un chiffre d’affaires global de 2 260 milliards d’euros, les entreprises (les sociétés non financières dans le jargon de la comptabilité nationale) avaient réalisé en 2006, 137 milliards de bénéfices avant impôts, soit 6 % de leur chiffres d’affaires. Elles avaient payé 41 milliards d’impôts sur les bénéfices, il leur est donc resté 95 milliards d’euros à partager. Là-dessus 71 milliards sont partis aux actionnaires (une fois déduits les dividendes que les entreprises ont elles-mêmes reçues de leurs filiales), soit 75 % du total, 15 milliards aux salariés sous forme d’intéressement et de participation, soit 16 % du total (2). Il ne restait que 9 milliards, soit 9 % du total, pour financer le développement des entreprises... Sans commentaires. »

Résultat des sociétés non financières en 2006, en milliards d’euros et en % du bénéfice après impôts

Des comités se constituent notamment au centre cde paris
Pour le rejoindre
martinelozanoi@yahoo.fr