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Assurance chômage : tous dans l’action le 16 décembre !

Publie le dimanche 14 décembre 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

Négociations Assurance Chômage Tous dans l’action le 16 décembre 2008

 Comité National CGT des Privés d’Emploi
 Collectif National CGT des Saisonniers
 Collectif National CGT Jeunes
 Fédération CGT du Spectacle
 Fédération CGT des Personnels des Organismes Sociaux
 Syndicat CGT MANPOWER
 Syndicat National CGT ANPE
 Union Syndicale des Intérimaires
 AC – APEIS – MNCP

COMMUNIQUE DE PRESSE Négociations Assurance Chômage Tous dans l’action le 16 décembre 2008

Les négociations sur la Convention Assurance Chômage (qui fixe les conditions d’indemnisation des Travailleurs Privés d’Emploi) se tiendront de nouveau le 16 décembre 2008, cette séance sera déterminante.

Sous l’impulsion du MEDEF, accompagnés par certains négociateurs, nous nous dirigeons vers une réduction drastique des droits aux allocations, ceci au nom d’une prétendue simplification de la réglementation, par le biais d’une filière qualifiée « unique ». Derrière cet affichage se cache en fait une volonté de réduire le nombre de demandeurs d’emploi indemnisés par l’Assurance Chômage mais également la durée d’indemnisation de ceux qui y accéderaient. Exemple, le dernier accord signé en 2006 pénalise les salariés en contrat saisonnier limitant à trois années leurs indemnisations au titre du chômage.

Ils cotisent pourtant à l’assurance chômage qui va les exclurent dès le 18 janvier 2009.

Alors que le chômage va exploser du fait de patrons qui ont poussé la logique de la « rentabilité » financière au maximum, le même patronat s’obstine non seulement à ne pas vouloir mettre en place un taux de cotisation variable en fonction du nombre de précaires utilisés, mais en plus il ambitionne de vouloir réduire le taux de cotisation. Au moment où le chômage va frapper un nombre croissant de travailleurs, dans le dos de ceux-ci, se concocte une réduction sans précédent de leurs droits à l’indemnisation, par un durcissement des conditions d’ouverture de droit (temps de travail nécessaire pour bénéficier des allocations) une réduction de la durée des droits (de plusieurs mois) lorsque ceux-ci sont possibles.

Au même moment la fusion ANPE/ASSEDIC se « concrétise » sous le nom de « Pôle Emploi » dans des conditions qui seront désastreuses pour les Chômeurs, ils seront encore plus « refoulés » lorsqu’ils voudront être reçus. Par contre les contrôles et les sanctions seront leurs lots quotidiens. Cela risque fortement pour eux, d’être encore plus qu’aujourd’hui, le parcours du combattant pour pouvoir faire valoir leurs droits.

Toutes les raisons sont réunies pour agir . Qu ’ ils soient en emploi, précaires, privés d’emploi , saisonniers, intérimaires , jeunes , ils doivent faire de cette journée, une journée de mobilisation et d’action dans tous les départements et pour l’ Ile de France qu’ils participent massivement au rassemblement qui se tiendra le 16 décembre 2008 à 14H devant le MEDEF , 55 avenue Bosquet PARIS 75007


à Marseille, Manifestation à 10h devant le siège du MEDEF Place du Général de Gaulle .

à Montepellier : manifestation à 11h30 Départ de l’Opéra comédie. Trajet rue de la loge, Préfecture

voir le site de la SFA


PETITION SAISONNIERS


Indemnisation du chômage déclaration de la Confédération Générale du Travail

Les moyens existent, il suffit d’aller les chercher

Déclaration du 8 décembre 2008

Pas un jour sans l’annonce de réduction d’activités, de compressions d’effectifs voire de fermetures d’entreprises. Derrière ces annonces, des femmes, des hommes, des familles basculent dans le chômage. Dans le même temps, des milliards d’euros sont octroyés aux employeurs sous couvert de favoriser l’investissement. Aucune négociation sur leur pertinence, aucune transparence dans leurs attributions, aucune mesure pour qu’ils soient orientés vers l’investissement productif, la sauvegarde des emplois, l’augmentation des salaires.
Le Gouvernement n’essaie de juguler la montée du chômage que par la création d’emplois précaires (intérim, CDD, CDI mais avec des ruptures facilitées par les dispositions de l’ accord interprofessionnel sur la modernisation du travail de janvier 2008, emplois aidés, etc). Rien pour les salaires dont l’augmentation serait propice à la relance de la consommation et de la croissance. Et toujours rien pour les chômeurs.
Les ambitions des organisations patronales sont clairement affichées, traduites dans un premier projet de protocole. Par exemple,
 la durée maximale d’indemnisation aujourd’hui de 36 mois serait ramenée à 18 mois ;
 les durées d’indemnisation des filières existantes seraient, elles aussi, réduites ;
 les droits spécifiques des chômeurs de plus de 50 ans seraient minorés ;
 prime forfaitaire pour les jeunes de moins de 25 ans comptant 4 mois de travail sur une année ; prime déductible des indemnisations pendant 5 ans.

