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Déclaration d’Indépendance de l’Azawad

par MNLA

Publie le vendredi 6 avril 2012 par MNLA - Open-Publishing
4 commentaires

DÉCLARATION D’INDÉPENDANCE DE L’AZAWAD

Vendredi, 06 Avril 2012 02:24

NOUS, PEUPLE DE L’AZAWAD,

Par la voix du Mouvement National de Libération de L’Azawad après concertation avec :

Le Comité Exécutif,
Le Conseil Révolutionnaire,
Le Conseil Consultatif,
L’Etat-Major de l’Armée de Libération,
Les bureaux régionaux

Rappelant les principes du droit international et les principaux instruments juridiques internationaux régissant le droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes, notamment, la charte des Nations Unies en ses articles 1 et 55, les dispositions pertinentes de la déclaration internationale des droits des peuples autochtones ;

Considérant, la volonté explicitement exprimée dans la lettre datée du 30 mai 1958 adressée au président français par les notables, guides spirituels de toutes les composantes de l’AZAWAD ;

Considérant qu’en 1960, à l’occasion de l’octroi de l’Indépendance aux peuples Ouest-Africains, la France a rattaché sans son consentement l’AZAWAD à l’Etat malien qu’elle vient de créer ;

Rappelant les massacres, les exactions et humiliations, spoliations et génocides de 1963, 1990, 2006, 2010 et 2012, qui ont visé exclusivement le peuple de l’AZAWAD jusqu’au 1er avril 2012 ;

Rappelant, le comportement inhumain du Mali qui a utilisé les différentes sécheresses (1967, 1973, 1984, 2010….) pour faire disparaitre notre peuple par anéantissement alors même qu’il a sollicité et obtenu une aide humanitaire généreuse ;

Considérant l’accumulation de plus de 50 ans de mal gouvernance, de corruption et de collusion militaro politico financière, mettant en danger l’existence du peuple de l’AZAWAD et en péril la stabilité sous-régionale et la paix internationale ;

Considérant, la libération complète du territoire de l’AZAWAD ;

Proclamons irrévocablement, L’ETAT INDEPENDANT de l’AZAWAD à compter de ce jour Vendredi 06 Avril 2012.

DECLARONS :

La reconnaissance des frontières en vigueur avec les états limitrophes et leur inviolabilité ;

L’adhésion totale à la charte des Nations Unies ;

L’engagement ferme du MNLA à créer les conditions de paix durable, à initier les fondements institutionnels de l’Etat basés sur une Constitution démocratique de l’Azawad indépendant.

Le Comité Exécutif du MNLA invite l’ensemble de la Communauté Internationale dans un élan de justice et de paix à reconnaitre sans délais l’Etat de l’AZAWAD Indépendant.

Le Comité Exécutif du MNLA jusqu’à la mise en place de l’Autorité du Territoire de l’AZAWAD continuera à assurer la gestion de l’ensemble du territoire.

GAO - 06/04/2012

SECRETAIRE GENERAL-MNLA

BILLAL AG ACHERIF

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Messages

  • a part l etoile rouge, le programme politique n est pas bien clair...qui sont ils ?, que veulent-ils ?

    • M.N.A : le projet politique actuel

      Il n’y a pas une décision ou une étape qui n’est pas précédée par une idée essentielle. Et les idées qui concernent les affaires importantes prennent du temps pour s’enraciner et être examinées pour pouvoir faire surface dans leurs formes observées. En effet, ce temps parait nécessaire pour que les dimensions et les facettes de ces idées se cristallisent, ainsi que la possibilité de sa matérialisation dans la réalité vécue.

      C’est-à-dire, quand il s’agit d’une question qui regarde un projet progressiste qu’il soit un projet social ou politique conduit par un groupe, dans ce cas l’affaire commence d’abord par une idée initiale. Une fois enracinée, cette idée passe ensuite au stade de conviction qu’abordent les éléments relatifs à la question de la cause. Enfin ce stade a de même besoin du temps pour que les concernés se rendent compte que la phase de la préparation idéologique et psychologique est traversée.

