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Grèce : le chef de la sécurité du ministère de l’intérieur tué dans un attentat
Publie le samedi 26 juin 2010 par Open-Publishing2 commentaires
Grèce : le chef de la sécurité du ministère de l’intérieur tué dans un attentat
LEMONDE.FR • Mis à jour le 25.06.10 | 14h32
La police grecque cherche, vendredi 25 juin, une piste tangible après l’attentat au colis piégé qui a visé jeudi soir le ministre de tutelle des services de sécurité, tuant le chef de sa garde personnelle.
L’enquête a été confiée à la brigade antiterroriste, dont le chef s’est rendu sur les lieux. Elle se concentre sur la manière dont le colis piégé a pu être introduit jusqu’aux bureaux personnels du ministre au 7e étage du bâtiment, qui abrite également le siège de la police et dont l’accès est soumis à deux contrôles.
Georges Vassilakis, 52 ans, a été tué alors qu’il ouvrait le colis piégé, décrit comme une "petite boîte", dans son bureau situé à une dizaine de mètres de celui du ministre, Michalis Chryssohoïdis, qui s’y trouvait alors. L’officier était depuis 1999 un proche collaborateur du ministre.
"NÉGLIGENCE" DES GARDES À L’ENTRÉE
Interrogé sur la radio Sky, un porte-parole de la police a affirmé "ne pas vouloir croire" à une complicité interne, évoquant une "négligence" des gardes à l’entrée. Le ministère n’est pas équipé de portail spécial détectant les explosifs. Dans l’attente d’une éventuelle revendication et de l’analyse de l’explosif utilisé, la police "n’exclut aucune piste", a-t-il ajouté.
Le premier ministre, Georges Papandréou, a dénoncé jeudi soir une "attaque terroriste" visant selon lui à "nuire à la démocratie". L’attentat, qui intervient alors que le climat social est très tendu en Grèce, face à la thérapie de choc infligée au pays pour le sauver de la banqueroute, a visé une figure emblématique de la lutte antiterroriste.
Michalis Chryssohoïdis était chargé du même portefeuille lors du démantèlement en 2002 du groupe extrémiste "historique" grec du 17 Novembre, responsable d’une vingtaine d’assassinats depuis 1975. Le ministre, qui a affirmé sa volonté de reprendre en main une police accusée d’inefficacité sous le précédent gouvernement conservateur, a été aussi crédité du récent coup porté au groupe Lutte révolutionnaire.
Des attentats revendiqués par des groupes extrémistes ont visé par le passé deux homologues de M. Chryssohoïdis, sans leur coûter la vie. Le dernier, un attentat avorté à la bombe, avait visé en mai 2006 la voiture d’un prédécesseur conservateur du ministre, qui n’avait pas été blessé. L’action avait été revendiquée par le groupe Lutte révolutionnaire, dont six membres présumés, parmi lesquels le chef supposé, ont été arrêtés en avril.
Les autorités grecques sont aussi confrontées à d’autres activistes extrémistes visant des cibles policières, depuis la mort en décembre 2008 à Athènes d’un adolescent tué par un policier. Cette bavure, dont l’auteur a été récemment remis en liberté conditionnelle dans l’attente de la fin de son procès, avait provoqué des semaines de troubles urbains dans le pays.
Source : Le Monde
via Paz
Messages
1. Grèce : le chef de la sécurité du ministère de l’intérieur tué dans un attentat , 26 juin 2010, 13:42, par phibre
ah ah argh ! un de moins cela s’arrose... a l’ouzo bien sur
1. Grèce : le chef de la sécurité du ministère de l’intérieur tué dans un attentat , 27 juin 2010, 13:00
Fachos : -1.