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FESTIVAL DE CINEMA "EST-CE AINSI QUE LES HOMMES VIVENT ?" n°5 : "Sauvage innocence"

Publie le mardi 1er février 2005 par Open-Publishing
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Festival de cinéma à Saint-Denis (93) sur le thème cette année de la jeunesse et la révolte qui se déroule du 2 au 8 février inclus, au cinéma d’art et d’essai L’Ecran de Saint-Denis, M° Saint-denis Basilique - Place du caquet (sortie hôtel de ville).

Bonjour,

A l’occasion de sa 5ème édition, le Festival de Cinéma de Saint-Denis « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? » se déroulera sur le thème de la jeunesse et de la révolte du 2 au 8 février inclus.

THEME : Sauvage Innocence

Sauvage : 1. Qui est peu civilisé, dont le mode de vie est archaïque. 2. Qui surgit spontanément, se fait de façon anarchique, indépendamment des règles.

Innocence : 1. Etat de l’être qui n’est pas souillé par le mal, qui est incapable de le commettre. 2. Etat d’une personne qui ignore le mal. 3. Etat d’une personne qui n’est pas coupable.

Comme chaque année, le Festival vous propose à la suite des projections des rencontres avec des réalisateurs, comédiens, mais aussi historiens, sociologues, artistes, musiciens...

Dans la limite des places disponibles, des invitations sont possibles. Si vous en souhaitez, merci d’envoyer votre demande par voie de mail à : amel.dahmani@ville-saint-denis.fr

SEANCES :

PROLOGUE
de Robin Spry Canada/1969/noir et blanc/1h27/vostf/inédit

Le meilleur film sur les problèmes politiques tels que les pose la jeunesse américaine à la grande heure de la contestation. Ce film mélange fiction et reportage.

MERCREDI 2 FEVRIER A 16H


CELA S’APPELLE L’AMOUR
de Marcel Hanoun France/1989/couleur/vidéeo/43’/inédit

« Ce qui va suivre est l’histoire de Djamel et Nora, qui sont devenus mes amis. J’ai été témoin de leur histoire, témoin aussi de la violence qui les a tour à tour éloignés et rapprochés. Leur beauté, leur jeunesse, leurs conflits ont convoqué pour moi la tragédie lointaine de Roméo et Juliette ; j’ai voulu entremêler les deux histoires » Marcel Hanoun


SAMIA
de Philippe Faucon France/2002/couleur/1h13

Samia, 15 ans, vit dans la périphérie de Marseille, sixième d’une famille de huit enfants d’origine algérienne très traditionaliste, elle étouffe sous le poids d’une morale faite de croyances et d’interdits qu’elle respecte, mais ne partage plus...

Séance suivie d’une rencontre avec Marcel Hanoun et Philippe Faucon

MERCREDI 2 FEVRIER A 21H


UNE VIE INDEPENDANTE
de Vitali Kanevski France-URSS/1991/couleur/1h37/vostf Prix spécial du Jury à Cannes 1992

Tranches de vie d’enfants des rues plus endurcis que des adultes. Après Bouges pas, meurs et ressuscite, Valerka a grandi, mais à Soutchan, aux confins de l’Extrême-Orient, à l’époque stalinienne, la misère est toujours la même. Il découvre l’amour dans les bras de Valka, la sœur de Galia.

JEUDI 3 FEVRIER A 18H30


NOUS LES ENFANTS DU XXème SIECLE
de Vitali Kanevski France-Russie/1993/couleur/1h25/vostf/interdit aux moins de 16 ans

« Mon amour des enfants nous a conduits à tourner un film documentaire long métrage consacré à la vie actuelle des enfants. Une mosaïque poétique de la vie réelle de la rue a servi de base à notre travail. Il est infiniment dommage que des enfants doués ne soient pas à même d’éviter le destin commun des héros de la rue. Malheureusement, même notre Pavel Nazarov, rôle principal de « Bouge pas, meurs et ressuscite » et « Une vie indépendante » n’a pas su faire l’exception. Seul, en, s’appuyant sur ses seules forces, l’enfant est incapable de résister à l’influence de l’élément « rue ». Les lois de ces éléments se forment, en règle générale, à partir de la psychologie du voleur. Sans pitié, cruelle, dictatoriale. » Vitali Kanevski

