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CLOSING YOUR EYES / Palestine / sélection française / Cinéma du réel/
Publie le vendredi 10 mars 2006 par Open-PublishingOn croyait le documentaire français internationalement mort depuis la fin des quotas du service public et de l’exception culturelle. Erreur de nombril : c’est un film français qui vient d’avoir l’oscar 2006 du meilleur documentaire étranger, aux Etats-Unis. La marche de l’empereur, de Luc Jacquet, sur la vie des manchots dans les régions polaires...
D’autre part, sur les pauvres humains, déchirés par la guerre permanente, que nous sommes, voici la sélection française qui a réussi à passer la barrière de l’indifférence au festival international du cinéma du réel cette année, sur la Palestine (voir références livres et articles tout en bas du message) :
– Merci de faire suivre en tout ou en partie pour la séance de mardi et la référence des ouvrages cités en bas -
CLOSING YOUR EYES
par Robin Hunzinger
Un film de 52’
Sélection française
Première séance de projection :
Samedi 11 mars à 18 heures
Petite salle (Centre Pompidou), Paris.
Débat avec le réalisateur.
Autres séances voir plus bas, après la préface
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Je suis heureuse de vous apprendre que le film enfin achevé de Robin Hunzinger sur la Palestine, (réalisé un an après son atelier de création radiophonique sur le même sujet, il y a deux ans, pour France Culture), dont il avait présenté une séquence "in progress" au musée Pompidou, à l’occasion
des rencontres de fluctuat, en 2005, a été selectionné dans le cadre du festival international du cinéma du réel, qui se tient à Paris du 11 au 19 mars.
Ce film demeure pour moi la référence cinématographique incontournable, parce qu’elle propose l’épreuve publique d’une expérience en caméra subjective, au coeur même des cibles humaines que constitue le peuple des
territoires, et par conséquent aussi la présence internationale solidaire sur les mêmes lieux - d’où les morts supplémentaires -, dans les viseurs de
tir de l’armée israélienne de Sharon qui surveille l’arme pointée sans discontinuer sur chaque pas quotidien d’adulte ou d’enfant. Il témoigne
autrement que par les attentats suicides de l’insoumission héoïque
quotidienne du peuple qui en est l’objet sur son propre lieu.
Mais ce film explique aussi beaucoup de choses sur la radicalisation intégriste des organisations qui ont installé la résistance sur les bases
d’une agression permanente du moindre frémissement de vie, face au projet
radical d’extrême droite transmis par les actes mêmes de l’armée
d’occupation, selon un mode panoptique à la fois externe et interne.
"Quand à l’endroit voulu il n’y a rien, c’est l’ordre ; quand à l’endroit
non voulu il y a quelquechose, c’est le désordre." Brecht "Dialogue
d’exilés" - traduction Gilbert Badia/ Jean Baudrillard ; première
publication en France en 1968, chez Gallimard.
Ce film propose en même temps, sur la base du reportage, un documentaire sur l’économie et le mode de vie précaires résultant de la guerre permanente
dans ces régions avant et depuis Oslo, les flux d’échanges opressés entre
Israël et la Palestine aux postes frontières, le progrès du mur, et les
dispositions culturelles et urbaines non seulement de la résistance mais de
la diversité culturelle - et cultivée - traditionnelle elle-même, qui
persiste encore à y demeurer, malgré la diaspora imposée par la loi du non
retour pour ceux qui partis faire des études à l’étranger ont dépassé le
terme autorisé, et pour ne citer que ce cas...
Ce film enfin, donne à comprendre autrement le résultat des dernières
élections, mais aussi que l’intégrisme au pouvoir ne pourrait mener qu’à la
disparition définitive des territoires, et par conséquent de devoir espérer
néanmoins de la démocratie pluri-culturelle par les nouveaux élus. Comme,
d’ailleurs, il n’apparaît pas pour l’instant qu’ils fassent le voeu de s’en
écarter.
De plus,il nous revient au-delà du film la question de Jérusalem, référence
pluri-monothéiste, en quoi elle ne pourrait être exclusivement israélienne
mais une ville franche. (Voir plus bas la citation de la pétition parue dans
Le monde en 2003)*.
L.
