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Fillon qualifie les blocages de déni de démocratie

Publie le mardi 19 octobre 2010 par Open-Publishing
8 commentaires

J’ai entendu à la radio que Fillon avait qualifié les blocages (notamment ceux des raffineries, il me semble) de déni de démocratie. C’est totalement culotté de dire ça. J’ai appris à l’école que nous étions une démocratie et que le peuple était souverain. Quand 70% de la population est contre une réforme, qu’elle ait raison ou qu’elle ait tort, on l’écoute.

Messages

  • quel blague et quel culot le tricheur...

  • Des dénis de démocratie on peut lui en fournir des dictionnaires idem pour la gôche.

  • Quand le gouvernement viole les droits du peuple l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs

    Article 35 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 24 juin 1793

  • On s’en tape on ne lâche rien et on continue.

  • "Le mouvement commence à s’essouffler mais il se radicalise" voilà ce qu’a trouvé à dire le larbin(qui se croit encore premier ministre) de Sarkozy après les manifestations monstres d’aujourd’hui. Que le mouvement se radicalise c’est sur, qu’il s’essouffle la pauvre marionnette prend ses désirs pour une réalité. Ils commencent à perdre les pédales, ne lâchons rien.

  • l’argument de Fillon vaut bien qu’on s’y arrête.

    Ainsi les blocages et occupations seraient des dénis de démocratie.

    C’est nouveau ça !

    –  Fillon, t’es pour la démocratie dans les entreprises maintenant ?

    – Dis-moi Fillon, les entreprises sont-elles des havres de démocratie ?

    – Les travailleurs élisent-ils les dirigeants des entreprises ?

    –  Ont-ils libertés démocratiques, d’expression, d’organisation, de manifestation, de rassemblement, de la presse, de circulation dans les entreprises ?

    Non, les entreprises, avec les casernes et les prisons, sont les derniers endroits où les citoyens ne sont plus citoyens, où la démocratie ne prévaut pas, seulement le despotisme.

    Quand un travailleur se présente devant son entreprise, il perd tous ses droits démocratiques qu’il a habituellement.

    Il perd toutes ses libertés individuelles et collectives .

    Cette vieille haridelle de Fillon ne défend en fait que la violence de ceux qui possèdent, dés qu’on gratte un peu on s’aperçoit que dessous il y a celui qui tente par les pires moyens pour conserver le pouvoir de la haute bourgeoisie et de la clique du fouquets.

    Au contraire, les entreprises devraient être investies par des forces de police pour arrêter les dirigeants patronaux qui empêchent les libertés démocratiques de s’y exprimer !

    Les atteintes permanentes du capitalisme contre les droits démocratiques, dans les lieux de production de richesses, de services et d’échanges doivent cesser et les meneurs arrêtés.

    La démocratie doit enfin pénétrer dans les entreprises.


    Fillon, lui, en personne d’une bourgeoisie parasitaire qui possède tous les médias et ne subit pas de contradiction argumentaire sérieuse, contingente les droits démocratiques à la seule liberté du servage.

    La violence exprimée et produite par un gouvernement fascisant et agressif quand se joue la question de qui possède les entreprises montre de quel côté est cet individu.

    Sa démocratie à lui s’arrête quand l’essentiel est en jeu, il devient alors un être violent pour empêcher la démocratie de rentrer dans les entreprises.

    Tout est à nous !

    C’est surtout que les entreprises, les lieux de production de service, de richesses, de services, d’échanges, de savoir, etc, doivent être libérés de la soldatesque des Fillon, Sarko, etc, et gagnés à la démocratie.

    Merci d’avoir poser la question de la démocratie dans les entreprises