A Tarnac, la vie en marge a repris

"A Tarnac, la vie en marge a repris" annonce le Journal du Dimanche en Une, à propos de Julien Coupat et de huit autres personnes, basées dans le village de Tarnac, accusées d’avoir saboté une ligne TGV en novembre 2008.

Les arrestations, les interrogatoires, les mises en examen, la détention provisoire" ont "validé leurs thèses sur l’état policier" et les ont "confortés dans leur vision du monde"
"L’épisode a aussi suscité un élan de sympathie durable, notamment de la part des villageois qui ont refusé de voir dans ces voisins, des enfants de Baader et des Brigades Rouges."

Dans un encadré accompagné d’un portrait de Coupat en décembre 2008, le journal explique que "Coupat veut bien discuter mais refuse que ses propos soient cités entre guillemets."
"L’enjeu du moment est de ne pas se radicaliser. Selon lui, les politiques antiterroristes menées par les Etats occidentaux esayent d’acculer les tenants d’opinions dissidentes à la paranoïa, au durcissement, et à la clandestinité. Céder, martèle-t-il, serait une bêtise. Et il écrase sa cigarette."

Le dernier article en bas de page explique que "toute la procédure judiciaire qui vise Julien Coupat, Ildune Levy et leurs amis" est menacée d’annulation. La chambre de l’instruction doit examiner leur cas jeudi prochain. Leurs avocats "accusent les policiers d’avoir bidonné".

On s’en doutait juste un peu

– http://www.arretsurimages.net/vite....