Accueil > HALTE AU BRIGANDAGE
HALTE AU BRIGANDAGE
par COLERE ESPOIR 60
Publie le mercredi 14 décembre 2011 par COLERE ESPOIR 60 - Open-PublishingÀ situation critique, remède drastique. L’introduction de « la règle d’or » et du « MES » déjà plusieurs fois évoquée sur ce site, devrait prendre tournure très prochainement. La Règle d’Or, n’est qu’un prétexte dont l’objectif réel est la destruction de la sécurité sociale et le délitement des collectivités territoriales. Le MES Mécanisme Européen de Stabilité, un succédanée de la FED américaine, se substituera aux gouvernements et aux nations, aura la forme d’une société anonyme dirigée par des gouverneurs en l’occurrence les ministres des finances des 17 nations de la zone euro, disposant d’une immunité intégrale, les préservant de toute intervention policière, judiciaire ou fiscale et ses membres ne seront pas assujettis à la fiscalité de leur territoire d’exercice.
Ainsi, le libéralisme tente de parachever son œuvre de destruction, sous couvert d’ une situation qu’il a fomenté, il prodigue les saints sacrements, en ancrant définitivement les nations européennes dans un cycle de production éternelle de créance au profit des établissements financiers en faillite. Aucune perspective d’investissement productif en faveur sur le continent européen.
Les propositions délivrées par les duettistes franco-allemand, présentent un degré de dangerosité extrême, au service de la finance internationale.
Le duetto Franco-Allemand au service des USA
La FED, la BCE, AIG, CDS
La FED
Il s’agit de l’organisme émettant la monnaie des USA, le dollar, lequel est aussi une monnaie de réserve, ainsi que le mode d’acquittement des transactions internationales, fortement concurrencé par l’euro. L’Irak, l’Iran et la Libye ont tenté d’user avec un succès relatif de l’euro lors de leurs transactions concernant leur négoce international . Dorénavant s’aventurer hors des normes édictés par le roi dollar, aura de fâcheuses conséquences.
Depuis1935, la FED est autonome, elle est dotée d’un Gouvernors Board (comité des gouverneurs) et par le Banking Act, elle supervise les banques régionales. Elle dispose d’un comité de politique monétaire (Federal Open Market Committee) (FOMC),régulant la politique monétaire des USA. Son budget est la résultante des commissions perçues sur l’ensemble des transactions financières générées par les pouvoirs publics.
La BCE
À l’instar de son homologue américain, a un mode de fonctionnement identique, excepté qu’elle n’est pas l’organe émetteur de la monnaie européenne. En conséquence, pas de planche à billet.
Depuis 1973, la banque de France n’est plus l’organisme prêteur des pouvoirs publics à un taux équivalant à 0%, Sous la houlette du ministre des finances, auteur du fameux traité de 2005, les pouvoirs publics sont invités à emprunter aux guichets des établissements financiers privés à des taux variables mais supérieurs au précédent, déclenchant la mécanique infernale de l’accroissement des créances, sur lesquelles les prêteurs (établissements financiers) spéculeront et initieront la situation présente.
AIG (American International Group)
C’est une compagnie américaine fondée à Shanghai en 1919, spécialisée dans la garantie des opérations commerciales et industrielles. En 2008, elle dut sa sauvegarde à l’intrusion massive de ressources financières d’origine fédérale. Les pouvoirs publics américains, s’arrogèrent 80% des participations dans AIG. L’apport fédéral, autorisa AIG, à restituer le montant des garanties des opérations initiées par les établissements suivants :
Goldman Sachs ($12,9 milliards) ; Merrill Lynch ($6,8 milliards), Bank of America ($5,2 milliards),Citigroup ($2,3 milliards) et Wachovia($1,5 milliard). Parmi les groupes étrangers, on compte la Société générale et laDeutsche Bank, qui ont tous deux reçu près de 12 milliards de dollars ; la Barclays($8.5 milliards) et l’UBS suisse ($5 milliards)leur permettant de couvrir leurs pertes, pendant que leur gouvernement respectif empruntait sur les marchés internationaux, les sommes nécessaires à leur maintien, dont la restitution sera acquittée par le contribuable et l’emprunt profitant aux établissements financiers, auprès desquels les gouvernements, lèvent les fonds nécessaires à leurs besoins. Cette opération fut présentée par le gouvernement, comme un succès démontrant la robustesse du système financier national, alors qu’il ne s’agissait que d’un simple escamotage, permettant aux établissements financiers de réaliser une affaire lucrative.
CDS (Credit Default Swap) Contrat sur le rique de Défaut
Il s’agit d’une garantie en cas de défaillance de l’une des parties sur une transaction inventée par l’établissement financier JP MORGAN. Prenons l’exemple d’AIG, spécialisée sur ce créneau, concourant à sa perte et de la Société Généralepercevant 12 milliards de dollars d’AIG. La Société Généralecontracte une garantie auprès d’AIG sur des transactions à entreprendre dont les valeurs s’évaluent en milliards de dollars ou d’euros, la Société Générale acquitte une prime périodique, mais cela ne suppose pas qu’AIGdispose des fonds nécessaires permettant de se substituer à la Société Générale, en cas de défaut sur les opérations garanties, car la probabilité d’une entreprise infructueuse, est à priori négligeable. La frénésie des transactions financières multiplia la propagation des CDS dès 1994. En 2008, se produisit le paroxisme des surprimes sur lesquelles de nombreux CDS étaient engagées, il s’ensuivit une cascade de faillite que le gouvernement américian parvint à faussement circonscrire grâce à la fameuse "planche à billet", en injectant massivement 5000 milliards de dollars, à travers l’économie mondiale.