A L’AUTOMNE D’UNE NOUVELLE VIE
de Vitali Kanevski France-Belgique-Russie/2002/couleur/53’/vostf/inédit

A la Douma de Moscou, des adolescents, par le biais de petits reportages, apprennent des députés eux-mêmes dans quel pays ils vont vivre et ce que l’avenir leur réserve. La réponse leur est donnée à la maison des enfants abandonnés, à la prison des femmes, dans une maison d’accueil pour jeunes invalides de la guerre en Tchétchénie, à l’école du cirque pour enfants aveugles.

Séance suivie d’une rencontre avec Vitali Kanevski et Dinara Droukarova, comédienne

JEUDI 3 FEVRIER A 20H30


LES FILMS ZANZIBAR ET LES DANDYS DE MAI 68

1ère séance

VITE de Daniel Pommereule France/1969/couleur/37’

La moitié du film se déroule au Maroc où Daniel Pommereule et un jeune arabe crachent sur le monde occidental. En fait, le film présente trois univers : le monde occidental, le tiers-monde et la galaxie...

DETRUISEZ-VOUS de Serge Bard France/1968/noir et blanc et couleur/1h15

Tourné en avril 1968, Détruisez-vous a été considéré comme prophétique après les événements de Mai 1968.

Séance en présence de Sally Shafto, historienne de cinéma et Caroline de Bendern, comédienne, cinéaste

SAMEDI 5 FEVRIER A 13H30


LES FILMS ZANZIBAR ET LES DANDYS DE MAI 68

2ème séance

LA REVOLUTION N’EST QU’UN DEBUT. CONTINUONS
de Pierre Clémenti 1968/couleur/vidéo/30’

Premier film de Pierre Clémenti, La révolution n’est qu’un début. Continuons mêle un travail de surimpression, de caches et de filtres, les images de l’actualité de mai 1968 aux images de ses amis et de sa famille. C’est un manifeste pour la « révolution permanente », « la création spontanée » et « la poésie des rues ».

ACEPHALE
de Patrick Deval France/1968/couleur/1h05

« Une humanité jeune, à peine née, encore dans la durée d’un désir déraisonnable, se raconte. Elle nie son hérédité, elle refuse à déterminer un futur préfabriqué. Cet élargissement comme d’une prison, donne la parole aux animaux, ainsi qu’aux forces élémentaires et aux gestes préhistoriques. » Patrick Deval

Séance en présence de Patrick Deval, cinéaste

SAMEDI 5 FEVRIER A 15h45


LES FILMS ZANZIBAR ET LES DANDYS DE MAI 68

3ème séance

MARIE POUR MEMOIRE de Philippe Garrel France/1967/couleur1h27/inédit

Deux jeunes personnes, Marie et Jésus, s’aiment et désirent vivre ensemble. Mais leurs parents respectifs refusent cette idée. « Plus de littérature ici. Aucune autre écriture que celle de la caméra. Philippe Garrel a 20 ans. Rimbaud, Artaud, composent désormais leurs premières œuvres sur la pellicule. »

Séance en présence de Zouzou, chanteuse et comédienne et Gérard Courant, cinéaste

SAMEDI 5 FEVRIER A 18H30


MA 6-T VA CRACK-ER
de Jean-François Richet France/1997/couleur/1h45/interdit aux moins de 16 ans

Une cité de la banlieue parisienne. Pendant la soirée hip-hop que tout le monde attendait, la violence éclate. Dans Ma 6-t va crack-er, chef d’œuvre du cinéma le plus périlleux, le cinéma politique militant, Jean-François Richet trouve les moyens formels de concilier Jean Renoir et Eisenstein, Max Ophuls et Public Ennemy, dans un appel à l’insurrection qui ramène aux fondements de la Constitution républicaine (celle de 1791) : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