Voici l’information complète de la projection :
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CLOSING YOUR EYES
de Robin Hunzinger,
53’, 2006
Trois villes palestiniennes, trois processus d’étouffement : dans la révolte à Naplouse, dans l’accablement à Hébron, dans la
misère à Qalqilyah.
est sélectionné en compétition française au festival « Cinéma du Réel » qui se tiendra du 11 au 19 mars au Centre Georges Pompidou et au Centre Wallonie Bruxelles.
Festival international « Cinéma du Réel »
Compétition française
3 SÉANCES DE PROJECTION
(la première comprend un débat avec le réalisateur) :
Samedi 11 mars à 18 heures
Petite salle (Centre Pompidou)
Débat avec le réalisateur
Lundi 13 mars à 10 heures
Au centre Wallonie Bruxelles
Rue Quincampoix
Mercredi 15 mars à 17 heures
Cinéma I (Centre Pompidou)
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Mais après les derniers événements désinformés, sur les caricatures, sur la mort terrible de Ilan Halimi, sur l’élection du hamas, sur la santé déclinante de Sharon, on ne peut présenter un film qui réactualise la question de l’autonomie Palestinienne et la question des accords d’Oslo, sans lutter contre l’environnante ambiguité multi-raciste actuelle, afin de donner au film tout son impact. Je commencerai donc par rappeler la déclaration des juifs de France en 2003 qui a paru dans le monde - (dejà publiée ici dans les réponses sur la mort de Ilan Halimi).
Mais je citerai les déclarations de la mère de Ilan dans Haaretz (transmis par le Nouvel Observateur) qui en disent long sur la désinformation, l’énorme et scandaleurse manipulation dont tous quelque soit notre camp nous venons de faire l’objet sous la démonstration du gouvernement.
En fait, la reprise en main de la situation par la police, informée et directement impliquée au long d’une dizaine de jours avant l’issue fatale, loin d’arranger les choses a décidé radicalement, et elle seule, qu’il n’y aurait pas de rançon d’une part, et d’autre part que les proches dussent disparaître de la piste. Par là, elle a rompu le contact qu’à la synagogue ils avaient réussi à maintenir - et ayant même commencé à négocier. Ce garçon en transit provisoire en France, non seulement entre le Maroc et Israël, mais entre deux parents disjoints, est mort non seulement supplicié mais croyant avoir été abandonné. C’est une horreur plus grande encore que celle que les médias ont avancée, parce que cela s’est passé sous la médiation de la police même commandée par monsieur Sarkozy et qu’il a fallu le cacher.
La police qui menait l’affaire est responsable de non assistance à personne en danger, quelle que soit la raison - pour toute police républicaine c’est un délit gravissime, c’est le manquement à sa mission citoyenne elle-même. Et de plus étant responsable de séquelles psyschologiques gravissimes de la mère et des soeurs de Ilan Halimi. Tout cela est lisible dans l’interview de la mère d’Ilan.
Quand il y a plus qu’un sacrifié, un supplicié, résultant de l’incompétence politique, judiciaire, et psychologique radicale d’une police qui loin de protéger et de sauver les vies, ne sert qu’à haranguer abusivement le citoyen contre son
droit ordinaire pour lui rendre la vie odieuse, ou le diviser gravement, alliée aux manoeuvres électoralistes et aux visions simplicistes qui la dirigent, alors il n’y a plus qu’à y succéder en montant une affaire politique et en faire une
démonstration raciste contre le racisme, pour désinformer la situation.
Car on ne va tout de même pas aller jusqu’à imaginer la monstruosité du
ministre de l’Intérieur futur candidat déjà en campagne, d’avoir totalement
manipulé cette situation pour la constituer de cette façon, mais plutôt
qu’il l’ait récupérée après de multiples maladresses combinées dont la
sienne (?) pour la sauver (non la vie de Ilan mais les situations officielles).
Sur fond d’antisémistisme ordinaire en France, un anti-arabisme (en fait, le plancher le plus bas de l’antisémitisme ordinaire, c’est bien connu - je n’y vais pas par trente six chemins) événementiel opportun pour le CRIF, sur fond de Palestine élective du Hamas, fut-il réellement un appel à combattre le racisme t à faire oublier l’atocité inligée à la victime dans un tel cadre de malentendus, - quand de surcroît partie conséquente des membres du gang évidemment capable de racisme parmi ses autres crimes mais pas seulement contre les juifs, ne sont pas des beurs ni des blacks, mais des "purs" white non lepennistes ? Et là on ne va pas faire succéder la xénophobie infra-européenne au racisme, parce que ce serait total... MAIS pourvu qu’onretrouveles deux memebres du gang qui ontréussiàs’enfuir, parce que Fofana snas les deux
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Article sous copyright mais recopié à cause de la longueur du lien qui peut le rendre invalide
http://archquo.nouvelobs.com/cgi/ar...