      C’est ce qui représente le socle en ce qui concerne les grands projets qui nécessitent du temps et de la patience afin qu’ils puissent être concrétisés. En outre, ces grands projets sont parsemés des défis et des risques. Certes , des questions de telle ampleur ne peuvent pas être le fruit d’une idée qui débute du jour au lendemain car dans ce cas elles seront remises en cause par ceux qui en sont croyants du fait qu’ils n’ont pas passé le palier nécessaire à l’imprégnation idéologique qu’il faut pour faire face à la réalité attendue avec ses défis visibles et invisibles.

      Donc il est possible de mesurer l’idée de la naissance du Mouvement National de l’Azawad (M.N.A) avec le même critère sans remonter à son histoire actuelle, car il a traversé tous les stades de mutation qui ont fini par l’incarner comme un grand projet national .Il est de notoriété publique que le Mouvement National de l’Azawad n’est pas le premier mouvement connu par le peuple Azawadien puisqu’il avait existé cinq mouvements nationalistes qui portaient l’appellation (Azawad). L’un en milieu du vingtième siècle et les quatre autres en sa fin.

      Aujourd’hui, au début du vingt unième siècle, l’Azawad témoigne de la naissance d’un nouveau mouvement Azawadien qui peut ne pas être le dernier mais qui s’engage solennellement à matérialiser ce que ses précédents n’avaient pas eu la chance de concrétiser. Tout en rendant hommage et mémoire à leurs tentatives et réalisations, sans négliger en même temps leurs fautes, ce mouvement reconnait que ses prédécesseurs avaient tous milité et conduit la longue lutte Azawadienne et avaient notamment contribué à la révolution présentement menée par le peuple Azawadien.

      Le Mouvement National de l’Azawad ne sera pas le dernier tant que les revendications du peuple Azawadien , ses aspirations et ses attentes à la liberté et à une vie digne ne sont pas satisfaites. Il avait déjà offert pour cela de milliers de martyres pour que cette liberté soit aboutie selon la mentalité, la tradition et la manière de penser propres aux habitants du Sahara et du sahel. Nous n’avons pas des réponses adéquates à ces martyres s’ils nous demandent aujourd’hui en ce qui concerne notre devoir hérité après eux ou bien le prix de leurs sacrifices. Sommes-nous satisfaits des acquis parachevés après tous ces sacrifices ?

      Dans toutes les religions, lois et éthiques, on considère l’observation du silence au détriment de droit comme un geste désapprouvé. Aux yeux des peuples et des nations, le lâchage de droit n’est qu’une pure défaite et on ne peut pas qualifier cela de pardon. Car le pardon veut dire laisser tomber la punition en étant capable de l’infliger à autrui. Ce qui ne peut être appliqué en ce qui regarde le peuple Azawadien , étant donnée que le problème n’est pas pardonner mais être capable de punir car l’Azawadien est de nature trop indulgent et il oublie très facilement. Alors, cette qualité n’est-elle pas renversée contre lui par ceux –là auxquels il a toujours pardonné et qui ne le méritent pas.

      Le Mouvement National de l’Azawad est né pour mener la lutte Azawadien dans le but de recouvrer le droit spolié depuis plus de cent ans. Alors que l’ennemi à combattre aujourd’hui est le même responsable de confiscation et spoliation de ce droit depuis plus de cinquante ans. Laissons tomber le passé malgré qu’ il est la cause du vécu et son vrai reflet de ce que le Mali a offert au peuple de l’Azawad depuis 50 ans.

      Après un demi siècle des sacrifices faites par le peuple de l’’Azawad et de ceux qu’il ne cesse de faire en vue de l’unification et de son renforcement avec le Mali à un moment donné ou encore dans une situation continue, des douleurs et souffrances ont accompagné tout cela. Ces douleurs et souffrances persistent aujourd’hui sous forme des tragédies et malheurs qui touchent tous les aspects de la vie Azawadien . En réalité , l’unification avec le Mali veut dire cinquante ans de ciblage programmé de tout ce qui distingue le peuple Azawadien sur le plan culturel , religieux ,social , politique , économique et géographique à travers la remise en cause de son droit existentiel sur sa terre .

