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Des hommes politiques internationaux suspectent l’implication de l’administration US dans le 11/9

Publie le mercredi 10 mai 2006 par Open-Publishing
1 commentaire

NB : Wayne Madsen est journaliste d’investigation, chroniqueur et auteur ayant couvert les problèmes de renseignements, de sécurité nationale et de politique à Washington depuis 1994. Il a écrit pour The Village Voice, The Progressive, CAQ, Counterpunch, et The Intelligence Newsletter (basée à Paris). Madsen est l’auteur de Genocide and Covert Operations in Africa 1993-1999, co-auteur de America’s Nightmare : The Presidency of George Bush II, et de l’ouvrage à paraître Jaded Tasks : Big Oil, Black Ops & Brass Plates. Il est aussi l’auteur de The Handbook of Personal Data Protection (London : Macmillan, 1992), un ouvrage de référence au niveau international en matière de lois de protection des données.
Madsen est un ancien officier de la Marine US nommé à la National Security Agency pendant l’administration Reagan. Il a 20 ans d’expérience en matière de protection informatique et de sécurité des données personnelles. Il a aussi travaillé pour le Naval Data Automation Command, le Department of State, la RCA Corporation, et le Computer Sciences Corporation.

Traduction de la brève du 9 mai 2006.
http://www.waynemadsenreport.com/

9 Mai 2006 - Les premiers sceptiques, peu nombreux, a avoir soupçonné un rôle de l’administration Bush dans les attaques terroristes du 11 septembre ont été des ministres parmi les alliés de l’OTAN. Entre autres, Andreas Von Bulow, ancien ministre allemand des Sciences et de la Technologie et l’ancien ministre de l’environnement britannique Michael Meacher, rejoints plus tard par Paul Lannoye, membre belge du Parlement Européen.

Dans la période récente, leur scepticisme quant à la version « officielle » du 11 septembre a été rallié par le président du Venezuela Hugo Chavez et par le président de l’Iran Ahmadinejad. Ce dernier, dans sa récente lettre au président Bush, demande : « Pourquoi les divers aspects des attaques ont-ils été gardés secrets ? ». Ahmadinejad a estimé que ces attaques n’ont pas pu être menées sans la connaissance de « services de sécurité » américains.

Le fait que les leaders vénézueliens et iraniens suspectent l’administration Bush de complicité est intéressant, car ils disposent tous deux de services de renseignements très performants (respectivement le DISIP et le VEVAK). Une des priorités de ces agences est le contre-espionnage envers les Etats-Unis, mais il est peu probable que ces deux pays aient glané par ce biais des informations sur les auteurs du 11 septembre.

Le Venezula et l’Iran sont membres de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEC) et l’un de leurs objectifs en terme de renseignement est de collecter des informations sur les contrats pétroliers. Cela inclus les négociations pré-11 septembre entre l’administration Bush et les Talibans, menées à Tashkent et à Berlin, ayant rapidement tourné court et ayant probablement participé aux déclenchement des attaques des insurgés musulmans. Le VEVAK, ennemi farouche des Talibans et d’Al Quaida, avait infiltré avec succès les services de sécurité talibans et pakistanais, et pourrait avoir eu vent des plans d’attaque, de la connaissance anticipée que les US ont pu avoir, ainsi que des transferts de fond entre le Pakistan et les terroristes de Floride. Le DISIP quant à lui était bien au courant de trafics illicites depuis la Colombie via le Venezuela, par un Boeing diplomatique saoudien de membres de la famille royale qui ont ensuite utilisé ce moyen pour appuyer l’attaque d’Al Quaida.

Alors que de plus en plus de gouvernement s’arrachent du contrôle des globalistes néo conservateurs - L’Italie, la Grande Bretagne, le Mexique et d’autres, des informations issues de agences d’espionnage pourront prouver que l’administration Bush n’a pas été qu’un spectateur indolent des évènements qui ont mené au 11 septembre.


En prime, une vidéo montrant les interventions d’activistes pendant des réunions publiques où sont intervenus les rapporteurs de la Commission sur le 11 Septembre (en anglais, et notez les quelques applaudissements de la salle à la fin, quand même !) :

http://video.google.com/videoplay?d...

Messages

  • Il y a de quoi douter... mais aussi de quoi tirer des leçons pour la politique française.

    Bush a été réélu sur un programme de "guerre contre le terrorisme" : c’est le 11/09 qui a assuré sa réélection.

    Et si Sarkozy devient Premier ministre, ne serait-il pas tenté de faire quelque chose dans le même goût ?

    Ne le laissons pas faire. Si Chirac finit par céder aux appels feutrés des proches de Sarkofacho et aux déclamations de la gauche, il faudra manifester en masse et inlassablement - révolution orange pour le maintien de la démocratie.