Accueil > Bramy reconnaît la défaite du PC
de Julien Duffé et Blandine Seigle
« NOUS avons perdu deux cantons, notre objectif est de conserver nos neuf autres sièges. » Hier après-midi, Hervé Bramy (PC) reconnaissait la défaite. Selon toute probabilité, il devra céder d’ici à dix jours la présidence du conseil général au socialiste Claude Bartolone, facile vainqueur dimanche à Pantin-Est (55,5 %).
La secrétaire nationale du PC, Marie-George Buffet, a, elle aussi, pris acte des résultats du 1er tour, tout en minimisant une perte éventuelle de la Seine-Saint-Denis qui « ne serait pas un symbole fort ».
Deux candidats PS ont devancé deux sortants du groupe communiste au 1er tour, c’est plus que suffisant pour avoir la majorité à l’assemblée départementale. En vertu des accords entre le PC et le PS, qui veut que le deuxième candidat de gauche se désiste au profit du premier, Claire Pessin-Garric à Montreuil-Nord et Ronan Kerrest à Saint-Denis-Sud vont se retirer, laissant les socialistes Frédéric Molossi et Mathieu Hanotin seuls en lice pour le second tour.
La règle joue aussi en faveur des communistes arrivés en tête, comme Josiane Bernard à Bagnolet, Azzedine Taïbi à Stains et Bally Bagayoko à Saint-Denis Nord-Est, qui devraient être seuls candidats dimanche prochain.
Vers une majorité PS
On assistera néanmoins à un duel à gauche dans le canton de Montreuil-Ouest, où l’écologiste Fabienne Vansteenkiste se maintient face au conseiller général sortant, le PC Jean-Charles Nègre, qui l’a devancée de 974 voix, pour profiter « de la dynamique créée sur la ville par la candidature de Dominique Voynet », explique-t-on chez les Verts. « Dans ce cas, elle perdra le logo de la rose et nous apporterons notre soutien à Jean-Charles Nègre, le mieux placé de la gauche », précise Claude Bartolone. Le scénario pourrait se reproduire à Aubervilliers-Ouest, où le vert Jean-François Monino réfléchit à se maintenir face au sortant (PC) Jean-Jacques Karman. Sa décision restait suspendue hier soir à des négociations locales liées aux municipales sur la ville.
Huit conseillers généraux ayant été élus dès le premier tour dimanche, il restera dimanche prochain cinq affrontements droite-gauche : Garnier (PC)-Deleu (UMP) à Noisy-le-Sec (après retrait du socialiste Jean-Paul Lefèvre arrivé 3 e ), Bluteau (UMP)-Benayoun (PS) à Villemomble, Bramy (PC)-Boulanger (DVD) au Blanc-Mesnil, Thomassin (PS)-Vincent (UMP) à Bondy-Nord-Ouest et Laporte (PC)-Debruyne (UMP) à Tremblay.
Messages
1. Bramy reconnaît la défaite du PC, 11 mars 2008, 21:49, par Albert
Juste pour info, Hervé Bramy (Président communiste du conseil général de Seine St Denis et candidat au blanc mesnil) n’as jamais tenu de propos reconnaissant une quelconque défaite du Parti communiste. Interprétation abusive du Parisien (coutumié du fait) qui reviendrais a se tirer une balle dans le pied. Le Parti à encore de nombreuses cartes a joué et croyez que, ni les militants, ni les élus ne sont près a lacher le morceau aussi facilement. Même si le Conseil Général passe (momentanément, espérons-le pour la Population) entre les mains des socialistes, il n’y a pas a proprement parlé de défaite sur le département. Les voix cummulés des deux formation (PS/PC) sur ne diffèrent que de 140 voix et les socialistes ne remettaient que peu de siège en jeu.
Les Cantonales de 2010 s’annoncent intéressantes.
1. Bramy reconnaît la défaite du PC, 11 mars 2008, 23:46
Exactement Albert.
En 2010, renouvellement des cantons élus en 2004, la situation sera inversée par rapport à cette année :
Peu de canton PCF renouvelable, mais une dizaine de canton PS (parfois gagné de très très peu en 2004)...
C’est gagnable... à condition que les ’’révolutionnaires’’ PT-LO-LCR-GA ne puissent pas prêter main forte au PS...
2. Bramy reconnaît la défaite du PC, 12 mars 2008, 00:08
Bramy devrait réfléchir à deux fois avec le sieur Bartolone,ce type est un coquin politique et son coup de prendre le conseil général avec l’aide des voix de droite est cousu de fil blanc,de même pour les verts.Il faut dire que les indemnités de conseiller général sont intêressantes et ce "pauvre bartolone" n’a pas assez de son indemnité de député à 20000 euros mensuel .Je serai communiste en Seine-saint-denis je lui dirai " Touche-moi pas tu me salis " comme le célébre interlocuteur de Sarko au salon de l’agriculture .Cette façon de faire de la politique me dégoûte,mais si le peuple aime ça ..Que faire ?
Bernard SARTON,section d’Aubagne