      Tout cela se passe en manipulant les faits concernant tous les échecs de l’Etat malien dans la région de l’Azawad tout en cherchant des causes factices .

      Après tout cela, le peuple Azawadien est arrivé aujourd’hui à un résultat suffisant qui le rend compétent à prendre une décision : lancer un véritable projet national qui émane de la légalité de sa revendication et de la légitimité de sa présentation.

      Ce projet est primordial pour faire face à des plans locaux , régionaux et internationaux qui n’ont pour but que la fabrication de plus de complexification, plus des souffrances et de la destruction du peuple et du sol Azawadien .

      Le projet national Azawadien d’aujourd’hui peut être résumé comme suit :

      1- Se baser sur l’unité nationale entre les fils de l’Azawad comme condition nécessaire pour récupérer le droit confisqué car tous les Azawadiens disent hautement " on en a marre de discorde seul l’Azawadien qui peut sentir la douleur des Azawadiens " le désir Azawadiens conscients en vue d’une unité effective est une priorité pour tous les nécessités de l’action nationale effective ainsi que l’importance de l’étape actuelle qu’il envisage.

      La diversité ethnique Azawadienne est vue par le mouvement comme un aspect de richesse Azawadienne et non pas comme un problème.

      2- Réclamer, sans concession, la terre considérée comme l’unique droit confisqué est la revendication principale tant qu’elle n’est pas recouvrée toute autre réclamation est inutile car on ne peut pas parler de la souveraineté sans entière autogestion des affaires de gens sur leur terre natale

      3-En ce qui découle de la dite réclamation inconditionnée de la terre, les Azawadiens rejettent diamétralement toute présence illégale sur leur terre y compris surtout la présence militaire malienne et toute autre présence qu’elle a permise ou facilitée.

      4- Le droit aux Azawadiens d’ annuler tous les contrats signés par le Mali dans l’Azawad et qui sont considérés contre le droit international et le droit des peuples indigènes à leurs richesses. Les pays qui soutiennent l’occupant de terres Azawadienne sont considérés comme des pays supportant la colonisation et participant directement au vol des richesses d’un peuple sous oppression, occupation et racisme. Et confronté à toutes formes des pratiques rejetées internationalement

      5- Parlant de la résolution du conflit persistant entre le Mali et l’Azawad depuis un demi-siècle, la reconnaissance du droit de peuple Azawadien à sa position politique est la seule issue pour régler définitivement ce conflit. Dès lors les Azawadiens invitent tous les Etats et peuples du monde sans oublier les organisations internationales reconnaissant le droit des peuples à soutenir le peuple Azawadien dans sa lutte pour recouvrer ses droits fondamentaux et historiques.

      6- Etant donnée que le conflit Azawad-Mali est digne d’être classifié sous terme d’un conflit international, les Azawadiens invitent la communauté internationale avec toutes ses institutions à assumer ses responsabilités au sujet de ce qui se passe dans la région de l’Azawad sous un régime raciste et oppresseur.

      7- Autonomie de l’Azawad en terme de la prise de décisions est un principe primordial et inaliénable. Dès lors l’ingérence illégale dans les affaires intérieures de l’Azawad en général et dans le Mouvement National de l’Azawad en particulier est inadmissible. Le respect de ce principe est l’un des critères par lesquels le mouvement détermine sa position à l’égard de toute entité dans le monde.

      8- Étant donné que le peuple Azawadien n’a pas encore recouvré sa terre pour qu’il puisse gérer ses affaires politiques et économiques, investir et extraire les richesses que regorgent l’Azawad est illégal. Le Mouvement National de l’Azawad incite les pays et les institutions internationales qui offrent des aides et facilités au Mali au nom du nord (Azawad) de faire attention en ce qui concerne l’appellation sous laquelle ces aides sont offertes. Le Mouvement les exhorte également à la nécessite de changer la direction empruntées par ces aides et à les adresser directement à la région de l’Azawad par la voix du Mouvement National de l’Azawad ou bien via un autre réseau Azawadien ou international approuvé par le peuple de l’Azawad .

