surement des créations d’emploi !!! A moins que ....L

Le ministère de l’Education nationale, premier employeur de France, a annoncé mardi avoir lancé "une réforme majeure de son appareil administratif", afin d’en simplifier le fonctionnement pour ses usagers.

Cette administration de 3.000 personnes gère 1,3 million de fonctionnaires, et se perdait jusqu’à présent dans d’interminables méandres. Ses interlocuteurs - académies, universités.. - se heurtaient à la multiplication des interlocuteurs ou à des réponses différentes aux mêmes questions selon les services, a précisé Gilles de Robien.

La réforme veut améliorer "la lisibilité" du ministère et s’adapter aux critères de la loi organique de la loi de Finances, dans le cadre de la réforme de l’Etat initiée par Jean-Pierre Raffarin en 2002-2003.

Le ministère a précisé dans un communiqué sa volonté de "moderniser" son organisation pour "augmenter l’efficacité de son action.
Concrètement, trois grandes directions générales (enseignement scolaire, enseignement supérieur et Recherche) seront désormais accompagnées d’un secrétariat général qui comprendra notamment la lourde Direction générale des ressources humaines(et làon fera quoi ? ndlr. Des créations d’emploi ?).

Contrairement aux réformes d’autres ministères, le secrétariat général de l’Education nationale ne chapeaute pas les trois directions générales. Il est chargé de "tout ce qui va aider les trois pôles, qui correspondent aux principales fonctions du ministère", comme les affaires juridiques, la direction de l’évaluation et de la prospective ou encore la direction à la communication, a expliqué M. de Robien.

Nouveautés dans cette réorganisation, les créations à l’intérieur de la Direction générale de l’enseignement scolaire d’une délégation à l’éducation prioritaire et d’une mission de suivi des performances académiques.

Tous les postes de sous-directeurs et de chefs de service vont être republiés, permettant une rotation rarement possible en temps normal, a ajouté l’entourage du ministre.

Les quatre directeurs des grands pôles ont été nommés mardi en Conseil des ministres. Les trois directeurs généraux ont été reconduits dans la fonction qu’ils exerçaient déjà, Roland Debbasch à l’enseignement scolaire, Jean-Marc Monteil à l’enseignement supérieur et Gilles Bloch à la recherche et l’innovation.

Dominique Antoine, qui était directeur du personnel et de la modernisation de l’administration et qui a, à ce titre, conduit cette réforme, a été de son côté nommé secrétaire général du ministère