Ma supplique, je l’exprime sur un ton ironique, mais vous verrez, la nature joue parfois de ces tours ! Je demande dans un spasme au C.P.I de répondre à mon sarcasme.

Lorsque le tribunal traduira en jugement les criminels du gouvernement israéliens, j’exige qu’ils passent un examen psychiatrique, que l’on nous dise de quels maux ils sont atteints, car ils sont malades, c’est certain.

Je veux tout connaître de leur enfance, leur famille, les écoles dans lesquelles ils ont été, je souhaiterais que leurs maîtresses d’écoles, les professeurs témoignent et disent quelles enfants ils étaient avant de devenir ces tueurs froids, se grisant de leurs crimes. Je veux savoir ce qui les a influencés, ceux qui les ont aimés et les aiment encore, je veux connaître leurs héros, leurs systèmes de valeurs...

Aborder les choses d’un point de vu clinique, permet de prendre de la hauteur, de distancer la bouillante douleur, de comprendre les mécanismes des pathologies qui ont semé la ruine et la mort ! Combien de tueurs en série paranoïaques ont affirmé qu’une voix leur demandait d’accomplir leurs crimes, lorsqu’ils ne disaient pas qu’ils n’étaient que des instruments dans les mains de dieu. Des criminels du gouvernement israélien semblent avoir des signes pathologiques de types paranoïdes et autres, puisque certains se perçoivent parfois comme des prophètes ne faisant que répondre à des directives divines ! Le plus grave, c’est que ces esprits persécutés entraînent dans le sillage de leurs délires névrotiques toute une nation.

Le choc est si fort que j’ai trouvé du réconfort en songeant à la résilience, celle-ci ne paraissait pourtant pas agir sur ces criminels et même sur une nation qui par son héritage était en mesure de comprendre encore plus que n’importe qui, la souffrance et la douleur, il était évident qu’après le cataclysme de la Shoah, la nation israélienne serait empathique à la douleur au désarroi des autres, il ne pouvait en être autrement ! Mais au contraire, elle paraissait vouloir se venger de tous les maux séculiers endurés, les pays voisins en faisaient les sanguinolents frais !

Les théories raciales dont les Juifs avaient subi les effets les plus dévastateurs, en Israël, ils les reproduisaient sur les Palestiniens et le gouvernement raciste n’hésitait pas à mettre ouvertement en œuvre une politique d’apartheid, à l’annexion des territoires palestiniens et même à leur extermination. L’Europe, complice du nazisme, rongé par un sentiment de culpabilisation, pensera trouver une forme de rachat dans un complice soutien inconditionnel à Israël !

Ce serait bêtise de demander à tout un pays d’être sous psychanalyse, de se soigner, car il était malade ! Oh douleur, Oh ironie de l’Histoire, le pays était comme un violeur ayant subi des viols dans son enfance, incapable de sublimer ses traumatismes par la résilience, il les reproduit et devient à son tour un immonde violeur ! Mais là, il s’agissait de tout un pays !!!

Cette haine, ces idées d’extermination semblaient partagées par la majorité des Israéliens, nous disait-on, revirement apocalyptique ! Quel endoctrinement singulier avait pu produire un consensus qui aurait fait rougir d’envie tous les totalitarismes, seul un gourou créait un tel environnement et s’il y avait de petites dissensions au sein du gouvernement, celles-ci ne concernaient qu’un cessez-le-feu pour la libération des otages, mais sur la haine des palestiniens et des Arabes il y avait consensus, la haine et le racisme étaient le mortier qui faisait tenir l’édifice, ils permettaient une forme de cohésion « nationale » !