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13 Octobre, manif à Paris. Défendre le droit à la santé, le refus de la franchise médicale,....

Publie le jeudi 11 octobre 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

Défendre le droit à la santé, le refus de la franchise médicale, la réparation des accidents du travail, la reconnaissance des travaux pénibles

Manif du 13 octobre 2007 : le tract de la Cgt

L’avenir de notre système de protection sociale se joue au cours des mois qui viennent. Nicolas Sarkozy, dans son discours du 18 septembre, n’a pas caché ses intentions. Tout en vantant les mérites du système de sécurité sociale solidaire, il a ouvert la voie à une individualisation et une privatisation de la couverture sociale. Au cœur du débat, se trouve la question du travail, de son contenu, de sa place.

Un véritable système solidaire

La Cgt veut que la réalité des conditions de travail soit connue et reconnue. Elle veut que la réalité d’aujourd’hui change.

Une réparation synonyme de justice suppose que :

 * les victimes du travail soient indemnisées par la prise en compte de la totalité des préjudices subis ;
 * la retraite anticipée soit préservée pour les victimes de l’amiante ;
 * la reconnaissance dans tous les régimes, d’un droit à départ anticipé en retraite pour les salariés qui ont exercé des travaux pénibles et astreignants soit effective.

Il faut développer la prévention parce que l’homme, la femme au travail ne sont pas une variable d’ajustement. Il s’agit :

 * de développer la prévention dans les entreprises pour supprimer les risques professionnels ;
 * d’instaurer un vrai droit d’expression des salariés et d’imposer le droit et la négociation sur l’organisation du travail ;
 * de mettre en place un système de financement des accidents de travail et des maladies professionnelles qui incite les employeurs à la prévention.

Un nouveau financement
Le Président de la République présente la réforme des régimes spéciaux comme la solution au financement de la retraite. C’est faux !
Les concernés par ces régimes ne représentent que 2 % de la population active.
Non, tout cela est fait pour cacher l’objectif d’une nouvelle aggravation des conditions d’accès à la retraite pour tous les salariés du privé et du public.
Il annonce d’ailleurs “une troisième réforme du système de retraite” début 2008.
Le cœur du financement de la Sécurité sociale, c’est l’emploi.
Une réforme de la cotisation patronale qui fait payer plus les entreprises qui suppriment des emplois est indispensable, et non pas continuer à exonérer les entreprises de cotisations sociales.
D’autant que le manque à gagner pour la Sécurité sociale s’élève déjà à 25 milliards d’euros !
Cela doit être mis sur la table.

Un rendez-vous commun des salariés du privé et du public le 13 octobre à Paris

Pour la Cgt, il ne s’agit pas de défendre un statut quo qui laisse des millions de salariés et de citoyens à l’écart d’une véritable protection contre l’exposition aux risques professionnels et sociaux, mais bien de gagner de nouvelles protections et d’obtenir dans tous les domaines les réparations justifiées.

Deux associations de salariés, la Fnath et l’Andeva appellent à participer à une manifestation nationale, à paris, le 13 octobre sur ces revendications. La Cgt s’est jointe à cet appel. D’autres organisations devraient les rejoindre.

Pour défendre le droit à la santé,
le refus de la franchise médicale,
la réparation des accidents du travail,
la reconnaissance des travaux pénibles,
Ensemble le 13 octobre à Paris.


Pour le Nord
 Construction 1 bus mutualisé avec l’Energie (départ Douai).
 Agroalimentaire ; 1 bus mutualisé avec l’UL de Seclin et les Municipaux (départ Seclin).
 UL Lille : 1 bus (mutualisé avec l’Energie et le CHR de Lille).
 UL Seclin : 9h00 Union Locale CGT de Seclin,
Place St Piat - BP 90136 59471 SECLIN Cedex tél : 03.20.90.11.61. fax : 03.20.96.82.21.

 UL Valenciennes, Onnaing 1 bus Denain, St Amand
 UL Dunkerque 2 bus (contacts pris avec les mairies pour le financement des bus).

