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un nouvel allié pour la droite : M. Valls

Publie le dimanche 9 mai 2010 par Open-Publishing
14 commentaires

Manuel Valls ne dit pas "non à la rigueur"

"Je ne dis pas non à la rigueur", a déclaré dimanche le député socialiste Manuel Valls, mais "à condition qu’il y ait un cap" et "des réformes de fond", comme celle "de la fiscalité".

"Je ne dis pas non à la rigueur -il faut toujours de la rigueur quand on gère les finances publiques - mais à condition qu’il y ait un cap, une politique qui allie efficacité économique, préparation de l’avenir et justice sociale", a-t-il déclaré sur Canal+, alors qu’il était interrogé sur le gel des dépenses publiques annoncé jeudi par le Premier ministre François Fillon.

"Si on ne connaît pas le cap, si on ne l’explique pas aux Français, ils vont avoir le sentiment que ce sont toujours les mêmes qui paient, pendant que d’autres échappent", a-t-il averti, tout soulignant qu’on "ne comprend pas très bien pourquoi" cette décision "vient aujourd’hui".

"Il faut assainir les finances publiques", a reconnu le député de l’Essonne, partisan d’un "devoir de vérité" sur le sujet, "sinon c’est la crise, la banqueroute, et ça nécessite l’intervention de l’Europe et du FMI comme on le voit en Grèce".
Mais "la rigueur pour la rigueur, ça n’a pas de sens s’il n’y a pas des réformes de fond, comme la réforme de la fiscalité (...) particulièrement injuste dans notre pays", a-t-il ajouté. "Il faut s’attaquer aux niches fiscales, (...) fusionner l’impôt sur le revenu" avec la contribution sociale généralisée (CSG), et faire "une réforme de la fiscalité locale", a-t-il proposé.

Seul le quatrième paragraphe est interessant.Tout le reste en découle.
Rien à ajouter........Si les grecs l’entendaient.....
Qu’attend -il pour adhérer à l’UMP ? On le comprendra très bien.

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