Séance suivie d’un débat avec Véronique Bordès et Alain Vulbeau, sociologues

SAMEDI 5 FEVRIER A 16h00


VAS-Y, FONCE
de Jack Nicholson Etats-Unis/1970/couleur/1h30/vostf

A l’origine, Vas-y, fonce, portait sur la vie d’étudiants confrontés au problème de la guerre du Vietnam. Jack réactualisa le sujet et porta son attention s un petit groupe d’étudiants en pleine rébellion. Parmi eux, se trouve Hector, un remarquable joueur de basket qui refuse de passer professionnel pour ne pas être broyé par le système. Le film prit aussitôt des allures de pamphlet critiquant ouvertement l’armée à travers la guerre du Vietnam, et indirectement la société américaine.

SAMEDI 5 FEVRIER A 19h00


LES POINGS DANS LES POCHES
de Marco Bellochio Italie/1965/noir et blanc/1h45/vostf

Piacenza. Une famille bourgeoise. Une mère aveugle, trois garçons dont deux épileptiques et une fille, tos entre vingt et trente ans. Dans ce climat éminemment traumatisant a lieu le cheminement d’Allessandro, héros épileptique.

Séance présentée par Jean A. Gili, critique à Positif, enseignant à Paris I et Lou Castel, comédien

SAMEDI 5 FEVRIER A 21h00


Carte Blanche à Périphérie

L’ARC : LE CINEMA DE LA REVOLTE - PARTICIPER ET TEMOGNER

LE JOLI MOIS DE MAI
du collectif ARC France/1968/noir et blanc/33’

Film de révolte qui justifie l’attitude des « Enragés » et condamne celle de la gauche réformiste face aux nouvelles perspectives du mouvement révolutionnaire.

BERLIN 1968
du collectif ARC France/1968/noir et blanc/Vidéo/43’/inédit

Dans le cadre du Vietnam Kongress et de la manifestation européenne à Berlin les 17 et 18 février 1968, les positions d’un certain nombre de porte-parole de la fédération allemande des étudiants socialistes.

LE DROIT A LA PAROLE
du collectif ARC France/1968/noir et blanc/55’

L’importance du dialogue entre les étudiants et les ouvriers en Mai 1968, au-delà des organisations politiques et syndicales traditionnelles.

Séance suivie d’un débat avec Michel Andrieu, Jacques Kébadian, Jean-Denis Bonan, Mireille Abramovici, membres de l’ARC, animée par Catherine Bizern et Tangui Perron

SAMEDI 5 FEVRIER A 20h45


AU PAN COUPE
de Guy Gilles France/1967/couleur/1h20

Dans un café parisien nommé « Au pan coupé », Jeanne et Jean se séparent. Jean lui annonce qu’il part très loin. Quelques mois plus tard, il meurt dans de curieuses circonstances, près de Lyon. Jeanne ne le saura jamais. Mais à travers le récit des souvenirs avec jean, elle ne cesse de faire revivre cette histoire d’amour.

Séance en présence de Jean-Pierre Stora, compositeur, et Macha Méril, comédienne, chanteuse

DIMANCHE 6 FEVRIER A 14h00


LE CLAIR DE TERRE
de Guy Gilles France/1969/couleur/1h38

Sentant sa jeunesse le fuir, un jeune garçon, Pierre Brumeu part à la recherche de ses « racines ». Au paradis de son enfance heureuse, en Tunisie, il retrouve une poignée de français modestes, survivants égarés d’une époque coloniale.

