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DUBAI, derrière la modernité des buildings...
Publie le vendredi 2 novembre 2007 par Open-Publishing2 commentaires
ARTICLE de l’HUMA du 30 octobre
À Dubai, les travailleurs immigrés se rebiffent
Golfe . Venus d’Asie du Sud, ils travaillent pour des salaires de misère dans une ville connue pour ses richesses. Ils sont en grève depuis dimanche.
Du jamais-vu à Dubai, cette ville du Golfe connue pour ses gratte-ciel d’avant-garde, ses résidences luxueuses et ses archipels d’îles artificielles : des milliers de travailleurs de la construction, pour la plupart originaire d’Asie du Sud, ont entamé, depuis dimanche, une grève pour protester contre leurs conditions de vie et de travail et pour réclamer de meilleurs salaires. Depuis des décennies, Dubai a connu un véritable boom dans la construction grâce aux investissements de ses riches voisins pétroliers et à la venue de légions de travailleurs asiatiques jamais syndiqués, malléables et corvéables à merci, acceptant des salaires indigents, tétanisés par la peur d’être expulsés et de retrouver la misère de leur pays d’origine.
La situation est devenue pourtant tellement insupportable que ces esclaves des temps modernes se sont rebellés. Provoquant le courroux du ministre du Travail, l’émir Ali ibn Abdullah al Kaabi qui les a décrits comme « non civilisés », dénonçant leur attitude en contradiction avec la sécurité nationale et mettant en danger celle des résidents de Dubai. Il en fallait pourtant pour que ces anonymes, dont on ne parle jamais, donne de la voix et lance des pierres sur les camions de la police qui les encerclaient dans la zone industrielle du Jebel Ali, où se trouve leur camp. Les salaires n’ont jamais suivi la hausse du coût de la vie malgré leurs demandes. À tel point que plus rien ou presque ne les retient à Dubai. En juin, le gouvernement a offert un billet d’avion sans retour aux travailleurs illégaux qui souhaitaient partir. Près de 280 000 d’entre eux, qui en avaient sans doute assez des bas salaires et de cette vie misérable, ont sauté sur l’occasion. Ils savent aussi que les projets pharaoniques nécessitent des bras et que les employeurs, à ce compte-là, ont de plus en plus de mal à flouer des populations bien au courant et d’autant moins enclines à partir que les conditions économiques s’améliorent dans leur propre pays, comme en Inde. Les compagnies sont maintenant forcées de se tourner vers la Corée du Nord et le Tibet. « Nous travaillons dur pour rien et il n’y a aucune raison de continuer ainsi », résume Mohammed Hussein, un travailleur du Bangladesh.
P. B.
Messages
1. DUBAI, derrière la modernité des buildings..., 2 novembre 2007, 10:13
http://www.lemonde.fr/web/recherche_breve/1,13-0,37-1011025,0.html
C’est la raccourci qui conduit à un article du Monde .
Et les télés et les radios ? Silence. Ne faisons pas de peine aux touristes ....
GB
1. DUBAI, derrière la modernité des buildings..., 2 novembre 2007, 10:31
dimanche 29 j’ai pris l’avion à delhi : des indiens avec des casquettes blanches pas de grève pour les esclaves leur avion à décollé à l’heure ,pas moyen de les approcher pour discuter ,enfermer
et gardé,mais l’occasion aussi de discuter avec les autres voyageurs et de les informer pendant ce retard
ou nous étions solidaires de la grève de air france.beaucoup etaient pas au courent de ces pratiques martine