Début à Toulouse de la marche en "solidarité" avec les quartiers touchés par les violences urbaines

Environ 300 personnes, selon les organisateurs, ont quitté samedi après-midi la place Abbal dans le quartier de La Reynerie, à Toulouse, pour une marche en "solidarité" avec les populations des zones touchées par les violences urbaines.
Les manifestants, partis vers 14h30, devaient défiler jusqu’à la place du Capitole dans le centre de Toulouse.

Peu de jeunes participaient à cette marche, à laquelle étaient présents des militants associatifs, syndicaux et politiques.

"Justice et vérité pour Bouna Traore et Zyed Benna", les deux adolescents morts électrocutés le 27 octobre à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), "Chirac, Villepin, Sarkozy, démission !", pouvait-on lire sur des pancartes essentiellement brandies par des membres de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). Des militants du Parti communiste étaient également présents dans le cortège.

Organisée par les associations des quartiers toulousains touchés par les violences urbaines, et soutenue par des syndicats et partis politiques, la manifestation entendait dénoncer notamment "la loi d’exception, le couvre-feu de fait et l’isolement de certains quartiers", et plus globalement "les discriminations économiques et racistes".

Durant la nuit de vendredi à samedi, 29 véhicules ont été incendiés dans l’agglomération toulousaine, et six personnes interpellées, dont cinq mineurs, principalement pour infraction à l’arrêté préfectoral contre l’achat et le transport d’essence en jerricane, selon la préfecture de Haute-Garonne. AP