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Angela Merkel conseille à ses concitoyens de " puiser des forces pour l’année 2009 ".
Publie le lundi 22 décembre 2008 par Open-PublishingAngela Merkel conseille à ses concitoyens de « puiser des forces pour l’année 2009 ».
Le 20/12/08 à 15:24.
La chancelière allemande Angela Merkel a conseillé à ses compatriotes de « puiser des forces » pour l’année 2009 qui s’annonce très difficile, même si l’Etat va « faire un nouveau pas en janvier » pour soutenir la conjoncture, dans un podcast vidéo diffusé samedi 20 décembre.
« Nous le savons tous : nous avons devant nous une année pleine de défis. Chaque jour arrivent des nouvelles sur la situation économique difficile d’entreprises », a déclaré la chancelière. « Il va y avoir beaucoup à faire et nous aurons besoin de l’aide de tous », a-t-elle ajouté, en conseillant de « puiser des forces » pendant les fêtes de fin d’année.
« Le gouvernement va continuer l’an prochain à orienter tous ses efforts de manière à créer une situation positive dans notre pays », a souligné Mme Merkel qui s’est déclarée « convaincue de pouvoir y arriver ».
Le nouveau programme de relance de Berlin « doit être préparé avec soin, car nous voulons agir précisément là où des emplois peuvent être maintenus ou créés », a-t-elle encore dit.
Selon l’hebdomadaire Der Spiegel, le gouvernement s’apprête à adopter un deuxième plan de relance d’un montant de 40 milliards d’euros, via des investissements massifs dans les infrastructures publiques (routes, écoles, internet haut débit etc.), des baisses d’impôt et une baisse des cotisations maladie. Berlin n’a pas confirmé de chiffre.
D’après le quotidien Bild samedi, une baisse de 1 % des cotisations maladie est notamment prévue, pour un montant chiffré à environ 10 milliards d’euros.
Le gouvernement allemand a déjà adopté il y a quelques semaines un premier plan de relance, représentant un effort budgétaire de 12 milliards d’euros.
Berlin avait additionné ce montant à celui de mesures déjà adoptées début octobre indépendamment de la crise financière pour arriver à un total de 31 milliards d’euros, une manoeuvre très critiquée.
La nécessité d’une nouvelle impulsion budgétaire s’est depuis imposée, alors que la première économie européenne s’enfonce rapidement dans la crise.