B’Tselem accuse Israël de crime de guerre

Le groupe israélien de défense des droits de l’homme B’Tselem a accusé mercredi l’armée d’occupation israélienne de crime de guerre pour le bombardement en juin de la centrale électrique de la Bande de Gaza. Il demande l’ouverture d’une enquête sur cette affaire.

Des frappes aériennes avaient touché la centrale le 28 juin, au début de la grande agression lancée contre la Bande de Gaza après un raid de la résistance palestinienne contre des soldats israéliens.

Deux mois plus tard, l’électricité est toujours coupé pendant environ la moitié de la journée, ce qui a des répercussions sur le fonctionnement des hôpitaux, de la distribution et du retraitement des eaux, rapporte B’Tselem.

"B’Tselem soutient que le bombardement de la centrale électrique était illégal et défini comme un crime de guerre selon le droit international humanitaire, l’attaque ayant eu comme cible un objectif purement civil", écrit le groupe.

"Il n’y avait apparemment aucune base militaire pour cette action et il semble que l’intention était de satisfaire à un désir de vengeance."

Le groupe demande à l’autorité d’occupation d’ouvrir une enquête sur ce bombardement.

Le 25 juin, des résistants du Hamas avait utilisé un tunnel pour pénétrer en territoire israélien et attaquer des soldats des forces d’occupation. Deux ont été tués et un troisième, le caporal Gilad Shalit, a été enlevé.

Cette opération a déclenché en retour une vaste agression contre la Bande de Gaza.