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Des patrons qui se goinfrent.

Publie le jeudi 26 mars 2009 par Open-Publishing
1 commentaire

Des patrons qui se goinfrent. Sans vergogne. Au nez et à la barbe des licenciés, des chômeurs, des politiques, de sarko (y a pas de majuscules, c’est exprès)...

Qu’est ce que ça veut dire... Que ce sont tous des salauds ? Des fumiers de patrons qui s’amusent de mettre des centaines, des milliers de salariés dans la misère ? Des enc... de négriers qui se moquent de faire crever l’hémisphère sud en leur pompant leurs richesses, pétrole, or et autres minerais ?

Non, je ne le pense pas. Ce sont des être humains qui naviguent dans une autre dimension. Ils sont déconnectés de la réalité, pensent être dans leur bon droit, et n’imaginent pas les répercussions qu’engendrent leurs décisions.

Certains diraient : « Quand ils pètent, c’est la terre entière qui pue ! » Moi, quand ça m’arrive, j’ouvre la fenêtre et hop ! (toi aussi ?)
Ils sont comme nous dans la tourmente, et pensent à leur hôtel particulier des Seychelles qu’il va falloir vendre, comme moi j’ai dû vendre mon appareil photos. Pour bouffer...

Comme dans toutes populations, il y en a sûrement qui méritent perpétuité, peut être plus qu’ailleurs, mais bon. Ce ne sont pas eux qui vont changer la face du monde.

Je crois que le soucis n’est pas là, mais dans le bulletin que j’ai mis( toi aussi ?) dans l’urne.

Ce bulletin s’avère nul quand c’est un nul qui en dispose ! Je n’ai pas voté pour des pantins qui se goinfrent. Sans vergogne. Au nez et à la barbe des licenciés, chômeurs..... tiens, ça me rappelle quelqu’un. (À toi aussi ?)

Je crois que ces élus, mes élus, (les tiens aussi ?) se sont laissés déposséder de la mission qui leur est impartie. La mission que je leur avais donnée.

Ils n’ont pas su, pu, voulu ? m’écouter. Leur cupidité, leurs envies, leurs ambitions, leur impatience, leurs jalousies... les ont aveuglés. Ils sont eux aussi des hommes.

Mais là où le bât blesse, c’est qu’ils se sont présenté devant moi (devant toi aussi ?) en m’assurant qu’ils allaient me permettre de vivre sereinement, que mes gamins verraient aussi du meilleur, (les tiens aussi.) que mes voisins auraient une retraite heureuse et sans soucis, que ma commune n’aurait pas à baisser culotte devant la manne financière que représente un casino (de jeux) nouvellement installé...

Ils m’ont assuré, aussi, que Michel, sdf que j’ai nourri lavé, habillé, avant de le remettre face à son destin de merde entre la nationale et le fossé, à la sortie de mon village, pourrait manger à sa faim, se chauffer l’hiver ; qu’il ne risquera plus de se faire tabasser par d’autres sdf pour se faire dérober un duvet, à Roanne...
Son histoire ? Travail dans les docks au Havre ; Licenciement, divorce,... et rue !

Des docks à la rue : 18 mois.

Il m’ont aussi dit que ces mecs que j’ai vu bouffer dans les poubelles devant l’ambassade d’Auvergne à Paris le 16 aout 2008 auraient une activité décente, un revenu décent, un logement décent, et le même accès à la culture que moi. (que toi aussi ?)...

Maintenant, je dis stop ! Basta ! Y en a assez de se faire avoir ! Je reprends la main ! (toi aussi ?)
Je vais dans la rue ! Et je le dis ! J’en parle ! Je le crie ! Je dis que ma colère est sourde et profonde, face à cette bête qui se profile...

Je veux que mes élus restent à leur place, humbles mais fiers de me représenter, de te représenter. Je veux que mes élus dominent la mêlée, et regardent au loin, pour piloter cette galère, je veux qu’ils se réveillent et transforment cette galère en magnifique voilier. J’ai assez ramé...

Je veux que mes élus soient fiers de moi, de toi , de notre planète, fiers d’avoir contribué au résultat escompté. Et je leur rendrai.

Mais pour l’instant, ce n’est pas qu’une chaussure que j’ai envie de leur jeter. (toi aussi ?)

Le seul souci, c’est que depuis le temps, le macadam est très épais !

Claude
http://mabiteetmoncouteau.com

Messages

  • Ils sont déconnectés de la réalité, pensent être dans leur bon droit, et n’imaginent pas les répercussions qu’engendrent leurs décisions.

    C’est ça et quand de colère, j’aurai trucidé mon patron pour m’avoir licencié, aux Assises l’Avocat Général dira que j’étais déconnecté de la réalité, que je pensais être dans mon bon droit , que je n’imaginais pas les répercussions ... etc... et je serai acquitté, c’est sur !

    Quant à ton bulletin de vote, il sera toujours nul, parce que c’est un chèque en blanc !