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INCENDIE DU 76 RUE JULIEN LACROIX (PARIS 20) : SOS SERVICES SOCIAUX

Publie le dimanche 29 octobre 2006 par Open-Publishing
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RESF comité du Bas Belleville

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

INCENDIE DU 76 RUE JULIEN LACROIX (PARIS 20) : SOS SERVICES SOCIAUX ?

Suite à l¹incendie qui a dévasté un immeuble de Belleville (20e arrondissement de Paris) dans la nuit du 26 au 27 octobre, et dont l¹annonce a été abondamment relayée par les médias, neuf familles (et au total 42 personnes) se retrouvent à la rue.

A 10 heures du matin, ces familles, de retour du centre d¹hébergement d¹urgence dans lequel elles avaient été logées le reste de la nuit, ont tapé à nos fenêtres.
Livrées à elle-même, elles se demandaient ce qu¹elles allaient devenir.

Habitants du quartier, et militants à RESF (Réseau Education sans frontières), nous allions découvrir avec stupeur qu¹aucune prise en charge n¹avait été envisagée pour ces familles sinistrées. Et qu¹il n¹était pas
dans les pratiques habituelles des services sociaux parisiens de se déplacer pour aider ces familles.

C¹est donc en qualité de simples citoyens que nous, voisins, avons passé notre journée à tenter de mobiliser élus et services sociaux qui a priori n¹avaient prévu aucune mesure relative à ce sinistre.

Les agents d¹assurance arrivés très vite sur le terrain nous ont pourtant prouvé qu¹il était possible de faire preuve de promptitude et de réactivité.

Aussi, nous nous demandons ce qu¹il arrive aux familles lorsque aucun citoyen ne se mobilise spontanément.

Nous ne devons le relogement de ces familles pour le week-end que grâce à la pugnacité d¹une adjointe du 20e arrondissement qui nous a rejoint bien qu¹elle ne soit ni d¹astreinte, ni en charge de ce type de dossier.

L¹accès de cet immeuble étant condamné pour de nombreuses semaines, il reste
un gros point d¹interrogation pour le relogement, à partir de lundi, des
familles sans papiers.

Messages

  • Une fois de plus, c’est honteux. La mairie de Paris, socialiste, vide la capitale de ses pauvres.

    Les immeubles flambent et des familles se retrouvent sans abri sans faire battre un cil aux bobos confortablement installés dans les mairies de la capitale.

    Quand il n’y aura plus de pauvres dans Paris, et que les bourges se retrouveront entre eux, la mairie sera définitivement acquise à la droite (voir Bordeaux, où les repris de justice sont élus avec les honneurs dus à leur caste).

    Pas d’illusions à se faire, les bourges préfèrent la droite bourgoise à son ersatz, aussi complaisant soit-il.

    Alors, Delanoe, Autain et les autres, au lieu de faire des déclarations à la télé, faites donc votre boulot et logez les pauvres dans des lieux décents.

    Et protégez, par la même occasion, les sans-toit et/ou les sans papiers.

    A moins que le "socialisme" dont se réclame la mairie ne soit encore qu’une étiquette vide de sens. Ce ne serait pas une nouveauté.

    valens