 Verriers d’Aniche et 1 bus (mutualisé avec l’Addeva) de Masnières (Un 2ème bus n’est pas à exclure si besoin)

 UL Maubeuge - Fourmies 1 bus (cofinancé par la Mairie de Louvroil). Aulnoye

 UL Douai 1 bus

 UL Armentières et Hazebrouck 1 bus

 UL Halluin et Tourcoing 1 bus

pour les horaires et points de rendez-vous précis : appelez l’UL CGT la plus proche

Coordonnées des Unions locales sur www.cgt.fr (notre réseau)


Remarque : des manifestations sont aussi organisées dans les villes de province contre les franchises médicales ; par exemple


samedi 13 octobre à lille : manif’ contre les franchises médicales

Contre les franchises médicales et pour l’accès aux soins pour tous :

manifestation à Paris, Lille et dans toute la France le samedi 13 octobre 2007 !

Dans le prolongement de la journée nationale de débats et de mobilisation du 29 septembre 2007, le collectif national d’associations, de syndicats, de partis « contre les franchises médicales, pour l’accès aux soins pour tous » appelle à une nouvelle journée d’action le 13 octobre 2007.

Cette journée se traduira par une manifestation nationale à Paris à 14h00 place Vendôme (départ de Lille en bus à 9h, métro porte d’Arras) et des manifestations dans les principales villes du pays.

Dans le Nord Pas-de-Calais, le collectif appelle :

 partout où c’est possible, à élargir l’action et à constituer des collectifs locaux au plan des localités

 et à manifester à Lille le samedi 13 octobre 2007 (rassemblement à 15h30, place des Buisses, Euralille).

Premiers signataires : Aides 59/62, Ligue des Droits de l’Homme, ATTAC, FSU, SNES/FSA, Union syndicale Solidaires, SUD santé Sociaux 59/62, SDEN CGT 59, Union syndicale de la Psychiatrie, Union régionale interpro des syndicats CNT 59/62, Verts Nord NPDC, Jeunes Verts, les Alternatifs, LCR 59/62, CFDT Lille, PCF Nord, CSP 59, Coordination Communiste 59/62, PRS 59-62, UFAL Lille, UNSA EPSMAL, AC Nord Pas de Calais, Nouveau Planning familial Lille...

Messages

  • 30.000 manifestants à Paris aujourd’hui.

    Une colère froide, impressionnante, pour réclamer justice

    P. Bardet

    • Heureusement que tu es là camarade car la TV minimise à fond pire que d’hab.et semble vouloir nous faire avaler qu’il n’y avait que très peu de monde.De plus les différentes stations mettent l’accent uniquement sur les "accidentés"et "victimes de l’amiante"ce qui a pour effet de retirer l’essentiel :"NON AUX FRANCHISES".
      Merci à toi.

      François Pellarin

    • une précision : voici le communiqué de l’ANDEVA et de la FNATH que j’ai oublié de publier

      Si la FNATH et l’ANDEVA se réjouissent de voir que leur appel à manifester le 13 octobre est soutenu par de nombreuses autres organisations, elles souhaitent notamment en rappeler clairement les mots d’ordre.

      Cette manifestation des victimes d’accidents du travail et des maladies professionnelles est centrée uniquement sur la question des risques professionnels et a principalement pour but :
       de réclamer une meilleure indemnisation des victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles,
       de s’opposer à la transposition en l’état des accords signés entre les partenaires sociaux – à l’exception de la CGT et de la CFE-CGC – sur la prévention et la réparation des risques professionnels, et notamment à la remise en cause de la définition de la faute inexcusable de l’employeur donnée par la cour de cassation en février 2002,
       de réclamer une politique de prévention plus ambitieuse, à la hauteur des enjeux de santé publique que sont les conséquences des risques professionnels,
       de s’opposer à toute remise en cause de l’allocation de cessation d’activité des travailleurs de l’amiante (Acaata) et de réclamer au contraire un accès au droit plus large et plus équitable pour toutes les catégories de travailleurs qui ont été exposés de façon significative à l’amiante, ce qui réduit leur espérance de vie.

      La manifestation du 13 octobre a également pour mot d’ordre la suppression des franchises médicales, en ce qu’elles portent gravement atteinte au droit à la gratuité des soins des victimes de risques professionnels et revient à leur imposer de financer eux-mêmes leur réparation.

