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COMMUNIQUE DE LA COORDINATION NATIONALE DES CAISSIERS-VENDEURS DES RELAY
Publie le jeudi 28 février 2008 par Open-Publishing4 commentaires
A la suite de l’acte de censure commerciale et politique ordonné ses derniers jours par les dirigeants du groupe HACHETTE-LAGARDERE à l’encontre du journal "Courrier International", à propos de sa "une" :"vu de madrid, sarkozy , ce grand malade ",et pour le moins contraire à l’esprit de la loi BICHET toujours en vigueur, la Coordination Nationale des Caissiers-Vendeurs des RELAY/RELAIS H tient à rappeler que les responsables des points de vente de presse RELAY dits abusivement "gérants-salariés", ne sauraient servir de boucs-émissaires à l’indignation légitime dans cette affaire de censure.
Qualifiés par leur employeur - le groupe HACHETTE-LAGARDERE via sa filiale HACHETTE DISTRIBUTION SERVICE- de "véritable chefs d’entreprise" , ils sont employeurs en titre mais sans le moindre pouvoir de décision économique des 2000 caissiers-vendeurs placés sous leur ordres , eux-mêmes rémunérés à vie au SMIC , sans convention collective ni droits -contrairement aux gérants .
Toutefois, les gérants restent totalement subordonnés aux décisions gestionnaires du groupe HACHETTE-LAGARDERE par des moyens de pressions économiques et disciplinaires scandaleusement rétrogrades.
A ce sujet , la Coordination nationale tient à rappeler qu’à l’instar des gérants "casino" , leur responsabilité pécuniaire personnelle est engagée dés lors qu’une démarque supposée ou réelle , mais sous le seul contrôle gestionnaire de l’administration de RELAIS H SNC est opportunément découverte.
Par ailleurs, un responsable de point de vente refusant d’appliquer les directives de censure du groupe LAGARDERE - peut être disciplinairement muté sur un point de vente de moindre importance ou réputé "à risque" , ce qui ,quand on connait les conditions de travail dans le périmètre des transports publics , ne constitue pas la moindre des pressions.
C’est par une aberration réitérée d’une Justice dans ce cas précis particulièrement
myope que ces relations ne sont toujours pas à ce jour et malgré de nombreuses procédures requalifiées en subordination juridique.
Le groupe HACHETTE-LAGARDERE bénéficie ainsi , outre de nombreuses déductions de charges et avantages fiscaux réservés aux TPE de la possibilité de ne reconnaitre aucun droit syndical et social à 2000 salariés qu’il contraint néanmoins à de nombreuses directives directes par le biais d’un contrat de travail standardisé.
La Coordination nationale des caissiers -vendeurs RELAY-RELAIS H ne peut donc que déplorer qu’une fois de plus , les salariés de base sur le terrain doivent réparer auprès de la clientèle les conséquences négatives en terme d’image entreprenariale des basses courtisaneries de leur dirigeants.
Paris le 28 Février 2008
Coordination nationale des caissiers-vendeurs des RELAY-RELAIS H
adresse mail : lelienrougegris uky yahoo.fr
La Coordination nationale des caissiers-vendeurs des RELAY-RELAIS H est hébergée sur le site du SYNDICAT DU COMMERCE Région parisienne de la C.N.T.
– http://www.cnt-f.org/scial.rp/secti...
Messages
1. bravo à vous, 28 février 2008, 22:26
il faut le savoir les Relay H et la bande a lagardére hachette sont les pires des exploiteurs
du même accabit que les patrons des chantiers navals de saint lazare
1. bravo à vous, 29 février 2008, 00:33
De quel droit, le groupe Hachette ne reconnaîtrait aucun droit syndical ??? Voir des instances plus hautes situées à Bruxelles ! Il y a du boycott dans l’air !
2. je suis caissière-vendeuse dans un relay, 2 février 2009, 00:09, par laetitia
J’apprend aujourd’hui par le biais de cet article qu’il n’y a pas de convention collective dans notre entreprise et je suis abasourdie.
De quel droit engage-t’on des gens sans leur préciser qu’il n’ont aucun droit.C’est une abération !
Je tient tout de même à préciser que nous travaillons 6 jour sur 7 y compris les dimanches et jours fériés tels que le 1er mai(fête du travail).Nos salaires ne dépasse pas les 1080€ net.
De plus, nos pauses nous sont déduites de nos salaires.C’est rageant de savoir qu’il est normal de nous gruger en gros 4h de travail par mois sur les temps de pause, de travailler dans le froid et de fermer seule le magasin sans protection possible(les relays sont en général dans les gares, endroit où des gens peu recommandables "squattent") sans possibilité d’avoir accès à une prime d’ancienneté, de froid ou de risque.Parce-qu’il faut le savoir, on risque les braquages à tout moment.Il m’est arriver d’être menacée de mort par des sdf saoûls présents chaque jours !
Il faut faire quelque chose pour nous.Aidez-nous !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
1. je suis caissière-vendeuse dans un relay, 19 décembre 2009, 13:04, par lola33
bonjour je travail aussi en temp que vendeuse de l’ensseigne relay depuis 6ans je comprend tous a fais se que tu ressent c’est pour sa qu’il faut se battre j’attaque actuellement ma patronne au prud’homme pour faire valoir mes droit je ne pensse pas qu’il soit intouchable comme il veule te le faire comprendre alors si tous les salarié de lensseigne relay se batte sa changera j’en suis certaine courage a toi .