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Encore un grand écrivain !

Publie le dimanche 13 juin 2010 par Open-Publishing
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Même la page d’accueil d’Orange, peu suspecte d’anti-sarkozysme, s’y met :

Christian Estrosi cosigne un ouvrage rendant hommage à Napoléon III
Le 12/06/2010 à 20:06

Le maire de Nice et ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, a présenté samedi à Nice un ouvrage cosigné avec l’écrivain et conseiller municipal Raoul Mille, "Le roman de Napoléon III", dans lequel il s’attache à réparer "l’injustice" faite à la mémoire de l’empereur.

"Ce dont j’ai horreur, c’est de l’injustice, (...), c’est qu’on ne reconnaisse pas les mérites de celles et ceux qui ont contribué à ce que la France soit la grande nation qu’elle est aujourd’hui", a déclaré le maire UMP.

"Et j’estime que, parmi tous ceux auxquels on a reconnu beaucoup de mérite, il en est un qu’on a laissé de côté par injustice, et qui s’appelle Napoléon III", a-t-il ajouté, reconnaissant s’inscrire dans les pas de Philippe Séguin, auteur en 1990 de "Louis-Napoléon le Grand".

"Je veux que ces choses soient enfin dites avec objectivité dans nos livres d’histoire", a insisté le maire, devant une assistance comptant quelques membres du "Souvenir napoléonien", association créée à Nice en 1937.

M. Estrosi, qui a signé une vingtaine de pages du livre, s’y déclare "sans hésiter (...) bonapartiste". Il y vante l’oeuvre modernisatrice de Louis-Napoléon Bonaparte en matière industrielle, sociale, d’aménagement du territoire et des villes, et rend hommage à un homme qui sut "s’élever au-dessus des partis".

Il ne dit rien en revanche du coup d’Etat de 1851 et de la débâcle consécutive à la guerre contre la Prusse, laissant à son coauteur la charge d’"éclairer la lanterne de ceux que l’on a trompés avec constance et souvent avec malhonnêteté".

Pour M. Estrosi, le projet de "faire cohabiter l’ordre et la liberté" a "mobilisé l’empereur durant tout son règne" : "un pari impossible, auquel pourtant il croit, quitte à prendre sur lui la mauvaise part et laisser à d’autres la part lumineuse et libérale".

Les attaques de Victor Hugo, auteur d’un ravageur pamphlet intitulé "Napoléon le Petit", sont balayées d’un revers de main, M. Estrosi soupçonnant l’écrivain d’avoir pourfendu l’empereur par "souci de la publicité" et peut-être même pour des "motifs psychanalytiques".

Il faut dire que Monsieur Estrosi est précautionneux : il a intitulé son livre Le roman de Napoléon III.

Comme disait Didier Porte, la différence entre les livres d’Hélène Carrère d’Encausse sur la Russie et ceux de son fils, c’est que sur la couverture de ceux de son fils, il y a le mot "roman".

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