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9EME COLLECTIF DES SANS-PAPIERS

Publie le lundi 1er mars 2004 par Open-Publishing

9EME COLLECTIF DES SANS-PAPIERS
21 TER, RUE VOLTAIRE
75011 PARIS
TEL : 06-03-58-39-59 // FAX : 01-43-72-15-77

COMPTE-RENDU DE L’OCCUPATION DE LA PERMANENCE DE SARKOZY A NEUILLY, DU JEUDI 29 JANVIER 2003

Nous sommes arrivés aux alentours de 16H30 à la Permanence électorale sarkozienne. Si, nous avons choisi d’y revenir, après un premier passage en janvier 2003, c’est parce que la situation des sans-papiers est de plus en plus alarmante et dramatique. Nous soulignons une forte présence de sans-papiers (hommes, femmes et enfants), ainsi que de nombreux soutiens lors de cette occupation, au total une centaine de personnes.

Il nous a été proposé un rendez-vous avec le Cabinet du Ministre. Vers 19H00, nous avons été reçus au Ministère de l’intérieur, où nous avons pu exposer la situation dramatique que vivent les sans-papiers.

Les principaux points soulevés par le Collectif :
  La volonté des décideurs politiques de maintenir les sans-papiers dans la précarité en refusant leur régularisation malgré des preuves de leur présence de plusieurs années, leurs attaches familiales, les craintes qu’ils encourent en cas de retour dans leurs pays d’origine, ou tout simplement leur participation dans l’économie de ce pays…
  Les pratiques répressives des préfectures dans le traitement des dossiers, l’arrestation et l’expulsion de personnes convoquées en vue d’une régularisation (…), même les personnes ayant des annulations d’arrêtés de reconduite se voient attribuer des APS (Autorisations provisoires de séjour) qui ne les autorisent pas à travailler pendant 2 ans, voir plus.
  Le durcissement de l’actuelle loi qui est de plus en plus répressive : Pourquoi des hommes et des femmes doivent attendre 10ans dans la précarité et dans des conditions de vie indignes pour pouvoir prétendre à soi disant "une régularisation" (carte temporaire d’un an) ? Pourquoi des personnes qui encourent de réels dangers dans leurs pays d’origine sont jetées dans la clandestinité ? etc…
Après l’exposé de différents autres problèmes des sans-papiers, une promesse de suivre de près l’évolution du réexamen des dossiers en préfectures nous a été faite, ce qui a été confirmé de leur part par un courrier.

Nous tenons à remercier tous les soutiens qui sont restés jusqu’au bout avec nous.
Pour ce qui nous concerne, nous restons mobilisés et déterminés jusqu’à la régularisation de tous les sans-papiers, et nous nous donnons rendez-vous
le mercredi 3 Mars 2003 à 17H00 à la Place Chassaigne GOYON (Métro : St Philippe du Roule,
Ligne 9)