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DES PROFS CRETINS, DES ELEVES CRETINS
Publie le jeudi 8 septembre 2005 par Open-Publishing11 commentaires
Un aspect occulté par les petits soldats du journalisme comme par les bureaucraties syndicales SNES, SE-UNSA, SGEN-CFDT (ce dernier étant comme il se doit le plus jaune de tous) est un article de la loi Fillon concernant le recrutement des "professeurs associés".
Il y est question de donner le pouvoir (aux rectorats, au chef d’établissement) de recruter des "professeurs" sans condition de diplôme.
De tels "professeurs", dévoués à la culture de management des petits cadres du privé pourraient ainsi être recrutés dans un esprit débonnaire de clientélisme avec l’accord en Conseil d’Adminsitration de la "communauté éducative" (entreprises, parents d’élèves, politiciens locaux, ..). Leur solide expérience de la surveillance des equipes et de la repression syndicale pourrait etre utile dans le monde encore trop syndiqué et face aux mentalités pas encore assez soumises des enseignants.
La question des connaissances que pourrait apporter de tels "professeurs" aux élèves est un détail pour la loi Fillon, qui est un ensemble globalement "cohérent" : un "professeur-Fillon" est, de toute façon, qu’elle que soit les études qu’il a suivies, capable d’enseigner n’importe quelle discipline à n’importe quels élèves !
L’objectif évident de la loi est de casser le statut de fonctionnaire d’Etat des professeurs et de les transformer en larbins, un peu sur le modèle des "professeurs" des officines des cours privés qui prospèrent actuellement sur les décombres du service public d’éducation, financées qu’elles sont par des réductions d’impôts bénies par la petite bourgoisie et les fameuses "classes moyennes".
Messages
1. > DES PROFS CRETINS, DES ELEVES CRETINS, 9 septembre 2005, 18:51
En tant que parent d’élèves, membre de la FCPE, je trouve cet article très simpliste. Comment peut-on balayer d’un revers de main le rôle des CA et de la communauté éducative ? Aux membres de la communauté éducative de faire de ces lieux, des lieux de démocratie participative et représentative. Tout le pouvoir au seul corps enseignant me semble dangereux. Les enseignés doivent avoir leur mot à dire aussi. Et tout cela ne me semble pas incompatible avec le respect du statut de l’enseignant qu’il convient bien sûr de défendre. Mais les parents sont les "parents pauvres" de la loi Fillon, les CA se vident de leur contenu. Or, l’école république que nous défendons ne peut être la chasse gardée d’une seule composante de la communauté éducative. Le service public d’éducation - a contrario- du privé c’est bien d’être un lieu de débat et de confrontation de points de vue, alors battons nous pour que les CA ne soient pas des chambres d’enregistrement !
Jean-Marie
1. > DES PROFS CRETINS, DES ELEVES CRETINS, 14 septembre 2005, 15:11
Ben tiens ! Pour parler des exponentielles ou des intégrales, les "enseignés" préfèrent peut-être avoir un brigadier sorti de sa retraite qu’un certifié en mathématiques. C’est cela qu’ils veulent, les "enseignés" ? Qu’ils se rassurent, vu le niveau de réaction de la société française face aux coups portés à l’Ecole de la République , ils ne vont pas tarder à l’obtenir !
2. > DES PROFS CRETINS, DES ELEVES CRETINS, 15 septembre 2005, 18:04
Que représente la FCPE ?
L’internationale bobo !
2. > DES PROFS CRETINS, DES ELEVES CRETINS, 10 septembre 2005, 00:44
un peu simpliste la vision du privé...on y trouve aussi des diplômés ....et les ptits chefs y’en a pas dans le public ? et le clientélisme non plus...? c’est vrai que la culture du résultat s’y révèle beaucoup plus une obligation de survie ; c’est un peu comme le sport ça entretient ! la volonté de s’améliorer sans cesse ce n’est pas réducteur ! si les diplômes et les études étaient une condition suffisante de compétences pédagogiques on s’en serait aperçu depuis longtemps...Question ? pourquoi certains statuts de la fonction publique permettent-ils des transferts ( à compétences proches) vers le "privé" (les petits cadres..) et pas l’inverse ? Je trouve très dommage cette ignorance hénaurme de la réalité concurrentielle qui concerne la très grosse majorité de la population donc des enfants issus de ces familles. Pour ma part j’ai travaillé 7 ans comme prof, puis 15 en associatif et 10 dans l’industrie. Mais oui mais oui c’est possible !
1. > DES PROFS CRETINS, DES ELEVES CRETINS, 14 septembre 2005, 15:03
"c’est vrai que la culture du résultat s’y révèle beaucoup plus une obligation de survie ; c’est un peu comme le sport ça entretient !". Propagande patronale bien assimilée... L’état des sociétés occidentales t’a échappé, semble-t-il. Tu comprendras mieux quand à ton tour, tu seras viré. (A supposer que tu bosses dans le privé). Mais ce sera trop tard.
2. > DES PROFS CRETINS, DES ELEVES CRETINS, 14 septembre 2005, 15:05
Mais peut-être es-tu désormais retraité ou rentier. Situation intéressante pour exhorter les autres à se soummettre aux diktats patronaux...
3. > DES PROFS CRETINS, DES ELEVES CRETINS, 15 septembre 2005, 13:04
la vraie question aujourd’hui c’est l’adaptation , tous profs , tous horizons confondus s’il est motivé intelligent apportera sa pierre l’édifice....
1. > DES PROFS CRETINS, DES ELEVES CRETINS, 15 septembre 2005, 13:36
la vraie question, c’est de comprendre ce que tu veux dire.
4. > DES PROFS CRETINS, DES ELEVES CRETINS, 16 septembre 2005, 16:18
La FCPE a une représentativité ridicule aux élections de parents d’élèves.
La FCPE, comme la PEEP, sont des réseaux clientélistes, qui en prétendant défendre l’école -et non le service public d’éducation, notons le bien, gèrent surtout la réussite scolaire de leur propres enfants ....
CONCLUSION : LA FCPE ne représente RIEN.
Elle n’a pas plus de compétence que le français moyen sur les questions scolaires,...
c’est tout dire.
5. > DES PROFS CRETINS, DES ELEVES CRETINS, 28 septembre 2005, 00:01
ah le pays des diplomes... diplomes n’a jamis voulut dire compétences !!!
1. > DES PROFS CRETINS, DES ELEVES CRETINS, 1er octobre 2005, 11:49
"diplome n’a jamis voulut dire compétences"...Mais pour enseigner l’histoire, il est préférable d’avoir une licence d’histoire confirmée par un concours où les charlots (et aussi certains parmi ceux qui ont fait pas mal d’efforts, d’ailleurs) disparaissent, que se présenter avec un BTS d’action commerciale, non ?