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Clown libéral de retour

Publie le dimanche 21 juin 2009 par Open-Publishing
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Vous n’êtes pas actionnaire, ni patron, ni cadre sup’, préparez-vous ! Tout va aller mieux, sauf pour vous : C’est reparti pour se serrer la ceinture !

Trichet veut un retour à l’équilibre budgétaire à partir de 2010

PARIS (Reuters) - Les pays européens devront commencer en 2010 à revenir progressivement à l’équilibre budgétaire, déclare le président de la Banque centrale européenne (BCE).

"Il y a un moment où vous ne pouvez plus continuer à dépenser et où vous ne pouvez plus accumuler de la dette. Je pense que nous sommes dans ce moment", a dit Jean-Claude Trichet sur Europe 1.

"Nous disons dès 2010, puisque c’est l’année où l’on va voir (...) à nouveau la croissance arriver, il faut commencer l’opération qui consiste à aller progressivement à l’équilibre."

"Ce qui est très important, c’est que nous ne mettions pas en péril ni la confiance des concitoyens ni le jugement des marchés, et que compte tenu de l’importance de ces phénomènes de confiance, on puisse convaincre nos concitoyens et les entreprises que, après cet effort extraordinaire, on revient à l’équilibre", a-t-il insisté.

Ce rééquilibrage des comptes des pays ne devra pas nécessairement passer par des hausses d’impôts, selon Trichet.

"Il faut qu’ils aient confiance qu’on ne va pas leur reprendre l’argent qu’on leur distribue immédiatement sous forme d’impôt demain et après-demain."

"Plus vous dépensez d’une manière considérée comme anormale par nos concitoyens, plus vous aurez de problèmes", a estimé Trichet.

PAS DE DÉFLATION ENVISAGÉE

Pour ne pas creuser les dettes publiques, il convient selon lui de maintenir "les réformes de structures" plus que jamais nécessaires en période de crise selon lui.

"Cela couvre l’ensemble des réformes dans le domaine du meilleur fonctionnement des marchés, dont celui du travail qui doit être réformé."

"La question de l’âge de la retraite se trouve posée partout dans le monde, sans aucune exception."

"Si l’on veut avoir des budgets, des déficits et des encours de dette qui restent raisonnables, c’est un des éléments", a-t-il ajouté, citant la durée de cotisation et l’âge de la retraite.

Trichet a aussi plaidé pour une plus grande flexibilité du marché du travail, condamnant "l’indexation des rémunérations salariales" qui existe dans plusieurs pays d’Europe, dont la France.

Il a également répété que "nous aurons la stabilité des prix à moyen terme" et sous-entendu qu’il n’y aurait pas de déflation dans l’avenir.

"Ils sont contents de voir que l’inflation est basse car cela leur donne du pouvoir d’achat (...) Nous disons aux citoyens : ’On ne va pas vous reprendre cet argent par le biais de l’inflation’."

"En renforçant la confiance, nous augmentons la possibilité d’avoir plus rapidement la reprise et la baisse du chômage", a estimé le président de la BCE.

Clément Guillou, édité par Jean-Stéphane Brosse

Messages

  • Les rémunérations salariales sont indexées sur l’inflation : selon Jean-Claude Trichet, ça ne va pas du tout. Jean-Claude Trichet préfère que les rémunérations salariales soient déconnectées de l’inflation, ce qui permettrait une plus grande flexibilité du marché du travail.

    Traduction en langue française : Jean-Claude Trichet souhaite que les salaires soient comprimés, écrasés. Si les salaires augmentaient, l’inflation repartirait et Trichet ferait un caca nerveux. Trichet n’a qu’un but dans la vie : combattre l’inflation.