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France inter : Etre plutôt qu’avoir, le pari de la décroissance.

Publie le samedi 17 octobre 2009 par Open-Publishing
6 commentaires

Rue des entrepreneurs sur France Inter :
samedi 17 octobre 2009
Etre plutôt qu’avoir, le pari de la décroissance
« Consommer trop, manger trop, produire trop, jeter trop … quand trop c’est trop ! » petite phrase relevée non pas dans un journal altermondialiste, un livre de Nicolas Hulot ou dans un pamphlet anti capitalisme, mais dans le programme de la dernière université d’été du MEDEF. L’organisation patronale consacrait un atelier à « la décroissance prospère. »

Provocation au moment où les patrons cherchent désespérément la croissance pour remplir leurs carnets de commande ?

L’idée de la décroissance fait son chemin et depuis quelques mois, elle est plutôt tendance, elle est au menu de nombreux colloques ou conférences. La course à la croissance a un prix écologique, économique et social de moins en moins soutenable. Les partisans de la décroissance répètent depuis des années qu’il est urgent de lever le pied de l’accélérateur, que la croissance n’est pas la solution mais le problème.

Après l’utopie du tout marché, L’utopie de la décroissance ?

ÊTRE PLUTÔT QU’AVOIR, LE PARI DE LA DÉCROISSANCE., 1351ème dossier de Rue des Entrepreneurs, de Didier Adès et Dominique Dambert, samedi 17 octobre 2009

 http://sites.radiofrance.fr/francei...

En MP3 :

 http://www.nanodata.com/sdn76/mp3/0...

Messages

  • Ils n’ont pas dit non plus

    quand trop de bonus c’est trop
    quand trop de stocks options c’est trop
    quand trop de parachutes dorés c’est trop
    quand trop de profits c’est trop

    Comme tout bon libéraux ils cherchent à récupérer
    à leus profit des concepts qui sont tendances

    c’est une nouvelle occasion de dire aux prolos qui ont du mal à boucler les fins de mois
    Une augmentation ?!
    mais pour quoi faire ?!
    Vous consommer trop

    Alors la décroissance oui mais qu’ils commence par montrer l’exemple !!
    alors la décroissance oui mais PAS sans une meilleure répartition des
    richesses !

    Sinon c’est une nouvelle façon de nous prendre pour des cons !

    t.y

    • Il faut vraiment arrêter avec ces "décroissants" qui ne luttent pas contre la misère mais nous expliquent comment faire avec.

      Regardez ce lien :

      http://www.union-communiste.org/?FR-archp-show-2009-1-1163-5504-x.html

    • Merci François pour cette belle démagogie ! ;)

      Quelques réponses à ces attaques infondées : AdOC

    • Quelques pistes de réflexion autour de la Décroissance :
      Plate-forme de convergence de l’Association d’Objecteurs de croissance

      S’il ne suffit pas de résister mais qu’il faut aussi créer en inscrivant des propositions dans une plate-forme qui fait démarrer localement le global, nous proposons une Décroissance sereine et conviviale :
       Au cœur de notre projet, les relocalisations : habiter, se déplacer, fabriquer, distribuer, échanger, décider. Elles sont pour les Objecteurs de Croissance les seuls trajets ayant du sens pour retrouver la maîtrise de nos usages, ménager le territoire, nous réapproprier nos modes de vie et mettre en partage les Biens communs.
       L’encouragement et la légalisation des monnaies locales et autres systèmes d’échanges locaux non spéculatifs.
       Pour permettre l’activité choisie et la fin du travail contraint : une dotation inconditionnelle d’autonomie (DIA).
       Un revenu maximum autorisé (RMA) dont l’écart est démocratiquement discuté.
       La gratuité des services publics et des usages reconnus socialement utiles et écologiquement responsables.
       La gratuité du bon usage de l’eau, de la terre, de toutes les ressources « de haute nécessité » et le renchérissement ou la prohibition du mésusage.
       La sortie de la société de surconsommation, de concentration et de gâchis énergétiques : de la menace destructrice du nucléaire jusqu’à l’automobile.
       Le renoncement au culte de la technique qui impose une société des écrans et des biens à la place d’une société des liens, ceux de la solidarité par la coopération et le partage.
       Emanciper l’éducation et les cultures des modèles de la compétition et de la concurrence.
       La mise en oeuvre de la démocratie : en finir avec les conditionnements médiatiques et publicitaires, opérer des choix collectifs pour les orientations économiques, relocaliser les contrôles démocratiques, mettre en place des garde-fous pour ne pas être pris par le pouvoir (mandats électoraux courts, non cumulables et révocables, monopole des représentants du peuple sur l’élaboration des lois, droits de vote effectivement universels).

    • Merci Robert pour ces pistes qui sont à la fois des pistes de réflexion et des pistes concrètes.

      Bon courage pour les décroissants en politique ; mais à se retrouver ainsi coincés entr les récupérateurs professionnels du Medef (vont-ils un jour oser un capitalisme décroissant !?) et les caricaturistes d’une gauche qui à tant se croire éclairée n’est plus qu’aveugle, il y a un boulevard pour tracer de telles uto-pistes...

      Précisons encore que la décroissance en politique ne doit pas au préalable prendre le pouvoir.

    • "ces "décroissants" qui ne luttent pas contre la misère mais nous expliquent comment faire avec."

      Les décroissants dont tu parles sont les écotartuffes (Hulot, YAB, Jouanneau, Voynet...) et leurs copains du MEDEF, relayés par tous les médias à leurs ordres. La décroissance qu’ils prônent c’est celle pour les pauvres mais en aucun cas la restriction de leurs propres privilèges et c’est la substitution du capitalisme de production par celui du capitalisme vert. La véritable décroissance pour ceux qui la propose, c’est avant tout en finir avec le gaspillage des ressources et le "mésusage". Or là ce sont surtout les nantis de tous les pays qui sont visés par cette mesure, mais aussi une certaine frange de la population des pays riches qui souvent sans le savoir et entrainées par l’addiction consumériste dilapident des ressources qui ne sont pas inépuisables.