L’AFFAIRE DU "GANG DES BARBARES"
Les déclarations de la mère d’Ilan Halimi
Voici la traduction française de l’article publié lundi 20 février par le journal israélien Haaretz sous le titre "Antisémitisme / ’Si seulement nous avions répondu au téléphone’ ", où s’exprime la mère d’Ilan Halimi, le jeune
juif parisien qui a été enlevé, torturé et assassiné par le "gang des barbares". http://www.haaretz.com/hasen/spages...
PARIS - La mère de Ilan Halimi, le jeune Parisien Juif de 23 ans qui a été enlevé, torturé et assassiné par un gang dans la banlieue de la capitale,
accuse la police d’erreurs qui ont conduit à la mort de son fils. Elle a
révélé à Haaretz hier [dimanche 19 février, NDLR], que la police a demandé à
sa famille d’ignorer les tentatives du gang pour entrer en contact avec eux,
durant cinq jours cruciaux, après lesquels Ilan a été retrouvé proche de la
mort à l’extérieur de Paris. Elle accuse également la police d’ignorer les
motivations antisémites de cet acte dans le but de ne pas aliéner les
Musulmans.
"Si Ilan n’avait pas été Juif, il n’aurait pas été tué", affirme-t-elle.
Les amis et les parents sont venus au domicile de la famille dans le 12e
arrondissement pour adresser leur condoléances.
Ilan vivait dans l’appartement avec sa mère Ruth et ses sœurs Yaël et
Anne-Laure ; leur père ne vivait pas avec eux.
La famille a quitté le Maroc pour la France voici vingt-cinq ans. Ruth
assure qu’Ilan avait récemment commencé à parler d’immigrer en Israël.
"Il voulait juste travailler un peu pour économiser de l’argent pour le
voyage", dit-elle la voix brisée.
La Communauté juive de Paris est toujours sous le choc de l’enlèvement et du
meurtre d’Ilan Halimi, qui a débuté lorsqu’un gang a envoyé une séduisante
jeune fille pour l’entraîner à un rendez-vous.
"La dernière fois que j’ai vu mon fils, c’était vendredi 10 février, juste
avant qu’il ne parte pour son rendez-vous", a expliqué Ruth. "Il voulait
sortir avec des amis mais ils ont annulé, alors il a décidé de sortir avec
cette femme. Dans la nuit de samedi, il a appelé et nous a dit qu’il avait
été kidnappé et il nous a demandé de vérifier notre e-mail",
continue-t-elle.
La famille a trouvé une image scannée d’Ilan, les yeux couverts et un
pistolet pointé sur sa tête.
"Le message disait, ’450.000 euros ou appelez les pompes funèbres’" explique
Yaël.
La famille a alors contacté la police, qui a placé des officiers devant leur
maison et a commencé son investigation. Durant trois semaines, les
kidnappeurs ont négocié avec Ruth, avec le père d’Ilan, avec une ancienne
petite-amie et avec des personnalités de la communauté juive. Ils ont
utilisé des e-mails et leur téléphone mobile, ce qui a conduit la police à
eux, mais ils ont échappé à la capture.
"Huit jours avant qu’Ilan ne soit tué", révèle Ruth, "la police a essayé
d’arrêter l’un des suspects dans un cyber-café mais ils ont été incapables
de l’attraper". Selon la sœur d’Ilan, le suspect a prévenu ses complices que
la police se rapprochait d’eux.
Ruth assure que la police a demandé à la famille d’arrêter de communiquer
par téléphone avec les kidnappeurs pour les obliger à recourir aux e-mail.
"Cinq jours avant qu’Ilan ne soit retrouvé mort, la police nous a dit ’ne
répondez pas au téléphone, ne répondez pas aux messages écrits’. Nous avons
eu des dizaines d’appel et nous les avons ignorés. Jeudi, ils ont retrouvé
Ilan mort."
