Accueil > Danger !!! Sarko veut s’occuper de notre santé... Libéralisons davantage !

Danger !!! Sarko veut s’occuper de notre santé... Libéralisons davantage !

Publie le lundi 26 juin 2006 par Open-Publishing
3 commentaires

Sarkozy : "aller plus loin" dans la réforme de l’assurance maladie Nicolas Sarkozy a affirmé lundi que la réforme de l’assurance maladie de 2004 allait dans le bon sens, mais qu’il fallait "aller plus loin", notamment par la mise en place d’une "franchise" visant à "mieux réguler les comportements de consommation de soins".

Le président de l’UMP, qui organise mardi à l’Assemblée nationale une convention sur le thème de la santé, expose les grandes orientations du programme santé de son parti dans une interview au Quotidien du médecin.

"Pour mieux répondre à la diversité des attentes du corps médical en terme de rémunération et de conditions d’exercice", M. Sarkozy estime qu’"il faut encourager le fonctionnement en cabinet de groupe, développer les réseaux ville-hôpital, revaloriser la rémunération des médecins qui s’engagent dans les meilleures pratiques ou assument des tâches pour la collectivité".

Selon lui, "l’extension des espaces de liberté tarifaires, l’alignement des honoraires des généralistes sur ceux des spécialistes, mais aussi la possibilité pour les praticiens qui le souhaitent d’être salariés d’un cabinet médical ne doivent plus être des questions taboues".

M. Sarkozy estime que la réforme de l’assurance maladie de 2004 va dans le bon sens, notamment avec l’instauration du médecin traitant, mais "la mise en oeuvre de la réforme apparaît laborieuse et ses modalités parfois incertaines".

Aussi propose-t-il de "remettre l’ouvrage sur le métier" pour "aller plus loin" dans la réforme. "Surtout, nous devons réunir les conditions du rétablissement des grands équilibres économiques et financiers du système, conditions que la réforme de 2004 n’a que partiellement définies".

L’hôpital, "qui représente la moitié des dépenses de santé", doit "participer à l’effort collectif de maîtrise de ces dépenses", estime Sarkozy.

Le président de l’UMP fustige les 35 heures, "particulièrement déstabilisantes dans le secteur hospitalier", propose de "réintroduire davantage de souplesse dans l’organisation du temps de travail, dans l’évolution des rémunérations des personnels hospitaliers, en permettant plus largement à ceux qui veulent travailler plus de gagner davantage".

Il propose également de renforcer l’autonomie des établissements hospitaliers et de "valoriser les complémentarités et les synergies" entre eux. Et pour "renforcer les liens, aujourd’hui insuffisants, entre l’hôpital et la médecine de ville", il suggère que les professionnels de santé en ville aient "la possibilité de collaborer avec l’hôpital".

Enfin Sarkozy, qui est également ministre de l’Intérieur, estime que "les comportements violents (à l’égard de professionnels de santé) sont inadmissibles" et "doivent être sanctionnés avec la plus grande fermeté".

Messages