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ALERTE INFO : Guadeloupe - interpellations sur les barrages routiers
Publie le lundi 16 février 2009 par Open-Publishing7 commentaires
Toutes et tous lundi 16 février dans la rue à Paris 18h Place de Clichy.
Les forces de l’ordre ont interpellé une cinquantaine de grévistes. Neuf barrages routiers ont ainsi été démantelés, mais d’autres ont été dressés un peu plus loin.
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Toutes et tous lundi 16 février dans la rue à Paris 18h Place de Clichy.
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1. ALERTE INFO : Guadeloupe - interpellations sur les barrages routiers en , 16 février 2009, 16:49
+ de 50 grévistes interpellés, des blessés !!!
Guadeloupe : interpellations sur les barrages routiers
NOUVELOBS.COM | 16.02.2009 | 16:36
Les forces de l’ordre ont interpellé une cinquantaine de grévistes. Neuf barrages routiers ont ainsi été démantelés, mais d’autres ont été dressés un peu plus loin.
Station-essence près de Pointe-à-Pitre, le 16 février (Sipa) Plusieurs dizaines de personnes ont été interpellées lundi 16 février en Guadeloupe, a-t-on appris de source judiciaire. Les arrestations ont eu lieu aux abords des barrages dressés par les manifestants sur les routes.
Neuf barrages érigés par les grévistes du collectif LKP ont ainsi été démantelés par les forces de l’ordre. Mais d’autres barrières ont été dressées un peu plus loin.
Selon le procureur Jean-Michel Prêtre, le nombre d’interpellations est en tout d’une cinquantaine. Les autorités reprochent aux personnes arrêtées des "entraves à la circulation", et des "violences à l’encontre des forces de police avec jets de pierre", selon la même source policière.
Parmi les manifestants en cours d’interpellation au Gosier, se trouvait Charlie Lando, membre du LKP et proche de son leader Elie Domota.
"Faire comme en Corse"Des grévistes ont déploré des "actions violentes" de la police vis-à-vis des interpellés.
Selon la préfecture, un des responsables du LKP, Alex Lollia, blessé, a demandé à être conduit au centre hostpitalier par les pompiers. Des groupes de manifestants se dirigeaient vers ce CHU, a-t-on encore indiqué de source préfectorale.
"Si quelqu’un blesse un membre du LKP ou un manifestant guadeloupéen, il y aura des morts. Il faut qu’on se le mette dans nos têtes", avait prévenu, jeudi, Elie Domota, le leader du LKP.
"Le peuple guadeloupéen est trop gentil, il devrait faire des attentats comme en Corse pour être écouté !", a lancé Mirella Couri, qui travaille au CHU de Pointe-à-Pitre, devant le palais de la Mutualité à Pointe-à-Pitre, au siège du LKP. Il "n’y a pas de respect envers nous. Est-ce parce qu’on est noirs ?", a-t-elle demandé.
Points stratégiquesLes barrages avaient été érigés sur plusieurs axes routiers stratégiques de la Guadeloupe. Deux barrages ont été érigés à Sainte-Rose (nord), dont l’un sur le pont de La Boucan. Ce pont constitue l’unique point de passage routier de l’axe Sainte-Rose/Deshaies (nord) Pointe-à-Pitre. Une centaine de manifestants étaient situés à proximité, selon la préfecture.
A Capesterre Belle-Eau (sud), deux barrages dont l’un sur un pont, interdisaient la circulation vers Pointe-à-Pitre en provenance de cette commune et de celles situées plus au sud. Une vingtaine de manifestants a été signalée à proximité de l’un des barrages de Capesterre Belle-Eau, selon la préfecture.
Trois barrages ont été érigés à des points stratégiques, à Morne-à-l’eau (centre) et deux au Gosier (est).
Jégo : "On risque l’affrontement"De son côté Yves Jégo, le secrétaire d’Etat a l’Outre-mer, exhorte le patronat à faire rapidement des propositions. Il a toutefois promis de faire "respecter l’Etat de droit" en Guadeloupe.
"Ça suffit, la Guadeloupe ne peut plus attendre", déclare-t-il dans un entretien publié par Le Parisien. "Soit on risque l’affrontement, ce que ne souhaite pas le gouvernement. Soit les douze personnes sur lesquelles repose l’avenir de la Guadeloupe, les six présidents des organisations patronales et les six secrétaires généraux des syndicats, se parlent et se mettent d’accord", poursuit-il.
Rencontre avec des socialistes
Après un nouveau coup de force dans la ville du Moule, qui a rassemblé 9.000 sympathisants selon la police et 50.000 selon les organisateurs samedi, le LKP avait atténué la mobilisation dimanche.
La journée a été marquée par la rencontre avec une délégation du Parti socialiste qui, emmenée par l’ancien ministre à l’Outre-mer Christian Paul, s’est engagée à interpeller l’Etat sur sa responsabilité dans le dossier.
Après un mois de grève générale, la cote de popularité du LKP ne semble guère avoir baissé auprès de la population, même si certains espéraient une pause dans le mouvement.
Le Medef-Guadeloupe a mis en garde contre les conséquences économiques du blocage, et a estimé qu’entre 8.000 et 12.000 emplois, sur 79.000, pourraient être détruits dans le secteur privé.
Catastrophique pour le tourismeSur le front touristique, la situation est "catastrophique" selon le président de la fédération des hôteliers Nicolas Vion, alors que les vacances de février des Parisiens viennent de commencer. "Le taux d’occupation est de 20 à 30% au lieu de 90 à 100%", a-t-il expliqué.
Des salariés ont dû être mis en congés forcés ou au chômage technique.
Trois hôtels de Sainte-Anne, dont le Club Med, ont cessé d’accueillir des clients, faute d’un "service acceptable", selon Nicolas Vion qui constate amèrement que la plage est déserte. "Je n’ai jamais vu ça".
Même situation à la MartiniqueLe blocage est identique à la Martinique, où le "collectif du 5 février", qui mène depuis 10 jours la grève, a claqué samedi la porte de négociations avec la grande distribution sur des baisses de prix et attend d’elle un accord écrit pour reprendre les discussions. D’ici là, le collectif a appelé à une "grande mobilisation" lundi matin.
Yves Jégo se dit dans le Parisien de lundi "confiant" pour l’issue de la crise en Martinique.
A Fort-de-France, il était encore très difficile de faire le plein, la plupart des stations service étant fermées par manque de carburant. Beaucoup d’observateurs ne voient pas d’issue rapide, en tous les cas pas avant mercredi, date du sommet social à l’Elysée. (avec AFP et Reuters)
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L’Etat se prépare à l’affrontement.
S’il frappe l’un d’entre nous, il nous frappe tous !!!
Guadeloupe, Martinique, Réunion, métropole : une seule et même lutte !!!
2. ALERTE INFO : Guadeloupe - interpellations sur les barrages routiers en , 16 février 2009, 17:01
bien d’accord, mais franchement je me demande ce que font les syndicats de la métropole !!!
ce matin sur canal plus, Thibeault ne s’est vraiment pas ,mouiller bien au contraire très distant par rapport a la situation aux Antilles , je ne comprend pas pourquoi une journée national de solidarité n’a pas encore été organisé !!!
Elle