L’histoire n’est pas encore achevée
En 2011, les USA ont dispensé une somme de 16 000 milliards de dollars, répartie entre les établissements financiers suivants :
Citigroup:2,5 mille milliards de dollars (2,500,000,000,000 $)
Morgan Stanley : 2,04 mille milliards de dollars (2,040,000,000,000 $)
Merrill Lynch : 1,949 mille milliards de dollars (1,949,000,000,000 $)
Bank of America:1,344 mille milliards de dollars (1,344,000,000,000 $)
Barclays (Royaume-Uni) : 868 milliards de dollars (868 000 000 000 $)
Bear Sterns : 853 milliards de dollars (853 000 000 000 $)
Goldman Sachs : 814 milliards de dollars (814 000 000 000 $)
Royal Bank of Scotland(Royaume-Uni) : 541 milliards de dollars (541 000 000 000 $)
JP Morgan Chase:391 milliards de dollars (391 000 000 000 $)
Deutsche Bank(Allemagne) : 354 milliards de dollars (354 000 000 000 $)
UBS(Suisse) : 287 milliards de dollars (287 000 000 000 $)
Credit Suisse (Suisse) : 262 milliards de dollars (262 000 000 000 $)
Lehman Brothers : 183 milliards de dollars (183 000 000 000 $)
Bank of Scotland :(Royaume Uni) : 181 milliards de dollars (181 000 000 000 $)
BNP Paribas :(France) : 175 milliards de dollars (175 000 000 000 $)
Ces milliers de milliards de dollars dont la valeur réelle est égale à zéro, ont été utilisés par les USA, de manière à éviter la faillite de ces établissements financiers européens et américains, lesquelles avaient initié des opérations financières infructueuses, supportées par des CDS et où AIG, largement engagée avec le soutien des fonds publics depuis 2008, est aujourd’hui dans l’incapacité, d’assumer la garantie qu’elle s’est engagée à satisfaire, en cas de défaut, des établissements financiers contractants. Cela relève de la faillite des USA et des nations européennes.
Les établissements financiers européens et transatlantiques sont étroitement imbriqués avec les pouvoirs publics, lesquels empruntent à ces mêmes établissements financiers privés depuis 1973, concernant l’hexagone. La déliquescence des établissements financiers privés, entrainerait le délitement des pouvoirs publics et de l’épargne des particuliers. À ce propos, l’épargne hexagonale des particuliers est garanti par un Fond de Garantie des Dépôts.
loi du 25 juin 1999 relative à l’épargne et à la sécurité financière
Mission du Fonds de Garantie des Dépôt
Le Fonds de Garantie des Dépôts, créé par la loi du 25 juin 1999 sur l’épargne et la sécurité financière, a pour mission principale d’indemniser aussi rapidement que possible les déposants, mais dans certaines conditions et en particulier dans la limite d’un plafond de 100 000 euros, lorsque l’établissement auquel ils ont confié leurs avoirs ne peut plus faire face à ses engagements.
A/ Définition des dépôts garantis
Il s’agit de tout solde créditeur résultant de fonds laissés en compte ou de situations transitoires provenant d’opérations bancaires normales que l’établissement de crédit doit restituer conformément aux conditions légales et contractuelles applicables notamment en matière de compensation.
Outre les dépôts figurant sur un ou plusieurs comptes bancaires, comme par exemple les dépôts à vue, les comptes sur livret, les plans d’épargne-logement, les dépôts de garantie, lorsqu’ils deviennent exigibles et les sommes dues en représentation de bons de caisse et de moyens de paiement de toute nature, sont couverts par le Fonds de Garantie des Dépôts.
E/ Plafond de l’indemnisation et règles particulières de calcul de celle-ci
Le plafond de l’indemnisation par déposant est de 100 000 euros..Le plafond de la garantie s’applique par établissement, quel que soit le nombre de comptes ouverts par un même déposant en France ou dans des succursales de cet établissement implantées dans l’Espace Économique Européen......
Le Fond de Garantie des Dépôtsnedisposerait que de 1,8 milliards d’euros pour couvrir les centaines de milliards d’euros de dépôts. La situation financière des pouvoirs publics, ne les autorisant pas à suppléer une déficience d’un établissement financier, aurait immédiatement des répercussions dantesques aux USA .
Dans ces conditions, la cataclysme se précisant, le duetto franco-allemand exhibe sa panacée universelle le MESet la RÈGLE D’OR, un moyen extrême d’extraire des liquidités au service des établissements financiers et au détriment de peuples.
Colère et Espoir60, a maintes fois indiqué que le problème est lié au maintien d’un système devenu trop étroit. Le libéralisme est dans l’obligation de procéder au sacrifice de millions d’individus, si il souhaite perdurer. En l’occurrence, notre choix est simple soit nous décidons de décréter sa disparition, en érigeant une société, dont les contours seront définis avec la participation de tous les individus, ou nous acceptons irrémédiablement l’établissement d’une autocratie, dans laquelle l’homme s’en retournera au servage, de façon moderne et en toute démocratie. Il n’existe pas de solution médiane.
http://colereetespoir.over-blog.com/article-halte-au-brigandage-par-habib-abba-sidick-91765870.html