Les membres de la famille d’Ilan s’en veulent d’avoir écouté la police.
"Peut-être que si nous avions répondu au téléphone, Ilan n’aurait pas été assassiné, disent-ils.
La famille d’Ilan exprime également sa colère contre le refus de la police
de reconnaître les motivations antisémites de ce crime.
"Nous leur avons dit qu’il y avait eu au moins trois tentatives
d’enlèvements de jeunes Juifs", affirme Ruth, "mais ils ont insisté sur le
fait que les motivations étaient purement criminelles."
"Ils craignent de relancer la confrontation avec les Musulmans", affirme
l’oncle d’Ilan.
"Nous savons qu’il y a quelques mois, une jeune fille juive de 16 ans a été
kidnappée", affirme la famille, "mais les parents ont décidé de ne pas aller
voir la police et ont payé une rançon de 100.000 euros".
Les Halimi affirment qu’ils n’avaient pas une telle somme.
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* Mrax.be Index du Forum -> Antisémitisme : tous responsables ?
Le lien du forum n’est qu’en cache dans google ; voici le site de référence
2003 :
" La puissance occupante ne doit ni expulser les populations locales ni
coloniser les territoires qu’elle occupe Article 49 de la IVème Convention
de Genève, signée par Israël.
Voici le texte de l’appel signé par des milliers de Juifs de France.
Ce Manifeste est paru dans Le Monde daté du 6/7 avril 2003 puis dans
L’Humanité du 7 avril 2003. Une nouvelle liste de signataire a paru dans Le
Monde du 16 octobre 2003 :
Parce que nous ne pouvons pas supporter l’horreur devenue quotidienne au
Proche-Orient,
Parce que quelques institutions et quelques hommes publics monopolisent
abusivement l’expression des Français juifs,
Parce que nous rassemble une certaine idée de l’humanité,
Parce que, devant les répercussions en France du conflit du Proche-Orient,
la résurgence de l’extrême droite, et la recrudescence d’actes antisémites,
nous sommes amenés à revendiquer publiquement la part juive de notre
identité personnelle,
Nous avons décidé de nous exprimer collectivement.
Citoyennes et citoyens de la République française, nos conceptions
philosophiques, nos opinions politiques, nos références culturelles, nos
rapports à la religion sont divers.
Descendant-e-s de longues lignées d’hommes et de femmes persécutés,
méprisés, bannis, pourchassés depuis des siècles, nous luttons contre toute
forme de persécution, d’oppression, comme nombre de nos parents l’ont fait
avant nous.
Nous sommes filles et fils de cette République française, qui, dès son
origine, a accordé la citoyenneté aux Juifs. Nous nous réclamons de ses
valeurs.. La position de chacune et chacun d’entre nous face à l’héritage
juif est diverse, mais le souvenir de l’extermination, la conviction qu’elle
n’appartient à personne, qu’elle ne peut justifier aucun nationalisme, nous
font un devoir de parler comme nous le faisons.
Certains d’entre nous ont pour Israël un attachement particulier que
d’autres ne partagent pas, d’autres récusent le principe même du projet
sioniste.
Nous considérons cependant tous que, né dans les conditions historiques
laissées par les ruines du fascisme hitlérien, le peuple israélien a droit à
un État aux frontières sûres et reconnues, dans le cadre des résolutions de
l’ONU.
Mais nous n’autorisons ni l’État d’Israël, ni les institutions qui, en
France, prétendent représenter les citoyens juifs, à parler en leur nom.
Nous nous révoltons contre l’oppression coloniale dont souffrent la
Palestine et les Palestiniens du fait du gouvernement d’Israël. Nous ne
croyons pas que l’on combatte l’antisémitisme en laissant les Israéliens
devenir un peuple d’oppresseurs. Il n’y a paix et avenir pour le peuple
israélien que dans une coexistence pacifique et loyale avec le peuple
palestinien. Nous soutenons tous ceux qui, en Israël, en Palestine et
ailleurs, œuvrent courageusement pour la paix, pour la justice, pour
l’égalité des droits, contre la politique criminelle de M. Sharon.
Nous constatons la montée en puissance de l’idéologie de l’extrême-droite
israélienne au sein de forces politiques françaises. De nombreux démocrates
(parmi lesquels de nombreux juifs), sont victimes d’intimidations : ils se
voient accusés d’antisémitisme, au seul motif qu’ils combattent la politique
menée par le gouvernement israélien ou réclament le respect par Israël des
résolutions de l’ONU, des engagements pris à Oslo.
