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A Vergèze, la CGT de Perrier revient sur ses positions

Publie le samedi 25 septembre 2004 par Open-Publishing

de François Martin-Ruiz

La CGT de Perrier change de cap. Le syndicat, qui avait bloqué, en juillet, le plan de préretraite imaginé par la direction de Nestlé Waters France, a décidé, vendredi 24 septembre, après avoir organisé une assemblée générale sur le site industriel de Perrier, à Vergèze (Gard), de proposer la levée du droit d’opposition à cet accord.

L’ensemble du personnel (1 650 salariés) se prononcera mardi 28 septembre.

Cette décision est la conséquence immédiate de la table ronde qui a réuni, jeudi 23 septembre, à Nîmes, les différents protagonistes du dossier Perrier (syndicat CGT, dirigeant de la maison mère Nestlé, représentant de Bercy). Lors de cette réunion, le groupe industriel avait expliqué qu’il investirait "massivement" pour moderniser le site de Vergèze si la CGT revenait sur son droit d’opposition et si le syndicat participait à l’application du plan de préretraite.

Même si le personnel, mardi, suivait la proposition de la CGT, l’affaire ne serait pas réglée pour autant. Les syndicats minoritaires CFDT et CFE-CGC vont devoir, à leur tour, signer l’accord qu’ils avaient déjà entériné en juillet. Côté CFE-CGC, on serrait les dents, vendredi soir."Lorsque nous avons signé cet été, il n’était pas question de filialisation. Nous nous retrouvons, maintenant, dans une situation plus grave", regrette le secrétaire de la CFE-CGC, Jack Biau.

Nestlé Waters France a en effet annoncé, le 15 septembre, qu’il souhaitait scinder le groupe en quatre sociétés bien distinctes (siège social, Contrex-Vittel, Quézac et Perrier), et a déclaré qu’il envisageait une cession de Perrier. A aucun moment, lors de la dernière table ronde, le PDG France de Nestlé Waters, Richard Girardot, n’a remis en cause le principe de cette filialisation.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-380536,0.html