Deux objectifs sont poursuivis par la délégation patronale : geler voire réduire les cotisations chômage et parvenir à une résorption du déficit de l’UNEDIC sur les 3 années de la convention. En clair, continuer à dégager des excédents de gestion annuels de plusieurs milliards d’euros sur le dos des chômeurs !

Alors que les prévisions de l’OCDE corroborent la réalité vécue dans les territoires : augmentation d’environ 400 000 chômeurs en 2009 et 2010 avec une éventuelle stabilisation fin 2010, certains négociateurs voudraient faire « petit bras ». En dépit de quelques déclarations fracassantes, les propos tenus en séance peuvent, en l’état, participer à réduire comme jamais les durées et les montants d’indemnisation du chômage. Avec la mise en œuvre de la loi sur l’offre raisonnable d’emploi, l’aboutissement des projets aujourd’hui sur la table des négociations conduirait à une précarisation professionnelle et sociale accrue.

La CGT n’accepte pas cette nouvelle régression.

Forte du message clair des salariés qui ont conforté en l’amplifiant sa première place sur l’échiquier syndical lors des élections prud’homales du 3 décembre, sa délégation abordera la prochaine séance avec un projet de protocole garantissant des droits à tous les chômeurs ayant travaillé et leur financement : instauration d’une cotisation chômage sur les stocks-options, la participation et l’intéressement ; majoration des cotisations des employeurs sur les emplois précaires et les temps partiels ; orientation des excédents de gestion vers l’indemnisation. Si ces moyens ne suffisaient pas, alors une augmentation de la cotisation de tous les employeurs devra aussi être envisagée.

Oui, l’argent existe pour assurer à tous les salariés qui perdent leur emploi une indemnisation chômage leur assurant un revenu digne.
Ensemble, nous pouvons aller le chercher


 Syndicat CGT des Remontées Mécaniques et Services des Pistes desAlpes du Sud
 Syndicat CGT des Salariés de la station d’Orcières Merlette
 CGT Hautes Alpes

SAISONNIERS : DES SALARIE(E)S A PART ENTIERE et NON ENTIEREMENT A PART

 Après l’Assedic de Briançon le 9 décembre 2008
 Après la remise des pétitions « chômage saisonnier » à Paris
 Au siège du MEDEF le 16 décembre 2008

Pour exiger :
 Une Nouvelle Convention UNEDIC qui abroge les dernières dispositions limitant à trois le nombre de périodes successives de versement du chômage saisonnier, qui garantisse une indemnité minimum journalière de 30 euros par jour durant les périodes non travaillées, après 3 mois de travail effectués par période de 12 mois, qui supprime le coefficient réducteur.
 La reconduction automatique des contrats dans tous les secteurs (commerce et hôtellerie- restauration notamment,…..)
 L’indemnité de précarité de 10% à l’issue des « CDD saisonniers »
 Un véritable statut du travail saisonnier, avec des garanties individuelles et
collectives fortes pour chaque salarié, qui prenne en compte la spécificité de la
saisonnalité imposée aux saisonniers .

TOUTES ET TOUS DANS L’ACTION ET EN GREVE LE 23 DECEMBRE 2008

OUI être saisonnier c’est une réalité économique ! NON ce n’est pas un choix !!!

La CGT appelle l’ensemble des saisonniers des Alpes du Sud
(remontées mécaniques, commerce, hotellerie-restauration,
immobilier, agriculture,…..) à une

Journée d’actions et de grève

LE MARDI 23 DECEMBRE 2008

Débrayages, arrêts de travail dans les stations de ski
Un préavis est envoyé ce jour par la CGT à tous les directeurs des remontées
mécaniques des Hautes-Alpes.
NB : le préavis de grève n’est pas nécessaire dans les entreprises privées.


appels SFA

appel FNSAC

Messages

  • en complément, le message reçu de la cip-idf

    LUNDI 15 DÉCEMBRE à 19H,14 quai de Charente, M° Corentin Cariou, Réunion de mobilisation : Le chien patronal aboie et mord Et nous ? Et nous ? Et nous ? En cette veille de mobilisation, envisageons ensemble le nécessaire, pour aujourd’hui, pour demain, pour chacun.

