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Fatima DERRAR, une élève de Toulouse et son papa sont menacés d’expulsion

Publie le lundi 25 janvier 2010 par Open-Publishing
1 commentaire

La famille Derrar, habitant le quartier des Izards à Toulouse, avec 4 enfants scolarisés dans 4 établissements scolaires de l’agglomération toulousaine, risque d’être renvoyée dans son pays d’origine, l’Algérie.

Les habitants et les associations du quartier des Izards, les membres de la communauté éducative des établissements scolaires (Ecoles maternelle et Primaire Ernest RENAN (Toulouse), Lycée TOULOUSE LAUTREC(Toulouse), LPO FRANCOISE (Tournefeuille) , des élus se mobilisent autour de la famille pour obtenir un examen approfondi du dossier de la famille.
Le Vendredi 8 janvier, une pétition a été lancée, à la fois sur le net et sur papier.

Le Mardi 12 Janvier, une réunion collective a décidé de la mise en place d’un Comité de Soutien le plus large possible et d’un groupe de pilotage pour coordonner et impulser les actions en faveur de la famille.

(photo la dépèche)

RASSEMBLEMENT Contre le renvoi de la FAMILLE DERRAR Ce mercredi 27 janvier à 14h30 Place du Salin

Espace des Droits de l’Homme,
Pour une marche jusqu’à la
PREFECTURE

Prochaine réunion du comité de soutien :
Vendredi 29 janvier à 17h30 au centre d’animation des Chamois, 11 Rue des chamois 31200 Toulouse. Tél.0561579928

la pétition en ligne
http://www.mesopinions.com/Contre-le-renvoi-de-la-famille-Derrar-petition-petitions-ab659d6d9200c798ffe134409b2d8119.html

le blog
http://contrelerenvoidelafamillederrar.over-blog.com/article-42988708.html

Messages

  • bon courage

    signez aussi la pétition pour le retour de Mohamed

    Nous, enseignants, élèves, parents d’élèves, éducateurs, amis, citoyens, attachés à la défense et aux droits des jeunes scolarisés, demandons le retour en France de Mohamed Abourar

    Il n’est ni un voyou ni un criminel !

    Après un contrôle d’identité, il est placé au centre de rétention de Vincennes depuis dimanche 17 janvier. Réveillé samedi 23 janvier à 4h00 du matin, Mohamed est expulsé le même jour à 7h35 vers le Maroc, sans pouvoir dire au revoir ni à son père malade ni à ses amis.

    En mars 2004, Mohamed arrive en France à l’âge de 13 ans et quelques jours, quelques jours trop tard ! S’il était arrivé avant 13 ans il serait aujourd’hui régularisé ! Il s’installe alors chez son père qui vit et travaille en France depuis 1977. Scolarisé au collège la Nacelle à Corbeil-Essonne, il entre en classe de cinquième, quatrième puis troisième et obtient son CFG. En 2007 à la demande de son père, il est pris en charge par la Fondation d’Auteuil à la Maison Louis Roussel de Massy. Cette fondation reconnue d’utilité publique depuis 1929, honore un partenariat constructif avec l’Etat et a pour objectif la construction et l’insertion professionnelle du jeune.

    Mohamed, avec l’aide de l’institution, de ses éducateurs et de son père, construit son projet individuel et professionnel de formation. Il obtient en 2008, un CAP en maintenance des bâtiments de collectivité. A sa majorité en mars 2009, devant cet élève sérieux volontaire et méritant, l’Aide Sociale à l’Enfance n’hésite pas à lui signer un contrat jeune majeur pour l’accompagner dans son projet, contrat que Mohamed respecte parfaitement. Il poursuit ses études, en septembre 2009 ; il s’incrit en BAC professionnel Hygiène et environnement au lycée Valmy de Colombes - filière prometteuse en débouchés et en poursuite d’étude.

    Tous les jours, Mohamed qui habite Massy, passe 4h00 dans les transports.

    Ses éducateurs, son père, ses professeurs et toute l’équipe éducative du lycée saluent sa volonté au travail, son sérieux et son parcours exemplaire.
    Mohamed a choisi la France, pays des Droits de l’Homme pour vivre. Le 26 novembre 2009 il dépose en sous préfecture une demande pour un titre de séjour, sans réponse avant son arrestation.

    Il fait du sport, il a un vrai projet professionnel, une structure pour l’accompagner, des amis et une famille.

    Mohamed n’est-il pas intégré ?

    Aujourd’hui, nous, enseignants, élèves, parents d’élèves, éducateurs, amis, citoyens nous ne comprenons pas ce paradoxe.

    Pourquoi l’État qui a acompagné Mohamed depuis son arrivée en France, pourquoi l’État qui a fourni tant d’efforts pour faire de Mohamed ce qu’il est devenu aujourd’hui, un jeune en pleine intégration, pourquoi aujourd’hui l’État l’abandonne-t-il ?

    Mohamed Abourar doit pouvoir revenir !
    Comité de soutien à Mohamed Abourar

    http://www.educationsansfrontieres....