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A l’appel des organisations syndicales, des centaines de manifestants ont defilé...

Publie le mercredi 28 janvier 2004 par Open-Publishing

A l’appel des organisations syndicales, des centaines de
manifestants ont defilé dans Bordeaux, hier après-midi

Non à la précarité et à l’interim abusif

Pour "une riposte massive et interprofessionnelle contre la précarité ", 600
personnes, aux dires des organisateurs, se sont retrouvées hier après-midi,
place de la République, à Bordeaux, à l’appel de plusieurs organisations
syndicales. Autour de SUD Education Aquitaine, on trouvait des militants
d’Emancipation, de la Fédération des syndicats SUD Education, de I’Union
Syndicale Interprofessionnelle Solidaires de Gironde (USIS), CNT AIT,
Confédération paysanne 33, Comité d’action antimondialisation libérale de
Gironde, AC Gironde, AC Bordeaux Cub, Collectif Chiapas, Coordination
Libertaire étudiante (CLE), Collectif de soutien aux sanspapiers.

Le cortège, micro bien ouvert, a parcouru le centre ville de la place de la
République aux allées de Tourny, en passant par Mériadeck, la place
Gambetta, le cours de l’Intendance et la place de la Comédie, et en scandant
divers slogans. Plusieurs arrêts ont eu lieu, notamment devant le rectorat
et les jardins de la mairie. "Le recteur licencie, licencions le recteur",
"Juppé, on veut des emplois fictifs", ont chanté les manifestants avant de
reprendre leur périple encadré par la police.

Cette manifestation avait pour but de dénoncer le recours "de plus en plus
frequent, notamment duns la fonction publique", aux emplois sous contrat et
à l’interim abusif auxquels il peut être mis un terme du jour au lendemain
et qui empêchent toute stabilité professionnelle. "Nous avons l’exemple à
Bordeaux d’une personne de l’éducation nationale qui a eu soixante et un
contrats avant d’être envoyée à l’ANPE", affirme Jean Hourcade, de SUD
Education Aquitaine. Pour les organisations syndicales, c’est d’autant plus
inadmissible que cette personne a occupé un emploi nécessaire. "Titulaires,
non titulaires font le même travail, et à travail égal, nous revendiquons un
statut égal garantissant les mêmes droits pour tous", déclare pour sa part
le groupe girondin de l’Emancipation.

A l’issue de la manifestation, les participants se sont retrouvés dans le
local de USIS Solidaires pour une assemblée générale.

Sud Ouest Dimanche