      9- En vue de faciliter ce qui vient d’être dit, le Mouvement National de l’Azawad invite les pays à le reconnaitre comme véritable représentant du peuple Azawadien et de recevoir et /ou d’accueillir des représentants et délégués officiels du mouvement auprès de ces Etats et organisations internationales et régionales en plus de l’ouverture de la porte de coopération avec ces pays.

      10- Le Mouvement National de l’Azawad adopte le chemin politique pacifique et légal pour recouvrer les droits historiques confisqués en particulier la souveraineté entière sur sa terre. Pour cela il rend le Mali responsable de contraindre le mouvement à adopter une autre option

      En outre, le Mouvement invite la communauté internationale collectivement et individuellement à avertir le Mali contre la persistance de son comportement agressif à l’égard du peuple Azawadien à savoir : les assassinats, les arrestations et jugements arbitraires, l’interdiction des protestations pacifiques, l’établissement de listes des recherchés et l’excès de l’usage de force.

      De tels comportements pourraient aggraver la tension et l’instabilité dans la région.

      En effet, le soutien aux revendications des Azawadiens et la manière de les conduire aujourd’hui est un devoir d’abord du peuple de l’Azawad et puis de tous les pays voisins qui se soucient de la stabilité dans la région et de l’importance du maintien de l’ordre public.

      En plus, le soutien de cette approche et sa protection sont le devoir de la communauté internationale et des Nations Unies qui, ayant pour mission le maintien de la paix et de la sécurité internationales menacées par l’aggravation et la persistance du conflit Azawad-Mali et les conséquences que cette situation pourrait engendrer pour le monde en général et l’Afrique en particulier.

      Chargé de communication

      Ougasstan AG Ahmed

      http://www.mnlamov.net/projet-polit...

  • Paris a réagi ce vendredi à la déclaration d’indépendance de l’Azawad. Elle la considère « nulle et non avenue », selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero...

    Azawad : l’indépendance pour le MNLA, l’autonomie pour la France

    Les Touareg maliens pourraient obtenir de la France ce qu’ils réclament depuis les indépendances

    vendredi 6 avril 2012 / par Falila Gbadamassi

    Les Azawadis ont proclamé leur indépendance dans la nuit de jeudi à vendredi par la voix du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), la rébellion du Nord-Mali. Leur démarche s’appuie notamment sur les revendications autonomistes exprimées au moment de l’indépendance des colonies françaises. Sourde aux doléances touareg de l’époque, la France semble favorable aujourd’hui à « une forme d’autonomie » de l’Azawad.

    Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), la rébellion touareg qui s’est emparée du Nord-Mali, a proclamé dans la nuit de jeudi à vendredi son indépendance. « Nous, le peuple de l’Azawad, proclamons irrévocablement l’Etat indépendant de l’Azawad à compter de ce jour vendredi 6 avril 2012 », indique un communiqué publié ce vendredi. Dans ce document, le MNLA rappelle que les Azawadis ont toujours souhaité être autonomes par rapport à l’Etat malien. Leur communiqué insiste sur « la volonté explicitement exprimée dans la lettre datée du 30 mai 1958 adressée au président français (le général de Gaulle) par les notables, guides spirituels de toutes les composantes de l’Azawad » et souligne qu’« à l’occasion de l’octroi de l’Indépendance aux peuples Ouest-Africains, la France a rattaché sans son consentement l’Azawad à l’Etat malien qu’elle vient de créer ».

