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Le ministre Ferrero conteste Draghi : « frapper l’économie souterraine »
Traduit de l’italien par karl&rosa
Franchement, je ne suis pas du tout d’accord avec « les considérations du gouverneur de la Banque d’Italie Mario Draghi à propos de la nécessité de diminuer les dépenses publiques et en particulier les retraites ».
Le ministre de la solidarité sociale Paolo Ferrero explique : « Tout d’abord, ce n’est pas vrai qu’en Italie ou bien on diminue les dépenses ou bien il faut augmenter les taxes.
En effet, il y a dans notre pays un extraordinaire espace intermédiaire d’économie souterraine que les statistiques quantifient à la hauteur d’un quart du PIB et qui n’est comparable dans aucun autre pays européen.
De toute évidence, l’urgence italienne consiste justement à porter à la surface l’économie souterraine et par voie de conséquence le travail au noir. C’est pourquoi la lutte contre l’évasion fiscale a dans ce pays une valeur de justice sociale et économique très importante.
L’émersion du travail au noir et non la coupe des retraites est la véritable urgence de ce pays ». « C’est justement pour cela - ajoute Ferrero - qu’il faut du temps et l’action d’assainissement ne peut pas être concentrée dans une seule loi des finances ».