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« B - A... BA - h !...sur *PROLÉTARIAT & PRONÉTARIAT* !! »

Publie le mercredi 18 juin 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

Prolétariat
Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

"Le prolétariat est selon Karl Marx la classe sociale opposée au capital, une classe sociale étant un groupe d’individus homogènes selon certains critères.

Le critère de définition du prolétariat est qu’il est la classe sociale ne disposant pas des moyens matériels de production détenus par le capital et se voit donc dans l’obligation de vendre sa force de travail à la classe antagoniste pour survivre.

Ainsi le prolétariat regroupe l’ensemble des personnes dans cette situation, autrement dit les salariés et les chômeurs (qui sont des salariés sans emploi).

Le mot prolétaire désigne à l’origine un citoyen romain qui n’a que ses enfants comme richesse. Il forme la classe la moins considérée du civitas (ensemble des citoyens), constituée de ceux qui ne peuvent s’acheter aucune pièce d’armure et qui ne possèdent le droit de vote qu’en théorie. C’est la dernière classe sociale. Bien sûr l’intérêt du prolétaire est d’obtenir le plus possible de son travail, tandis que réciproquement le propriétaire des moyens de production cherche à minimiser ce coût. Le prolétariat a donc des intérêts exactement contraires à ceux du bourgeois. D’où un conflit entre eux, la « lutte des classes ».

Toujours selon Marx, le moteur de l’Histoire est la lutte des classes.

Et c’est parce qu’il y a lutte entre les prolétaires pour supprimer leurs conditions d’existence et les bourgeois qu’un jour, selon les lois de l’histoire qu’il a dégagées, la bourgeoisie ayant été écartée de l’exercice exclusif du pouvoir, la société deviendra communiste.

En 1925, Edmond Goblot a enrichi la notion de capital en y incluant le capital humain (principalement les relations/amis et les diplômes).
À la lutte des classes s’ajouterait donc de nouvelles discriminations sociales entre les diplômés et les non-diplômés1.
Pierre Bourdieu le développe dans La Distinction (1979) sous le concept de capital culturel."

 Citations

• « Le prolétariat se recrute dans toutes les couches de la population »
Karl Marx, Manifeste du parti communiste, 1848

• « Le prolétariat a perdu son nom depuis que la plupart des citoyens en font partie »
Raoul Vaneigem, 2004.

Notes et références

1. Edmond Goblot, La barrière et le niveau, edition numérique Denis Anne p.32

Voir aussi

• Travail (économie)
• Emploi
• Travailleur
• Capitalisme
• Lutte des classes
• Syndicalisme
• Socialisme
• Anarchisme
• Communisme
• Le Capital

Pronétariat
 http://fr.wikipedia.org/wiki/Pron%C...

in... http://fr.wikipedia.org/wiki/Prol%C...

Messages

  • TOUTES *les formes de luttes* sont *bonnes à prendre* si TOUTES crapahutent dans *le sens de l’histoire* !!... et ... VISENT L’À-VENIR !

    « on s’ra jamais d’ trop !! », c’est tout c’que j’dis !

     ;-)

    RoB BespiAIR (Anticapitaliste Internationaliste Révolutionnaire !)

    Lequel RBBR *rêve activement* d’une vraie IAM
    (Internationale Anticapitaliste Mondialisée)

    « Mais -finalement- qu’importe le nom pourvu qu’on ait la chose : *cet outil de masse et de classe adéquat* ! »

  • merci pour les liens et l’info concernant la ligne de démarcation entre "infocapitalistes " et "pro-nét-aires" ;
    En même temps, nous ne pouvons pas nous permettre d’oublier l’existence de l’autre ligne de démarcation plus importante à mon sens, celle de la "fracture numérique".
    De façon simplifiée, fracture numérique signifie d’abord la fracture entre deux sources d’information : entre le recours à la parole directe (entendue, analogique, téléphone) et/ou à la parole indirecte (lue, écrite, imprimée, numérisée), entre les personnes qui ont accès à l’une ou à l’autre source, ou qui y auraient accès sans que ni l’une, ni l’autre source seraient d’une quelconque utilité (cas des chinois par exemple qui ne comprennent pas le français).
    Je ne me rends pas compte combien de personnes ont accès à ou font usage de la parole directe (information de proximité), ni combien de personnes auraient accès aux deux sources d’information et sauraient les exploiter économiquement (tel Bill Gates, par exemple). C’est un point qui mériterait être approfondi.
    Il est claire que le phénomène des internautes "pronétaires" est identfié et va être exploité : cf. l’article consacré au " 1er forum mondial sur l’éducation et la formation tout au long de la vie", du 27 au 29 octobre au CNAM à Paris :
    http://veillepedagogique.blog.lemonde.fr/2008/05/20/1er-forum-mondial-sur-leducation-et-la-formation-tout-au-long-de-la-vie/

    angela anaconda