    En proclamant leur indépendance, les Touareg du Nord-Mali ont, semble-t-il, réalisé un vieux rêve dont les origines remontent aux années 60. Le 10 janvier 1957, la France adopte une loi portant création d’une Organisation commune des régions sahariennes (OCRS), rapporte l’historien Patrice Gourdin dans un article publié sur le site Tamoudre. « Cette instance, destinée à définir et conduire une politique commune à l’ensemble du "Sahara français", devait englober les départements sahariens d’Algérie (des Oasis et de Saoura, créés en août 1957), les régions saharo-sahéliennes du Soudan (devenu le Mali, en 1960), du Niger et du Tchad. Dès février 1959, le champ fut restreint aux seuls départements algériens car le statut d’autonomie des territoires d’Afrique subsaharienne adopté en 1956 interdisait d’interférer dans l’administration de leur bande saharo-sahélienne ». Par ailleurs, il n’est pas question pour le Front de libération national (FLN) que le nouvel Etat soit amputé de la frange saharienne de son territoire. Le général de Gaulle s’aligne sur la position du mouvement indépendantiste lors d’une conférence de presse le 5 septembre 1961. Ses déclarations constituent une fin de non-recevoir pour les Touareg qui avaient réclamé, un an plus tôt, après avoir tenté de rallier le FLN à leur cause, « un statut politique au sein de l’OCRS ». « Puisque vous quittez le pays touareg, rendez-nous notre bien tel que vous nous l’avez arraché [...] Nous ne voulons pas que les Noirs ni les Arabes nous dirigent […] Puisque l’indépendance s’annonce et que vous la donnez, alors nous les Touaregs nous voulons nous diriger nous-mêmes et rassembler notre société tout entière là où elle se trouve, dans notre pays. Nous voulons que notre pays soit un seul pays », écrivent les Touareg au général Charles de Gaulle. Cette lettre réitère des doléances déjà exprimées dans la lettre du 30 mai 1958, auxquelles s’ajoute, cette fois-ci, une demande d’autonomie.

    un Etat « autonome » de l’Azawad

    « Ce n’est pas acceptable pour nous qui sommes très attachés à l’intégrité territoriale du Mali », a déclaré ce mardi Alain Juppé, le ministre français des Affaires étrangères, au sujet de l’indépendance de l’Azawad. Mais la France n’a pas fermé la porte aux revendications des Touareg, comme elle l’avait fait au moment des indépendances. « Cette revendication pourrait conduire, dans le cadre d’un dialogue national, à une forme d’autonomie assortie d’une politique ambitieuse de développement, a ajouté le responsable français. Le Nord n’a pas assez bénéficié pour l’instant d’efforts de développement aussi importants que le Sud du pays ». Cette « autonomie » semble avoir été également envisagée dans les rangs du MNLA. S’exprimant sur les ondes de RFI à propos des revendications indépendantistes des Touareg, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, député de Bourem et proche du MNLA, avait estimé qu’il fallait « plutôt aller vers une indépendance (...) interne, sur le plan culturel, sur le plan économique, sur le plan social, sur le plan politique et sur le plan sécuritaire ».

    Paris a réagi ce vendredi à la déclaration d’indépendance de l’Azawad. Elle la considère « nulle et non avenue », selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, cité par l’AFP. « La France défend l’unité et l’intégrité territoriale du Mali », a-t-il poursuivi. « Une déclaration d’indépendance unilatérale qui ne serait pas reconnue par les Etats africains n’aurait pas de sens », avait déclaré plus tôt le ministre français de la Défense, Gérard Longuet.

    Le nouvel Etat de l’Azawad, quant à lui, met en avant son « adhésion totale à la charte des Nations unies » et s’engage « à créer les conditions de paix durable ». Cette proclamation intervient au moment où la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) envisage de déployer une force de 2 à 3 000 hommes dans le Nord-Mali. Alain Juppé a déclaré que la France serait « prête à assurer la logistique de la force de la Cédéao ». Pour le MNLA, toute intervention militaire de l’organisation sous-régionale serait considérée comme une « agression raciale » contre les berbères touareg, selon le porte-parole du mouvement, Moussa Ag Assarid. « C’est là que l’on arriverait à un embrasement de la sous-région », a-t-il ajouté ce jeudi dans les colonnes de France-Soir.

    Le comité exécutif du MNLA devrait administrer le nouvel Etat « jusqu’à la mise en place de l’Autorité du Territoire de l’Azawad ».

    http://www.afrik.com/article25269.html

  • Vive les targuis ! Vive les nomades ! Attendez-moi j’arrive...