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30.10 : Journée Européenne de LUTTE POUR LES DROITS SOCIAUX

Publie le samedi 25 octobre 2003 par Open-Publishing

A l’appel d’AC !, STARTER, Collectif des Chômeurs et Précaires, Collectif
des Intermittents, Résistances, Collectif pour les droits des Femmes,
ATTAC-14, CNL-14, CFDT Transport-BN, CGT Mission Locale, CGT Santé et
Action sociale14, FSE Caen, FSU-14 dont SNU-ANPE, SOLIDAIRES-BN(Sud), UNEF
Caen, ANPAG, LCR, PC-14 , PS-14

CHÔMEUR(SE)S, PRÉCAIRES, RMISTES et SALARIÉ(E)S
HALTE au GOUVERNEMENT et au MEDEF

Le 30 Octobre 2003, Journée Européenne
de LUTTE POUR LES DROITS SOCIAUX

à CAEN 18h : Manifestation devant la Préfecture
contre la suppression massive des allocations et des emplois

Avec AC !, Starter et le Collectif des chômeurs et précaires
A partir de 11 h : Accueil des Chômeurs, Précaires et Rmistes
au Théâtre 32 rue des Cordes 12h. repas solidaire, 13 h 45 départ en action.

L’ Europe libérale détruit les droits sociaux !

Au cours du 20e siècle, aux prix de luttes incessantes, les " Droits
Sociaux " : emploi, revenu, logement, éducation, santé et retraite étaient
devenus, même de manière insuffisante, une réalité pour beaucoup. Depuis
plus d’une décennie, les libéraux s’évertuent à remettre en cause ces
droits dans toute l’Europe. Dans tous les pays où ils existent , on assiste
à la casse des protections sociales : allocations chômage, minima sociaux,
sécurité sociale et services publics. Le développement du chômage de masse
et de longue durée reste l’arme principale pour atteindre cette régression
sociale sans précédent sur le continent le plus riche de la planète. Cela va
encore s’aggraver avec un projet de constitution pour l’Union Européenne qui
ne garantit aucun de ces droits.

La France de Raffarin…aussi !

Le chômage ne cesse de progresser et va atteindre la barre des 10 %. Le
gouvernement laisse faire les patrons qui licencient et ferment les
entreprises en cascade. Hier, Moulinex était démantelé, aujourd’hui Philips
et des dizaines d’autres suppriment dans la région des postes de travail.
Les femmes, surtout, subissent les CDD à temps partiel De son coté, l’Etat
élimine des milliers d’emplois dans les services publics. Les emplois jeunes
et les pions sont <> par des assistants d’éducation moins
nombreux et plus précaires.
L’entente est totale entre le gouvernement et les patrons pour réduire
massivement les droits aux allocations chômage de celles et ceux qu’ils ont
licenciés (Allocations ASSEDIC, Allocation de Solidarité Spécifique et
Revenu Minimum d’Insertion et le Revenu Minimum d’Activité) Des projets de
réforme du service public de l’Emploi (ANPE et AFPA) et du Code du Travail
sont annoncés. Ces mesures sont l’application des orientations européennes
définies en accord avec les gouvernements des Etats membres de l’Union. On
les retrouve dans les autres pays, comme récemment en Allemagne.

RAFFARIN comme ses homologues européens veut offrir au patronat,
une main d’œuvre toujours plus précarisée et exploitable.

RAFFARIN et SEILLERE
Précipitent des centaines de milliers
de CHOMEURS, de PRÉCAIRES et de SALARIÉS
Dans la pauvreté et la misère.

Depuis des années les attaques contre les chômeurs sont incessantes.

La dernière convention Unedic du 20.12.2002, signée par le Medef, la Cfdt,
la Cftc et la Cgc, agréée avec la "bénédiction" de Raffarin/Fillon, durcit
les conditions d’accès et réduit les durées d’allocation. Elle va exclure
856700 chômeurs et précaires du système d’indemnisation, alors même qu’ils
ont cotisé et ouvert des droits Dés janvier 2004 ce sera prés de 300 000
personnes qui vont voir leurs droits prématurément s’arrêter.
Le 28 juin 2003, les mêmes syndicats minoritaires signent avec le patronat
un accord sur le régime spécifique des intermittents du spectacle et de
l’audiovisuel qui remet en cause leur statut. Il en rend plus difficile
l’accès et il en exclura 30% d’entre eux.

Le RMA n’est qu’un Revenu Maximum d’Assujettissement à "l’emploi "
précaire.

Les chômeurs sont un terrain d’expérimentation qui vise l’ensemble des
travailleurs. En premier lieu, le Revenu Minimum d’Activité va contribuer à
détériorer la situation des RMIstes. Avec un mi-temps, actuellement ils
peuvent percevoir 860€ .Avec le RMA ils ne toucheraient que 550€. Les
Rmistes, après avoir été des pauvres sans travail, deviendraient des
travailleurs pauvres. Ensuite, au-delà de l’attaque contre les revenus des
plus pauvres dans cette société, c’est la déstabilisation du marché du
travail qui est visée par Raffarin et le MEDEF, c’est aussi la remise en
cause du SMIC.

Ce sont des vies de misère que l’on nous prépare

Pour 2004, le Gouvernement restreint l’accès à l’ASS et limite sa durée :
150 000 seront précipités vers le RMI et rien pour 50% d’entre eux D’ici
2005, plus de 400000 personnes perdront cette allocation (410€ par mois
 !)L’UMP propose à ceux qui n’auront rien l’entrée directe dans le RMA !
La logique est bien huilée : à un bout de la chaîne les patrons
licencient, au milieu le Medef et ses alliés décident des conditions
d’indemnisation et au bout du compte le patronat réembauche au RMA pour 3€
de l’heure….

Les laisser faire sur le chômage
c’est permettre toutes les attaques
contre le Code du Travail et la Sécurité Sociale

LE SMIC AU MOINS C’EST LE MINIMUM POUR VIVRE

Contacts : AC ! 06 81 56 99 97 (ac.caen@free.fr), STARTER 02 31 44 18 76 /
06 72 00 38 90
Collectif des Intermittents 02 31 93 30 94 / 06 15 56 33 26
Le tract du 8 octobre 2003 est disponible sue le Site
www.resistances-caen.fr.st
Caen, le 24 octobre 2003