    Anxieux, intermittents, enragés, chômeurs, rêveurs, précaires, disponibles, saisonniers, fiers, stagiaires, harassés, intérimaires,

    MARDI 16 décembre, ils débloquent, bloquons-les !

    Comme la police à Athènes, les décideurs économiques tuent de sang froid. À l’Unedic, les partenaires sociaux décident du sort de millions de chômeurs, intermittents et précaires. Nous risquons d’être 500 000 de plus à ne pas être indemnisés. On assiste les banques et on nous brise. Exigeons des comptes, mobilisons nous pour bloquer cette machine à précariser, imposons leur des sacrifices, maintenant !

    Qu’ils commencent par garantir à chacun une indemnité quotidienne au moins égale au SMIC JOUR pour chaque journée chômée.

    RDV à 13h30 au Metro Varenne

    pour une MANIF en direction du MEDEF, 55 avenue Bosquet, M° École militaire

    Comme à Toulouse, Dijon, Bordeaux, Marseille, Montpellier, Angers, Lyon, ...,
    ni MEDEFCFDT, Ni RSA, ne laissons pas les partenaires sociaux de l’UNEDIC décider.

    À l’initiative de la Fédération CGT Spectacle et à l’appel d’AC !, Apeis, CGT Intérim, CIP-IDF, comité CGT des privés d’emploi, MNCP, Sud culture, SUD spectacle, SRF ...

    JEUDI 18 DÉCEMBRE à 18h30 Université ouverte : Les techniques de gouvernement des pauvres et des précaires, lecture de textes de Foucault extraits de « Omnes et singulatim » : vers une critique de la raison politique, de Sécurité, territoire, population (Gallimard, Seuil, Hautes Études, 2004). On peut consulter le corpus en cours de constitution, lire par exemple Une sociologie foucaldienne du néo-libéralisme est-elle possible ?

    VENDREDI 19 DÉCEMBRE, KALIMERO- "caisse de solidarité avec les emprisonnés de la guerre sociale"- organise à la CIP une soirée pour les prisonniers. A partir de 19h : Bière sociale (punk-rock) Abdulah Sheraton (punk-rock) BMG (encore du punk-rock) et ensuite : méga-super-boum de ouf

    SAMEDI 20 DÉCEMBRE, de 18h30 à 23h, rdv au 14 quai de charente pour soutenir le mensuel CQFD, débat, cantine, tables de presse, musique, précisions à venir.

    Manifestons ce mardi 16 décembre : Toulouse, Dijon, Bordeaux, Marseille, Montpellier, Angers, Lyon

    • message de la SFR, que j’ai oublié de relayer

      Bonjour à tous,

      Les négociations pour le régime général d’indemnisation du chômage on commencé. Le Medef, qui veut boucler les négociations avant Noël, veut imposer une “filière unique” dotée d’une seule et même règle : un jour travaillé = un jour indemnisé.

      Le but est de baisser le nombre de chômeurs indemnisés et de baisser les cotisations patronales.

      Si ce système s’appliquait aux annexes 8 et 10, les dégâts seraient considérables ! 507 heures de travail donnerait droit au maximum à 4 mois d’indemnisation.

      C’est pourquoi la SRF se joint à la Fédération du Spectacle CGT pour appeler les réalisateurs à manifester MARDI 16 DÉCEMBRE À 13H30.

      La manifestation partira du Ministère du Travail (boulevard des Invalides, à hauteur du Métro Varenne) pour rejoindre le siège du Medef (55 avenue Bosquet, Paris 7, Métro Ecole Militaire.

      Vous trouverez ci joint le tract du Syndicat Français des Artistes.

  • "Les moyens existent, il faut aller les chercher".

    Tout à fait d’accord. Ne nous laissons pas berner, les entreprises font des profits incroyables, elles ont de quoi laisser passer la Crise, en redistribuant le fric gagné par les salariés. C’est comme ça dans une économie classique.

    L’Etat aussi a bien rempli les caisses, c’est normal qu’il redistribue à tous les citoyens touchés par la Crise, le temps que ça passe.

    Et ça serait mieux encore s’il y avait une autre politique que celle des réformes à la m. m. l. n..