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ANTILLES : DU MEPRIS A L’INSULTE.

Publie le lundi 23 février 2009 par Open-Publishing
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Les Antillais réduits à l’esclavage pendant près de deux siècles, soumis au sinistre Code Noir, puis ignorés, méprisés et assassinés en mai 1967 dans un silence assourdissant.

De nouveau, les voilà au-devant de la scène depuis près d’un mois dans des manifestations pour revendiquer de meilleurs salaires dans un contexte de crise dont ils paient le prix fort.

Quoi de plus normal pour ces français d’outre-mer relégués en citoyens de seconde zone ?

Les descendants d’esclavagistes possèdent toujours les richesses de l’Ile et traitent les descendants d’esclaves comme au temps jadis que l’on voudrait révolu : rien pour eux, tout pour nous.

Cette situation post-coloniale perdure par ce que Césaire qualifiait de "génocide par substitution" entendant par là l’arrivée de population de Métropole et le départ d’Antillais (près de 500 mille obligés de quitter leur pays pour gagner leur vie en France.).

De plus, nos frères Antillais sont pris à parti par des intellectuels nantis comme Finkielkraut qui les traite d’assistés et qui ajoute le mot de trop "passons". L’infamie dans cette affaire outre le caractère raciste du propos c’est que cet individu échappe aux lois antiracistes de notre pays.

Pourquoi ?

Les Antillais sont-ils si peu dignes d’intérêt pour mériter ce déni de justice ?

Eux qui ont tant apporté à la littérature française à travers les Césaire, Chamoiseau, Glissant, Maximin... et à la pensée révolutionnaire par Frantz Fanon.