Séance en présence de Jean-Claude Guiguet, cinéaste et Safia Benaïm, critique, membre du comité de rédaction de Vertigo

DIMANCHE 6 FEVRIER A 16h15


LA VIERGE DES TUEURS
de Barbet Schroeder France-Colombie/2000/couleur/1h38/vostf

Trente ans après avoir quitté la ville de Medellin dans laquelle il avait grandi, l’écrivain Fernando Vallejo revient dans son pays qui est devenu méconnaissable. Une partie de la ville a été détruite et la mafia de la ville « le cartel de Medellin « sème la terreur par le biais de bandes d’assassins. Dans un bordel, il rencontre Alexis, un jeune paumé de 16 ans. Entre eux va naître une histoire d’amour.

Séance suivie d’une rencontre avec Barbet Schroeder

DIMANCHE 6 FEVRIER A 16h00


MAMAN QUE MAN
de Lionel Soukaz France/1982/couleur/55’

Maman que man : le temps des blocs d’enfance, l’adieu aux enfants perdus, les hymnes baudelairiens à la mort : « C’est la mort qui console, hélas ! Et qui fait vivre... » mais dans la rage, la fureur toujours imposée par l’écriture même et le style, l’invincible vitalité.

IXE
de Lionel Soukaz France/1980/couleur/48’/projection en double écran

« Ixe, c’est la jeunesse, toute première jeunesse, dans sa réalisation, déconstruction, destruction, actes de vie et de mort mêlés, inconscience, sauvagerie, naïveté, immaturité et élan de vie, vitalité désespérée, innocence, critique, la vie surgissante, éclairante, fulgurante, la chair, le choix, la voix l’explosion. Une bombe humaine, quoi ! » Lionel Soukaz

JEUNESSE EN MOUVEMENT
de Lionel Soukaz France/2002-2004/couleur/vidéo/30’/inédit

Moments choisis des films de Lionel Soukaz sur la jeunesse engagée entre 2002 et 2004.

Séance en présence de Lionel Soukaz

DIMANCHE 6 FEVRIER A 18h45


LA CHINOISE
de Jean-Luc Godard France/1967/couleur/1h30

Dans un appartement parisien aux murs recouverts de petits livres rouges, un groupe de 5 jeunes gens étudie la pensée marxiste-léniniste.

Séance présentée par Jean-Henri Roger, cinéaste, enseignant à Paris VIII

LUNDI 7 FEVRIER A 14h00


CARLO GUILIANI, RAGAZZO
de Francesca Comencini Italie/2002/couleur/1h03/vostf

La mère de Carlo Guiliani, jeune homme tué par la police italienne lors de la manifestation contre le sommet du G8, à Gênes, le 20 juillet 2001, décrit la dernière journée de son fils décédé tandis que défilent les images de la manifestation.

MARDI 8 FEVRIER A 16h30


LE REBELLE
de Gérard Blain France/1980/couleur/1h45

Pierre, orphelin, ne vit que pour le bien-être de sa petite sœur, Nathalie. Chômeur, il commet des méfaits pour subvenir à leurs besoins.

Séance suivie d’une rencontre avec André de Baecque, scénariste et Paul Blain, comédien

DIMANCHE 6 FEVRIER A 18h30


D.O.A (Dead On Arrival)
de Lech Kowalski Etats Unis/1981/couleur/1h30/vostf/inédit

Documentaire sur la dernière tournée des SEX PISTOLS. On y découvre outre les live hystériques des Pistols menés par Johnny Rotten au regard halluciné, les frémissements d’un mouvement mort-né, pris entre la fin des idéologies hippies et le cynisme consumériste des années 80. Accompagnant le groupe de ville en ville, l’image tremblée et sale, soulignée par une bande son impressionnante (THE CCLASH, SHAM 69, DEAD BOYS).

Séance en présence de Lech Kowalski

MARDI 8 FEVRIER A 20H30


Coordonnées Festival Est-ce ainsi que les hommes vivent ?

Cinéma l’Ecran de Saint-Denis Place du caquet 93200 Saint-Denis M° Saint-Denis Basilique - Sortie Hôtel de Ville

Réservation sans invitation : 01 48 09 00 84

Demande d’invitation, dans la limite des places disponibles, envoyer votre demande à :

amel.dahmani@ville-saint-denis.fr