Que cherche-t-on en pratiquant ces amalgames monstrueux ? Que cherche-t-on en
multipliant les agressions verbales et les menaces physiques contre ceux,
Juifs ou non, qui exercent leur responsabilité de citoyens en condamnant
publiquement la politique israélienne actuelle ? Que cherche-t-on en donnant
au judaïsme confisqué un visage repoussant ?
Nous refusons le jeu de l’actuel gouvernement israélien qui, pour renforcer
son potentiel d’expansion, cherche à accroître l’immigration en Israël, et
s’accommode des résurgences de l’antisémitisme.
L’antisémitisme d’aujourd’hui a certes ajouté une dimension à l’abject en
qualifiant les atrocités nazies de « détail de l’histoire ». Mais certains
d’entre nous pensent qu’à l’inverse, soutenir qu’il n’y a d’autre crime
contre l’humanité que l’extermination des Juifs par les nazis, c’est nourrir
les sources même du négationisme ; nous ne réclamons aucun privilège pour
les Juifs en tant que victimes : nous nous dressons contre toute oppression.
La politique israélienne actuelle n’a certes pas pour but l’anéantissement
physique du peuple palestinien, mais plusieurs d’entre nous se demandent si,
prise dans son ensemble, ses inspirateurs et ses exécutants ne relèveraient
pas de la Cour Pénale Internationale.
Quant aux attentats-suicide organisés par les groupes terroristes
palestiniens contre les civils israéliens, ce ne sont pas seulement des
actes monstrueux ; ceux qui les trament, envoyant à la mort de jeunes êtres
en spéculant sur leur désespoir, sont à nos yeux, comme à ceux de nombreux
dirigeants palestiniens, des ennemis - et non des alliés dévoyés - du
rétablissement des droits fondamentaux du peuple palestinien. Nous
condamnons les forces palestiniennes opposées à l’existence d’Israël.
De même, notre solidarité avec le peuple palestinien ne nous entraînera
jamais à la moindre collusion avec ceux dont la sollicitude pour la
Palestine n’a comme ressort que la haine des Juifs.
Il reste que :
le peuple palestinien a des droits imprescriptibles sur une terre occupée
aujourd’hui par les forces armées du plus surarmé des États du
Proche-Orient.
le peuple palestinien a le droit imprescriptible d’y fonder, dans les
conditions garanties par la Charte des Nations Unies, l’État de son choix.
le peuple palestinien a des droits imprescriptibles sur la ville de
Jérusalem, capitale à partager.
le peuple palestinien a le droit de voir ses exilés et ses réfugiés choisir,
dans des conditions à négocier, entre un retour viable sur la terre de leurs
ancêtres et une juste indemnisation.
Tout ce qui s’oppose à la réalisation de ces droits nourrit la guerre sans
fin, les atrocités, la haine.
Parce que le siècle a connu l’effondrement de systèmes violemment
oppressifs, nous croyons possible et nécessaire l’établissement d’une paix
juste et durable au Proche-Orient.
Devant la montée des menaces intégristes, chauvines, communautaristes,
racistes et antisémites, devant les ingérences criminogènes,
antidémocratiques, de la droite israélienne dans la société française, nous
voulons faire entendre, obstinément, la voix de Français juifs, ou d’origine
juive, qui soutiennent les idéaux de démocratie, de liberté, d’universalité
des droits humains et des droits des peuples.
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Je cite l’acte des très beaux Journaliers de Palestine par Jimmy Gladiator, à son retour.
Publiés aux éditions Ab irato, diffusé par Dif’pop
I T I N E R A I R E D ’ H O U I L L E S A T U L K A R E M D’un voyage en Palestine
http://abirato.internetdown.org/art...
Et dans W W W . C R I T I C A L S C R E T . C O M N ° 2 "Socialbarbare"
L’entretien avec Robin Hunzinger sur l’avenir critique de la Palestine et d’Israël.
(si vous ne parvenez pas à recomposer le lien, sélextionnez "livres" et taper simplement "criticalsecret" dans le moteur de recherche du site de la FNAC)... http://www.fnac.com/Shelf/article.a...