      La FNATH et l’ANDEVA, soutenu notamment par la CGT et la Fédération des Mutuelles de France, n’appellent à manifester qu’à Paris et n’organiseront pas de manifestations décentralisées.

      http://andeva.fr/?Manifestation-du-13-octobre-Les

      et le communiqué de la FSU

      Pour un financement solidaire de l’assurance-maladie Contre les franchises Pour le droit à la santé pour tous et la prévention des risques au travail

      Avec les franchises, les malades paient pour les malades

      Les franchises contenues dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) succèdent à des déremboursements successifs (forfait hospitalier, forfait d’un euro, etc…). De ce fait, la part qui reste à la charge des patients s’accroît, quel que soit leur revenu (240 euros en moyenne par an et par personne actuellement). Le gouvernement prétend vouloir réduire les dépenses. Pourtant, tous les chiffres le montrent, ce sont les pays qui « socialisent le plus la dépense » qui la maîtrisent le mieux, l’exemple des Etats-Unis est éclairant : avec 40 millions d’américains sans assurance maladie et alors que la part des dépenses de santé dans le PIB est de près de 15 %, la part de la dépense publique de santé n’y est que de 40%. On le voit, l’objectif réel n’est pas de réduire la dépense de santé globale, mais d’en diminuer la part socialisée, et de la transférer sur l’assurance privée.

      La lecture des comptes de la santé montre que la dépense moyenne de santé a augmenté pour les ménages et diminué pour la Sécu. Le gouvernement n’a pour seul argument que la responsabilisation c’est-à-dire la culpabilisation des malades. Mais qui va chez le médecin pour le plaisir ? Le gouvernement utilise la compassion envers les malades d’Alzheimer, pour faire payer davantage tous les malades, quelles que soient les pathologies. Et on sait bien que les dépenses de santé sont concentrées sur un nombre restreint de patients lourdement malades (la moitié des dépenses d’une année sont générées par environ 5 % des malades). Les patients atteints de maladies graves doivent-ils être doublement pénalisés ?

      Les franchises renforcent les inégalités de santé

      Près de 10% des patients n’ont pas de complémentaire. Pour beaucoup, ces franchises vont constituer un nouvel obstacle financier. Certains vont retarder une consultation, voire renoncer à se soigner. Les pathologies s’aggravant sans soins, le recours à la médecine hospitalière sera plus important et donc plus coûteux, et la guérison plus aléatoire. Les franchises sont donc inefficaces du point de vue de la dépense, en terme de santé publique et elles dégradent encore davantage les inégalités sociales face à la santé (il y a toujours environ 7 ans d’écart d’espérance de vie entre un ouvrier et un cadre)

      Le travail rend malade, le travail tue

      Nicolas Sarkozy parle beaucoup du travail, il faudrait « travailler plus pour gagner plus », il faudrait travailler plus longtemps pour avoir une bonne retraite. Mais il se garde bien de s’interroger et d’interpeller les employeurs, qu’ils soient privés ou publics, sur les contenus du travail, et les politiques managériales qui mettent en concurrence les salariés. Et les troubles musculo - squelettiques, les accidents du travail, les maladies professionnelles, les risques psycho-sociaux sont sous-déclarés par les employeurs. Les « zolas », comme les ont surnommés les chercheurs de l’enquête Sumer sur les conditions de travail, devront-ils eux aussi pâtir de ces franchises ?

      Le gouvernement doit retirer son projet de franchises

      Pour la FSU, d’autres réponses sont possibles

      La sécurité sociale solidaire a encore de beaux jours devant elle

      Nicolas Sarkozy estime que notre modèle social n’est plus viable, il propose un nouveau contrat social, fondé sur toujours plus d’individualisation. Mais nous estimons que le système solidaire fondé sur les principes « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins », est toujours d’actualité. Pour combler le déficit, il faut une politique ambitieuse d’emplois et de salaires. Il faut revenir sur les exonérations de cotisations sociales qui n’ont pas fait la preuve de leur efficacité et qui viennent encore d’être renforcées avec la loi TEPA. Et l’état doit rembourser ses dettes (5milliards en 2006) Il faut élargir le financement de la sécurité sociale aux revenus financiers aujourd’hui largement exonérés. Les charges indues, comme le coût de maladies professionnelles imputé au régime général soient réellement prises en charge par les employeurs. Il faut mettre en débat ce que la sécu, fruit du travail socialisé, doit rembourser. Il faut faire vivre la démocratie sanitaire, et non se contenter de quelques paroles d’experts même si leur avis est utile.

      Il faut une autre politique de santé

      Le gouvernement a instauré un parcours de soins, qui n’améliore en rien l’efficacité du système. Véritable maquis tarifaire, il ne modifie en rien les pratiques des médecins, pire encore, il a considérablement accru les dépassements tarifaires qui sont dans certaines régions de véritables franchises occultes. Il est indispensable de redonner à l’hôpital public toute sa place dans l’organisation du système de soins. Alors qu’il est financièrement étranglé et que le projet de loi prévoit la généralisation de la tarification à l’activité que nous contestons. Nous souhaitons une nouvelle organisation du système de santé, qui mette en oeuvre une vraie coordination des soins entre professionnels de santé, l’engagement d’une réflexion sur le paiement à l’acte, la lutte contre le lobbying des industries pharmaceutiques qui pèse sur la prescription médicamenteuse :
       une large politique de prévention dans tous les domaines, par les dépistages, par une vraie éducation à la santé qui permette notamment de lutter contre les déterminants sociaux de santé - une juste indemnisation des victimes d’accidents du travail, et des maladies professionnelles
       une réelle prise en compte des risques environnementaux

      C’est pourquoi la FSU vous appelle à manifester massivement le samedi 13 octobre à Paris (départ 14h place Vauban)

      Cette manifestation, initiée par la FNATH (accidentés de la vie) et l’ANDEVA (victimes de l’amiante) est soutenue par plusieurs organisations syndicales dont la FSU et la CGT, ainsi que les mutuelles de France et le collectif national contre les franchises et pour l’accès de tous aux soins.

      et pour terminer, celui des Mutuelles de France

      Les Mutuelles de France appelle à la manifestation du 13 octobre à Paris

      La Fédération des mutuelles de France invite l’ensemble de ses groupements à participer au succès de la manifestation organisée le 13 octobre à 14 H par l’ANDEVA et la FNATH dans les rues de la capitale.

      Rendez-vous des Mutuelles de France à 13 H, Angle du Bd Montparnasse et de la rue de l’Arrivée

      L’importante manifestation organisée à Paris le 13 octobre par la FNATH et l’ANDEVA à laquelle s’est jointe la Fédération des mutuelles de France est l’occasion de mettre au centre du débat public la question de la santé au travail, de la réparation et de l’indemnisation de toutes les victimes de maladies ou d’accidents professionnels.

      La FMF se réjouit de la mobilisation des mutualistes qui se préparent à manifester en nombre dans les rues de Paris. En effet, la participation des Mutuelles de France s’annonce très significative comme en témoignent l’importance des délégations qui vont venir du Sud-est de la France à bord d’un train spécial et par cars de plusieurs autres régions.

      La Fédération des mutuelles de France renouvelle son appel afin d’amplifier encore cette mobilisation mutualiste car dans le contexte actuel, ou les malades, avec les nouvelles franchises prévues par le PLFSS 2008, sont clairement désignés comme les responsables des difficultés de notre protection sociale, la reconnaissance des risques professionnels et leur juste réparation et indemnisation devient un enjeu primordial.
      Cette mobilisation vient rappeler que la protection de la santé des individus relève de responsabilités collectives liées à l’organisation du travail et à notre environnement. C’est la raison pour laquelle la suppression des franchises taxant les malades sera au cœur des revendications portées par la manifestation de samedi.

      Le rendez-vous des Mutuelles de France est à 13 heures à l’angle du Bd Montparnasse et de la rue de l’Arrivée.

      sans oublier le Collectif national contre les franchises et pour l’accès de tous aux soins
      http://www.contre-les-franchises.org/spip.php?article119

      J’espère avoir été à peu près complet

      voici l’une des rares dépêches

      http://fr.news.yahoo.com/ap/20071013/tfr-social-travail-maladie-manifestation-56633fe_2.html

      P. Bardet